Il est l’heure de vous parler de nos tops et nos flops de cette dernière semaine sur l’ensemble de la NBA. Satisfactions, déceptions, cartons rouges, félicitations, 8ème édition de votre rendez-vous signé QI Basket.
Pour cette édition, nous jugerons sur la base de la dernière semaine de compétition. Il n’est pas question ici de tirer des conclusions hâtives, mais bien de commenter des performances ponctuelles. Nous jugeons ce qu’il s’est passé sur une période précise, en aucun cas nous ne faisons de pronostics!
Les bilans et statistiques présentés correspondent à la periode du lundi 01/01 au mardi 09/01 et ne prennent pas en compte les matchs de la nuit dernière.
Les Tops
Stephen Curry et les Warriors
C’est simple, le meneur “lambda” est tout simplement sur une autre planète en ce moment. Depuis son retour coïncidant avec la blessure de Kevin Durant, Curry affiche des statistiques et un niveau de jeu tout bonnement exceptionnels. Avec 34.5 pts (à 53.2% dont 46.9% de loin!), 6 rebonds et 6.3 passes par match, il est clairement sur une dynamique dingue et fait passer l’absence de KD sans problème – comme l’ailier avait su le faire lors de sa période d’indisponibilité. Dans son sillage, les Warriors ont réussi une semaine parfaite avec 4 succès, et confirment leur domination sur la ligue. N’en déplaise aux Rockets, Cavs et Celtics, Golden State est actuellement intouchable, et reste une équipe qui tourne à merveille avec un pourcentage de passes décisives hallucinant (73.8%).
Toronto Raptors
Les Dinos sont en forme en ce moment, derrière leur arrière magique DeMar DeRozan. Toujours efficaces en attaque et assez sérieux en défense, les canadiens continuent leur bout de chemin à l’Est. Certes, le programme n’était pas des plus difficiles. Chicago pour commencer la semaine, puis Milwaukee et sa “défense” inexistante, et enfin Brooklyn pour une victoire aussi compliquée que serrée. C’est d’ailleurs DeRozan qui délivra les siens au terme d’une prolongation, et ce malgré l’avance des Raptors rattrapée par un Dinwinddie en feu. Toronto a d’ailleurs perdu Kyle Lowry ce soir là et devra composer sans son meneur pendant une durée encore indéterminée. Rien de bien méchant, à priori. Q’importe, c’est DeRozan qui mène la barque des Raptors, avec une nouvelle semaine bien sale en termes statistiques (35.5 pts, 4 rbds, 6 passes).
Boston Celtics
C’est un refrain qui se reprend semaine après semaine dans le Massachusetts. Toujours performants, les joueurs de Brad Stevens enchaînent les victoires et conservent la première place de l’Est. Aucune fausse note cette semaine encore, avec 3 victoires à la clé. On retiendra notamment une superbe prestation contre des Wolves pourtant en forme en ce moment, limitant Minnesota à moins de 90 points. Défense, collectif, les ingrédients restent les mêmes à Boston, qui poursuit sa route vers les Playoffs dans la sérénité. Une fois de plus, les Celtics terminent la semaine avec la meilleure Defensive Rating (85.4).
Miami Heat
Detroit, New York, et Utah, voilà le tableau de chasse d’une surprenante équipe du Heat cette semaine, auteure de 3 victoires pour aucune défaite. Pourtant, et c’est bien là que se trouve le mérite des floridiens, aucun joueur ne ressort particulièrement de l’effectif. Sous la coupe d’Erik Spoelstra, Miami a réussi une belle semaine collective, où chacun a su apporter sa contribution. Avec, en point d’orgue, ce superbe système pour arracher la gagne sur le Jazz, avec le panier de Josh Richardson dans les dernières secondes. Si le Heat traverse cette saison dans un certain anonymat, leur bilan hebdomadaire leur valait bien une mention cette semaine.
Philadelphie Sixers et Charlotte Hornets
Le renouveau à Charlotte ? Rien n’est moins sûr, mais les coéquipiers de Kemba Walker débutent l’année dans le bon sens, avec deux victoires et aucune défaite. Malgré l’absence de Steve Clifford pour raisons de santé – et toujours sans nouvelles de son état – les Hornets semblent se redresser, proposant un meilleur collectif et des performances offensives abouties. Ce ne sont que deux matchs, mais Charlotte détient la meilleure Offensive Rating de la semaine (119.5).
Du côté de Philly, ce sont également deux victoires qui ont été acquises sans concéder de défaites. Le tout contre 2 adversaires de taille, certes diminués par les blessures : San Antonio et Detroit. Le second match s’est d’ailleurs terminé en blow-out. Ben Simmons recommence à être violent, en témoigne sa performance sur les Spurs, tandis que Joël Embiid continue de dominer les raquettes. Offensivement, les Sixers tournent bien et n’attendent plus que le retour de Markelle Fultz – espéré très prochainement – pour donner la pleine mesure de leur potentiel.
Les Flops
Le trio Bulls/Hawks/Lakers
Plus mauvaise Defensive Rating de la semaine (119.5), Chicago retombe dans ses travers et perd de nouveaux beaucoup de matchs. Certes, il est difficile d’en demander beaucoup plus à un tel effectif, mais la lueur d’espoir entrevue ces dernières semaines s’est bien vite éteinte, et les fans ont du se contenter d’une seule victoire face à des Mavs tout aussi moribonds. A côté, ce sont 3 défaites dont une sévère face à des Pacers pourtant en dedans qu’ont subi les Bulls, qui restent englués dans les bas fonds de l’Est.
La situation n’est pas meilleure à Atlanta, battu à 4 reprises cette semaine, et dont la saison doit vraiment être très longue pour les fans. Même Dennis Schroder ne parvient pas à faire surnager son équipe, qui a notamment subi deux défaites cruelles dans les dernières semaines. Lundi dernier, ce sont les Suns de Booker qui sont venus crucifier les Hawks dans les dernières secondes, alors que Marqueese Chriss empêchait Prince de marquer le alley-oop de la gagne. Hier, c’est l’improbable C.J. Williams qui inscrivait un 3 pts assassin pour clore les débats.
Du côté de Los Angeles, les satisfactions se font rares. Kuzma est redescendu de son petit nuage, et la seule victoire est venue face… Aux Hawks. La lutte des cancres s’est soldée par un succès des Angelenos, performants ce soir là, mais bien trop irréguliers sur plusieurs matchs. De plus, l’effectif n’est pas aidé par les nouvelles déclarations de LaVar Ball à propos des supposées ressentis à l’égard de Luke Walton, qui serait aujourd’hui lâché par son vestiaire.
Detroit Pistons et New York Knicks
Deux équipes aux trajectoires frustrantes, alors que les premières semaines de compétition avaient laissé entrevoir de belles choses. Drummond semble en dedans, diminué par une blessure, tandis que le reste de l’effectif ne parvient pas à élever le niveau pour retrouver les hauteurs de l’Est. Harris performe par intermittence, Bradley ne sort jamais vraiment de sa boîte, et les Pistons encaissent un bilan de 3 défaites pour une seule victoire cette semaine.
A New York… Les temps sont durs. La méforme évidente de Porzingis, que le garçon explique par une fatigue profonde, coule le bilan des Knicks dépendants de leur leader. L’absence de Tim Hardaway Jr pèse lourd dans les performances des joueurs de Jeff Hornacek, défaits à 3 reprises cette semaine. La seule victoire a été obtenue sur les Mavericks pour 4 petits points, offrant un joli duel entre Ntilikina et Dennis Smith Jr.
Utah Jazz et Dallas Mavericks
Bilan identique pour ces deux franchises, avec 3 défaites pour aucune victoire. L’absence de Gobert continue de peser à Utah, tandis que Donovan Mitchell ne parvient plus à faire la différence seul. Rodney Hood ne passe pas le niveau supérieur, et est même plutôt décevant. 27ème Offensive Rating de la semaine (100.7), le Jazz confirme ses difficultés en attaque et sa défense certes satisfaisante ne permet pas de gagner les matchs.
A Dallas, le petit regain de forme des dernières semaines a laissé place à une semaine difficile, soldée par trois défaites donc, mais que la frustration est de mise dans le Texas. 3 points face aux Warriors, pareil face aux Bulls, et 4 contre New York. Les Mavs n’ont pas su tuer les matchs malgré les bonnes performances de leur rookie Smith Jr, et continuent de naviguer dans les profondeurs de l’Ouest.
On le rappelle, ces constats n’engagent en rien un quelconque pronostic ou des conclusions définitives. Et vous, quels sont vos tops et vos flops ? Rendez-vous pour la prochaine édition.