Enfin ! Après des mois sans NBA, son retour se rapproche de plus en plus et aura lieu dans quelques jours, bien qu’elle ait déjà commencé avec la pré saison. Mais les choses sérieuses commencent un peu plus tôt que d’habitude, Adam Silver ayant avancé le début de saison au 18 octobre.
En cette présaison, on a le droit aux classiques conclusions hâtives et les différents pronostics se multiplient. L’équipe QiBasket s’est donc penchée sur le sujet et vous propose ses favoris aux différentes récompenses individuelles. Aujourd’hui, place aux favoris pour le titre de Rookie Of the Year, la draft 2017 nous promet une course au ROY bien plus intense et disputée que l’an passé.
Ben Simmons
Position : #1 de la draft 2016
Poste : Ailier Fort
Stats 2015/2016 : 19.2 pts / 11.8 rebs / 4.8 asts
Le first pick de la draft 2016 est attendu comme le joueur décisif à Philadelphie. Souvent comparé au monstre LeBron James, Ben Simmons a pu profiter de sa saison dernière vierge de matchs pour se concentrer sur son jeu et son shoot, qui reste un de ses principaux défauts. Pour l’instant, il semble un ton au-dessus des rookies de la classe 2017.
Les fans des Sixers ont pu voir à quel point il était prêt pour les joutes NBA lors du training camp et lors des matchs de présaison. Il a, certes, montré quelques difficultés au shoot avec aucun 3 pts marqués, mais le néo-sixers a éclaboussé les matchs de sa vision de jeu. De plus, comme on a pu le voir lors de la présaison, Ben Simmons devrait mener l’attaque des Sixers et il aura pour mission de distribuer le jeu. Ses qualités à la passe et sa gestion du ballon sont déjà impressionnantes et régalent déjà les fans NBA. David Fizdale l’a dit lui-même : « He is a big-time talent ».
La hype autour de Ben Simmons est plutôt méritée et le garçon pourrait réaliser une très grosse saison en menant, pourquoi pas, les Sixers en playoffs. Il apparaît donc comme LE gros favori pour ce titre de ROY 2018 à condition qu’il soit épargné par les blessures.
Lonzo Ball
Position : #2 de la draft 2017
Poste : Meneur
Stats 2016/2017 : 14.6 pts / 6.0 rebs / 7.6 asts
Le meneur des Lakers a bénéficié d’une hype rarement vue ces dernières années, notamment grâce aux multiples déclarations et provocations de son paternel, Lavar Ball. Cette hype est également le fruit d’une grosse saison en NCAA durant laquelle Lonzo a impressionné. A la base attendu comme un lottery pick, il a, au fur et à mesure de la saison, grimpé dans les mocks draft pour s’imposer comme un top 3 indiscutable à l’approche de la draft.
L’ex-meneur de UCLA débarque sur la côte californienne pour redonner des couleurs aux Lakers. Mais, bien qu’il soit très talentueux, ce sera difficilement possible dès cette année. Toutefois, Lonzo Ball devrait, à coup sûr, impressionner toute la ligue grâce à sa vision de jeu et son touché de balle. Bon nombre d’observateurs ont adoré ses passes « show time » durant la Summer League. Pour se mêler à la course au ROY, Ball devra néanmoins faire attention à ne pas trop arroser et essayer de maintenir des pourcentages corrects.
En somme, Lonzo Ball devrait nous vendre du rêve, de par son sens du spectacle mais aussi son incroyable don pour voir les choses avec un temps d’avance. Rajoutez à cela une bonne anticipation au rebond et quelques interceptions, Ball apparait clairement comme un prétendant au trophée de ROY 2018.
Dennis Smith Jr
Position : #9 de la draft 2017
Poste : Meneur
Stats 2016/2017 : 18.1 pts / 4.6 rebs / 6.2 asts
Place désormais à un joueur qui a parfaitement su profiter des ligues d’été pour se montrer et gagner en popularité. Sous-estimé le soir de la draft, Dennis Smith Jr a commencé son opération reconquête dès la Summer League lors de laquelle il nous a régalé par ses dunks en veux-tu en voilà. Mais ce n’est pas tout, Smith a bien l’intention de montrer à toutes les équipes qui ne l’ont pas sélectionné qu’ils avaient eu tort. En tout cas, sa hype estivale a fait de lui un joueur à suivre pour bon nombre de fans, et pas seulement ceux des Dallas Mavericks.
De plus, cette saison, les Mavs n’ont pas vraiment d’objectif et pourraient faire le choix de mettre en avant la jeunesse afin de monter leur attractivité auprès des futurs joueurs free agents. Autrement dit, Carlisle devrait donc donner pas mal de temps de jeu à ses jeunes, Dennis Smith compris. L’ex-meneur de NC State va donc avoir les clés du camion en attaque pour faire étalage de tout son talent. Son côté « show time » et ses probables grosses performances au scoring font de lui un candidat crédible pour le titre de rookie de l’année.
Josh Jackson
Position : #4 de la draft 2017
Poste : Ailier, Ailier fort
Stats 2016/2017 : 16.3 pts / 7.4 rebs / 3.0 asts
Au sortir de la loterie, les Suns n’en menaient pas large. La probabilité de pouvoir sélectionner Josh Jackson venait de sévèrement diminuer. Mais c’était sans compter sur les Celtics qui décidèrent de prendre Jayson Tatum en 3ème position de la draft. Dieu soit loué ! Après avoir raté Jaylen Brown l’an passé, les Suns tiennent enfin leur poste 3 défensif au physique développé et avec un potentiel offensif sympathique. Josh Jackson débarque donc dans l’Arizona en sachant qu’il est désiré et apprécié. C’est donc tout bénef pour lui, qui, dans une équipe en reconstruction, aura l’opportunité de briller et d’avoir un rôle important.
En effet, le front office n’attend pas grand-chose de la saison (sinon pourquoi Earl Watson serait-il coach ?) et désire uniquement voir les jeunes progresser. Josh Jackson va donc avoir son mot à dire en attaque avec pas mal de libertés quant à son nombre de tirs tentés. De plus, son impact en défense fera certainement bonne impression, tant il est reconnu pour tout donner de ce côté du terrain. A lui de rester concentré sur le basket et ne pas laisser libre cours à toutes fantaisies hors terrain comme ce fut déjà le cas auparavant. Si tout se passe bien, JJ sera, à n’en pas douter, dans la discussion.
Malik Monk
Position : #11 de la draft 2017
Poste : Arrière, Meneur
Stats 2016/2017 : 19.8 pts / 2.5 rebs / 2.3 asts
Pour ce dernier spot de favori, on tente un petit pari. En effet, l’arrière des Hornets pourrait être la bonne surprise de la saison. Les absences de Nicolas Batum et Michael Carter-Williams auront pour conséquence un temps de jeu important pour Monk. Ce dernier évoluera même au poste de meneur par séquences si l’on en croit Steve Clifford et à long terme, on le voit bien voler la place de Jeremy Lamb dans le cinq de Charlotte. Toutefois, son scoring pourrait se révéler trop important en sortie de banc. En effet, la qualité principale de Monk se trouve dans sa capacité à prendre feu n’importe quand. Les défenses NCAA en ont fait l’amère expérience l’an passé, Monk collant des cartons à quelques-unes d’entre elles.
Steve Clifford va enfin pouvoir bénéficier d’un feu-follet sur son banc et on a aucun doute sur le fait qu’il va le responsabiliser dès le départ. De plus, durant la saison, l’arrière des Hornets va probablement être l’auteur de cartons qui lui permettront de taper dans l’œil. Notez déjà dans votre calendrier les affrontements entre Hornets et Knicks. Le soir de la draft, lui et son clan étaient persuadés d’atterrir à Big Apple, mais les Knicks lui ayant fait faux bond, il aura à cœur de se venger. Il a certainement dû entourer cette date au feutre rouge et on parie sur un match en mode torche humaine.
S’il règle la mire dès le début de saison et s’il s’intègre rapidement au collectif, Malik Monk pourrait faire fureur et chambouler les pronostics. Si son corps le laisse tranquille, il pourrait être un candidat surprise dans la course au titre de ROY 2018.
Mentions : Markelle Fultz, Donovan Mitchell, Caleb Swanigan, Kyle Kuzma, Jayson Tatum, Johnatan Isaac