Les finales de conférences continuent sur la planète NBA, que ce soit à l’Ouest ou à l’Est. Dans la nuit de mardi à mercredi, Golden State recevait les Spurs d’un Gregg Popovich remonté envers Zaza Pachulia. Sans Kawhi Leonard, San Antonio se retrouvait avec le même effectif que lors du Game 6 contre Houston. Alors, exploit de la part des texans ou pas? Hier soir, c’était le début des finales de conférence à l’Est avec le premier match entre Cleveland et Boston. La question principale: la semaine de repos des Cavs va t-elle jouer des tours aux coéquipiers de LeBron James dans ce premier match ? Boston sera t-il fatigué après l’enchaînement de matchs suite à la série contre Washington et à celle contre Cleveland ? Réponse dans le résumé des deux dernières nuits en NBA !
Game 2 – Golden State Warriors – San Antonio Spurs : 136 – 100 (2 – 0)
Exploit il n’y a pas eu. Golden State, ce n’est pas Houston, ni Valladolid et c’est en toute logique que les Warriors ont disposé des Spurs d’une violente gifle: +36 au score, avec un écart de +45 durant le match, soit l’écart le plus important de l’histoire des Spurs sous l’ère Popovich. Dur, mais on n’imaginait pas vraiment un autre scénario que celui là. Du début jusqu’à la fin, la domination est nette et sans bavure et Stephen Curry le fait bien comprendre avec ses 15 points dés le premier quart-temps. La défense des Spurs prend déjà l’eau et offensivement, seul Jonathon Simmons se distingue avec 8 points, les autres étant à 2/19 au tir. C’est bien trop peu face à l’armada californienne qui prend dix-sept points d’avance dés la fin des douze premières minutes (33-16). Le second quart-temps n’est qu’un pugilat et tous les Warriors s’y mettent, que ce soit Kevin Durant, Draymond Green, Klay Thompson, Steph Curry, David West, Ian Clark et même Patrick McCaw qui fait une bonne entrée sur le parquet. Le score est sans appel à la mi-temps, les Spurs ne peuvent pas lutter, encore moins avec un LaMarcus Aldridge qui ne hausse pas son niveau de jeu en l’absence du franchise player texan. Le score est de 72 à 44, avec 23 passes décisives pour les Warriors, qui tirent à 60% depuis le parking de l’Oracle Arena, le mot “pitié” n’a aucun sens pour eux… Jonathon Simmons est le seul joueur qui survole côté Spurs, avec 17 points à la pause, mais bien trop esseulé pour lutter. Les Warriors reviennent sur le parquet sans Zaza Pachulia en seconde mi-temps, blessé au talon durant la première période, ce qui s’appelle le karma suite aux accusations qu’il subit depuis le Game 1, mais cela ne dérangera pas les hommes de Mike Brown, l’intérimaire qui remplace Steve Kerr. Certes, les Spurs reviendront à -20 dans le troisième quart-temps sur un dunk de Dewayne Dedmon, mais les Warriors, sous l’impulsion d’un Steph Curry insolent de réussite au tir, remettent les barres sur les T et les points sur les I pour reprendre trente points d’avance. L’écart est de 106 à 75 à l’entame du dernier quart-temps, le match est plié et le quatrième quart-temps sera l’occasion de se rappeler de joueurs comme David Bertans, James McAdoo, Bryn Forbes ou encore Joël Anthony. Victoire facile de Golden State sur le score de 136 à 100 avec un excellent Stephen Curry (29 points, 7 rebonds, 7 passes à 8/13 au tir, dont 6/9 derrière l’arc). Jonathan Simmons culmine à un très bon 22 points à 8/17 au tir, mais seul lui a été performant dans la troupe de Popovich, Aldridge finissant avec uniquement 8 points, 4 rebonds à 4/11 au tir… La seule chose que San Antonio peut espérer est un retour de Kawhi Leonard au meilleur de sa forme pour le Game 3, où la série se déplacera à l’AT&T Center, au Texas. Il y aura quatre jours de repos pour les Spurs, puisque le match aura lieu samedi, mais San Antonio est déjà dos au mur et devra gagner les deux matchs s’ils veulent espérer un résultat sur les joueurs de la baie d’Oakland, mais c’est pas gagné cette affaire…
Game 1 – Boston Celtics – Cleveland Cavaliers : 104 – 117 (0 – 1)
Le score est peu révélateur: s’il n’y a que treize points d’écart au score final, il y a bien une classe de différence entre les deux équipes dans la rencontre d’hier. Avec un LeBron James encore et toujours impérial (38 points, 9 rebonds, 7 passes) et un Kevin Love en feu (32 points à 6/9 derrière l’arc, 12 rebonds), Cleveland s’adjuge une victoire aisée au TD Garden face à des Celtics maladroits aux tirs et tout simplement impuissants. Comme toujours, dés le début de match, les Cavaliers sont agressifs: Kyrie Irving pour les premiers points, puis LeBron James montrent la voie. En face, les Celtics ne sont pas adroits de loin et prennent déjà du retard sur leurs adversaires (9-22). Le King assoit déjà sa domination avec 15 points dans les douze premières minutes du match. Tristan Thompson est, lui aussi, bien entré dans la rencontre avec 6 points et 5 rebonds d’entrée de jeu. En face, seul Avery Bradley tire son épingle du jeu avec 9 points, mais rien de bien effrayant pour les Cavaliers qui relèguent les hommes de Brad Stevens à onze points d’écart au terme du premier quart-temps (19-30). Avec la second unit, Kevin Love, pourtant maladroit dans le premier quart, va hausser son niveau de jeu et marquer les premiers points du second quart-temps. Al Horford est inexistant au rebond et encore moins au scoring (0/6 au tir) et c’est pas mieux pour Isaiah Thomas qui débute la rencontre avec un très mauvais 1/8 au shoot. Kevin Love continue de punir les Celtics avec 11 points dans le second quart-temps ainsi qu’une myriade de rebond, tandis que Kyrie Irving et Tristan Thompson sont à la finition d’un sublime alley-oop qui conclut un run de 12-0 pour les visiteurs (25-48). Déjà vingt-trois points d’écart pour les Cavaliers qui répondent déjà à leurs détracteurs: non, les jours de repos n’empêchent pas les hommes de Tyronn Lue d’être dans le rythme dés ce Game 1, cette première mi-temps le prouve. Isaiah Thomas inscrit tout de même un shoot depuis le parking, au buzzer, pour réduire l’écart, mais cela ne change rien, Boston est dominé de part et d’autres par le collectif des joueurs de l’Ohio, et le score à la pause reflète bien cette domination (39-61). Dés le retour des vestiaires, Cleveland continue à maltraiter ces pauvres Celtics: Kevin Love aux lancers ainsi qu’à trois points, Thompson au dunk sur une passe lumineuse de BronBron ou encore Kyrie Irving sur deux finger-rolls épaulent LeBron James pour maintenir l’écart au-delà des vingt-cinq points. Le TD Garden, devenue une cathédrale entre temps, verra tout de même une réaction de ses joueurs. Marcus Smart va tout d’abord se friter avec Tristan Thompson, tout comme Isaiah Thomas, histoire de réveiller le public. Puis, sur le parquet, les hommes en vert termineront le troisième quart-temps avec un run de 15-4, terminé sur un sublime put-back de Marcus Smart, mais le score est toujours conséquent (75-92). LeBron ne laisse aucun répit aux locaux et continue son récital sur ce parquet qu’il affectionne tant. Que ce soit aux lancers, sur un incroyable turnaround fadeaway shot sur la tête de Gérald Green, en finger-roll, ou depuis le parking, LeBron est partout et inscrit onze points dans le dernier quart-temps histoire de terminer le travail. Boston n’avait aucune chance mais reviendra tout de même en fin de match, à treize points, mais c’est déjà bien trop tard. Victoire nette et sans bavure pour Cleveland dans un Game 1 maîtrisé de bout en bout. Avery Bradley et Jae Crowder finissent à 21 points, Isaiah à 17 points et 10 passes, mais c’était nettement insuffisant face à un Cleveland qui les ont mangés aux rebonds et qui ont étaient plus adroit au shoot. Rendez-vous dans la nuit de vendredi à samedi pour le deuxième acte de cette finale, avec, on l’espère, un meilleur scénario.