Alors que nous sommes entrés dans la deuxième moitié de saison depuis quelques jours, QI Basket vous propose une édition spéciale de nos tops et flops cette semaine. Au programme, les satisfactions, surprises, mais aussi les déceptions et les cartons rouges à distribuer aux différents acteurs de notre chère NBA. Aujourd’hui, ce sont les franchises qui sont passées au crible avec quatre tops et quatre flops dans chaque conférence.
Les Tops
Golden State Warriors
Honneur au leader peu sinon incontesté de la NBA. Auteurs d’un début de saison tranquille dans l’ombre de la furie des Rockets, les coéquipiers de Stephen Curry n’en sont pas moins impressionnants. Pourtant, Steve Kerr a dû se passer de ses deux MVP à plusieurs reprises, Curry et KD s’absentant plusieurs matchs à tour de rôle. Seulement, lorsque l’un n’est pas là, le second prend l’équipe en main et emmène les siens à la victoire. Nous reparlerons sûrement des deux gus dans une autre rubrique. De leurs côtés, Klay Thompson et Draymond Green se montrent toujours aussi précieux et sont évidemment dans la course pour le All-Star Game de Los Angeles. Contre les grosses écuries, Golden State a rarement failli, s’offrant notamment le scalp des Rockets après leur défaite en match d’ouverture, des Raptors, ou encore celui des Cavaliers lors de leurs deux confrontations, en toute maîtrise. Les statistiques parlent d’elles-même, voyez plutôt :
- Meilleure attaque, avec 115.9 pts/match et une Offensive Rating de 113.6, soit les deux meilleurs totaux de la NBA.
- 4ème Defensive Rating (102.9).
- 50.9% de réussite au tir (1ers), dont 38.9% de loin (1ers) ; 81.5% aux lancers (1ers).
- 30.6 passes décisives par match, et un ratio de point sur passes de 70.2%. Là encore, ce sont les deux meilleures marques.
- 8 contres par rencontre, la meilleure moyenne NBA, et de loin. Par ailleurs, les adversaires de Golden State shootent à seulement 43.7%, le deuxième moins bon pourcentage derrière les… Boston Celtics.
Boston Celtics
La transition est toute trouvée, et la première équipe citée à l’Est se trouve dans le Massachusetts. Sous la houlette d’un Brad Stevens de plus en plus apparenté à un sorcier du coaching, les Celtics réussissent une saison de haute volée. L’arrivée de Kyrie Irving a parfaitement été digérée par l’équipe, et le meneur s’est bien intégré aux systèmes de Boston. Egalement renforcés par le rookie Jayson Tatum, déjà très performant et promis à un superbe avenir, les Celtics dominent confortablement l’Est avec 5 victoires d’avance sur leurs dauphins venus du Canada. Al Horford fournit une belle saison notamment sur le plan défensif, un aspect sur lequel Boston réussit particulièrement bien. En effet, les Celtics présentent tout simplement la meilleure défense de la NBA, détenant la meilleure Defensive Rating (97.7) et limitant leurs adversaires à 97.7 pts/match en moyenne. On l’a déjà dit, les pourcentages au tir adverses sont également les moins élevés lorsque Boston est sur le parquet. Brad Stevens est en train de confirmer l’ascension et le retour au premier plan de la franchise, avec un effectif très complet. Jeunes et moins jeunes cohabitent parfaitement pour former un collectif de choix, mené par deux leaders que sont Irving et Horford et ce, rappelons le, sans leur recrue star Gordon Hayward, gravement blessé dès les premières minutes de la saison.
Houston Rockets
Malgré leurs difficultés actuelles et la blessure de James Harden, les Rockets gardent le deuxième bilan de l’Ouest (30-12). C’est dire l’exceptionnel début de saison réalisé par les hommes de Mike D’Antoni. Inarrêtables au cours des premières semaines, Houston démontrait de vrais progrès défensifs – grâce notamment aux recrues sur les ailes – doublés d’une puissance offensive illimitée. L’intégration de Chris Paul s’est déroulée sans accroc et son association avec le Barbu fait des merveilles. On risque d’ailleurs de reparler de James dans nos tops joueurs. Capela fait partie des satisfactions dans le Texas, ayant amélioré sa capacité à protéger le cercle. Les Rockets ont donc réalisé une demi-saison très aboutie, et ce malgré l’absence de CP3 à plusieurs reprises. Le collectif tourne bien, autour d’un effectif plutôt équilibré. La forme actuelle est cependant moyenne, l’absence de The Beard pesant sans aucun doute sur les performances des Rockets. Houston reste la seconde Offensive Rating (112.3) grâce à une attaque ultra-rapide, Mike D’Antoni oblige, et la présence de role players parfaits pour épauler les deux monstres du backcourt.
Toronto Raptors
Les canadiens sont surprenants, c’est le moins que l’on puisse dire. Dauphins des Celtics, emmenés par un DeMar DeRozan exceptionnel, les Raptors réalisent une superbe saison. En attaque, ils sont très performants avec 112.3 pts/match et même s’ils restent dépendants de leur arrière star, ils ont démontré à plusieurs reprises une capacité à l’emporter sans que DeRozan n’ait besoin d’atteindre la trentaine de points. Pourtant, Kyle Lowry ne livre pas une saison des plus satisfaisantes, notamment en rapport avec son faramineux contrat signé cet été. Mais le collectif est fourni à Toronto, avec les apports intéressants des Pascal Siakam ou Delon Wright. On peut toujours regretter l’utilisation bridée de Jonas Valanciunas, qui prend moins de 8 tirs par match. Mais le pivot reste un leader de cette équipe, aux côtés d’un Serge Ibaka important dans son rôle. D’ailleurs, les Raptors étonnent également par leurs capacités défensives nettement en progrès, avec la 5ème Defensive Rating de la ligue (103.3). Ce qui leur permet, par exemple, de présenter le second +/- le plus performant sur la mi-saison, avec +7.7 pts.
Minnesota Timberwolves
Des premières semaines mitigées, et une forme actuelle flamboyante. Les fans des Wolves n’ont pas vu les playoffs depuis 14 ans, mais ils sont presque certains de les connaître cette saison. Troisièmes de l’Ouest avec un bilan de 29-16, à égalité avec les Spurs, les joueurs de Tom Thibodeau se montrent très performants et répondent aux attentes placées en eux après leur intersaison mouvementée. Les interrogations autour de Karl-Anthony Towns et Andrew Wiggins se lèvent peu à peu, notamment sur le plan défensif, sur lequel Minnesota progresse nettement ces derniers temps. Le pivot est très sérieux, gros fournisseur de double-double, mais c’est bien Jimmy Butler qui attire la lumière à juste titre. Monstrueux dans le leadership et par ses prestations sur le parquet, l’ancien arrière des Bulls a conquis le public de Target Center et se comporte en relais parfait de Thibodeau, aux côtés d’un Taj Gibson essentiel. Le banc de touche est en progrès après des passages très compliqués – ayant conduit à des temps de jeu ridiculement élevés pour les starters – et les Wolves enchaînent les victoires, notamment contre les grosses écuries. La double confrontation face aux Cavs et au Thunder en est la parfaite illustration. A l’heure actuelle, Minnesota détient la 3ème Offensive Rating de la ligue (110.7), et la 4ème Defensive Rating (103.9) sur le dernier mois.
Indiana Pacers
Assurément la surprise de l’Est. Alors qu’on leur prédisait l’enfer après le départ de Paul Georges pour OKC, les joueurs d’Indiana étonnent la NBA par leurs prestations enthousiasmantes. Sans complexe et emmenés par un Victor Oladipo de gala – parmi les favoris pour le MIP et probable All-Star – les hommes de Nate McMillan proposent un jeu rapide difficile à défendre pour de nombreuses équipes de la ligue. Promis aux profondeurs du classement, ils s’accrochent aujourd’hui à une 6ème place méritée au vue des efforts fournis. Pas de star, hormis une naissante, mais des joueurs de devoir et volontaires comme Domantas Sabonis ou un Myles Turner finalement lieutenant. Un collectif rôdé qui fait ses preuves notamment en attaque, avec des pourcentages parmi les plus élevés de la ligue (48.3% dont 38.6% du parking), preuve de la qualité des shots pris par ces Pacers. Seul véritable ombre au tableau, l’ultra-dépendance Oladipo, dont la récente blessure a terriblement affecté les siens, incapables de gagner sans leur arrière. On espère pour eux qu’ils seront capables de tenir la cadence et d’accrocher un spot pour les Playoffs.
San Antonio Spurs
Malgré les absences de Tony Parker en début de saison, de Rudy Gay pendant plusieurs rencontres, mais également d’autres joueurs comme Danny Green, les Spurs restent une place forte de l’Ouest et le 3ème bilan de la Conférence à égalité avec les Wolves. Soutenus par l’une des meilleures défenses de la ligue (2ème Offensive Rating à 101.2 et 2ème meilleure moyenne de points encaissés avec 97.9pts/matchs), ils ont su profiter d’un collectif toujours solide et appliqué pour maintenir leurs performances et leurs résultats. Portés par un LaMarcus Aldridge en forme depuis son été incertain, et organisés d’une main de maître par Gregg Popovich, les Spurs avancent tranquillement comme à leur habitude, capables d’adapter leur jeu selon les joueurs en présence. Poste bas pour Aldridge, retour du pick and pop avec TP, iso pour Kawhi, San Antonio joue avec ses forces et réussit une nouvelle saison de haut vol.
Miami Heat
Une 4ème place à l’Est, qui l’aurait cru pour le Heat en début de saison ? Et le tout sans aucune grande star dans l’effectif. D’ailleurs, on se demande si un joueur représentera Miami lors du All-Star Game à venir car en l’état, aucun n’affiche un profil vraiment idéal. Dans cette éventualité, Goran Dragic fait évidemment figure de favori, lui qui mène cette équipe à la baguette après un Euro magistral. Dans son sillage et malgré la longue absence d’Hassan Whiteside – qui retrouve doucement son niveau habituel -, c’est tout un collectif qui se montre à la hauteur de la concurrence, et trace sa route dans l’ombre des cadors. Le début de saison compliqué a laissé place à des victoires plus nombreuses et plus régulières, sans forcément briller mais souvent à la force mentale et tactique. Cette réussite, les floridiens la doivent également à leur coach, Erik Spoelstra, une nouvelle fois génial sur le banc du Heat. Miami semble poursuivre sur de bonnes bases en 2018, à eux d’enchaîner en deuxième moitié de saison. Malheureusement, ils devront composer sans Dion Waiters, probablement indisponible jusqu’à la fin de la saison après une opération, mais récupèrent Justise Winslow pour le remplacer. On attend d’ailleurs beaucoup du jeune ailier.
Mentions : A l’Ouest, les Suns méritent d’être cités dans les bonnes surprises. Malgré un effectif limité, amputé par le départ d’Eric Bledsoe qui plus est, Phoenix se bat avec ses armes et propose un jeu plutôt agréable, notamment depuis le départ d’Earl Watson. 11èmes à l’Ouest, les Suns surprennent et Devin Booker réalise une saison magnifique. Du côté de l’Est, les Pistons auraient pu gratter une place dans les Tops s’ils avaient poursuivi sur leur lancée du début de saison. Si leur bilan reste très correct puisqu’ils sont dans les 8, leur re-descente sur terre les place derrière Indiana et Miami.
Les Flops
Cleveland Cavaliers
Bien sûr, les Cavs détiennent l’un des meilleurs bilans de la NBA (26-17) et pointent à la 3ème place de l’Est. Mais c’est un minimum pour un effectif pléthorique en qualité comme en quantité, porté par un LeBron James d’anthologie. Pourtant, les polémiques et débats autour du quadruple MVP – et toujours dans la course pour un cinquième trophée – ne cessent d’alimenter la presse NBA. La défense est au centre des critiques adressées aux Cavaliers, de même que le coach Tyronn Lue, toujours raillé par les fans. Le jeu des Cavs pose questions, alors qu’ils viennent d’enchaîner plusieurs revers inquiétants – humiliés par les Wolves et les Raptors, battus par les Pacers après avoir mené de 22pts… – et sont tombés à deux reprises dans leurs confrontations avec leur rival Golden State, sans avoir vraiment donné l’illusion de pouvoir l’emporter. Cette mauvaise passe intervient alors que le début de saison avait été catastrophique, mais très bien rattrapé par une superbe série de victoires et des performances retrouvées. Disposant d’un banc prolifique emmené par Dwyane Wade, Cleveland se doit de proposer plus au cours des prochaines semaines, au risque de se voir souffler dans les bronches encore et encore. Le retour d’Isaiah Thomas, encore en reprise avec seulement 5 matchs au compteur, devrait aider les siens à revenir au top de leur forme.
Oklahoma City Thunder
Ici encore, le bilan n’est pas catastrophique (24-20). Mais il ne reflète pas la réalité des problèmes connus par le Thunder, mis en lumière par les attentes placées l’été dernier. L’arrivée de Paul George et Carmelo Anthony devait faire passer la franchise dans une autre dimension, il n’en est pour le moment rien. Ou pas grand chose. Car hormis une défense bien en place et étouffante pour la plupart des adversaires (3ème Defensive Rating à 102.6 et meilleurs intercepteurs avec 9.4 ballons volés par match) notamment grâce à la présence de PG et au retour en forme de Steven Adams, OKC déçoit grandement en attaque. Plusieurs victoires ont été acquises avec un Westbrook en mode 2016-2017, et rares sont celles ayant vu briller George ou Melo. Une statistique éloquente à ce sujet, le pourcentage de paniers inscrits sur passes décisives, à seulement 53.3%, soit la deuxième moins bonne marque derrière les Blazers et leur duo de scoreurs. Nous étions nombreux à imaginer le Thunder nettement plus haut dans le classement, et rien n’est perdu pour les hommes d’un Billy Donovan qui devrait lui aussi se remettre grandement en question. Mais il faudra mieux que des matchs à 30% au tir de la part des trois superstars.
Washington Wizards
Branchés sur courant alternatif, c’est ainsi que l’on peut qualifier les Wizards cette saison. Capables du meilleur comme du pire, les coéquipiers d’un John Wall à l’image de son équipe réalisent une saison décevante. Absence de progrès, et même crainte de les voir au plafond de leur potentiel, on attend plus de Washington, actuellement 5ème à l’Est. Seule grosse satisfaction, la saison de Bradley Beal, auteur de superbes prestations, notamment en l’absence de son compère du backcourt. Otto Porter Jr ne montre pas de progrès à la hauteur de sa re-signature l’été dernier, et l’attaque des Wizards est clairement insuffisante pour prétendre à une meilleure place au classement. Après la saison passée et la campagne de playoffs offerte par les joueurs de D.C., on en attend plus en 2018. Pour cela, il faudra plus de régularité aux joueurs de Scotte Brooks, une meilleure circulation du ballon, et un John Wall retrouvé.
Denver Nuggets
Certains trouveront sévère de mettre les Nuggets dans les flops de la mi-saison. Mais globalement, le classement à l’Ouest est plutôt respecté. Et nous faisons partie de ceux qui voyaient Denver plus haut, et qui attendaient plus en termes de jeu proposé. Bien sûr, la blessure de Paul Millsap n’arrange pas les affaires de Denver, privé de sa recrue star pour plusieurs mois. Mais si la défense a montré des progrès intéressants et que de nombreux joueurs font figure de satisfaction – on pense notamment à Gary Harris, en grande forme cette saison -, plusieurs points interrogent autour des Nuggets. En premier lieu, le cas de Nikola Jokic, monstrueux la saison passée, et qui propose des prestations en demi-teinte depuis plusieurs semaines. Mal utilisé, déçu de voir Millsap lui voler la tête de l’équipe, plus attendu et donc mieux défendu, les hypothèses sont multiples autour d’un joueur en dedans qui a pourtant démontré l’étendue de son talent l’année dernière. Moins impliqué dans le jeu et donc moins performant, il cristallise aujourd’hui les interrogations. C’est en partie pour cela que le cas Mike Malone divise, une partie des fans étant ravie de son travail quand une autre est clairement moins satisfaite. Denver n’a pas été épargné par les blessures en début de saison, et le retour de Millsap devrait faire du bien. Pour peu que Jamaal Murray trouve de la régularité et que Jokic reviennent au sommet, et tout ira mieux dans le Colorado!
Milwaukee Bucks
Le constat est finalement assez similaire à celui des Nuggets : on en attendait plus des Bucks, et on en attend toujours plus. Depuis le trade envoyant Greg Monroe aux Suns en échange d’Eric Bledsoe, Milwaukee était perçu comme un sérieux concurrent pour le Top 4 de l’Est, armé d’un cinq potentiellement létal et d’un banc tout à fait honnête. Pourtant, les problèmes défensifs – c’est un euphémisme – des Daims sont au cœur des critiques, et Jason Kidd jusqu’alors encensé est même remis en question ces derniers temps. Pourtant doté de défenseurs plus que corrects – Middleton, Bledsoe, Snell, Brogdon, Giannis évidemment – Milwaukee détient seulement la 23ème Defensive Rating de la ligue (107.3) et ne passe pas le cap tant espéré, malgré un Antetokounmpo monumental et en progrès constant, dont nous reparlerons peut-être dans un autre papier.
Memphis Grizzlies
Si nous étions très peu dans l’équipe à les voir accrocher les playoffs, personne ne pensait qu’ils tomberaient si bas. Avant derniers de l’Ouest, avec seulement 14 victoires, les Grizzlies traversent une saison noire au cours de laquelle les satisfactions se font bien rares. Les déceptions, elles, sont légions : une défense bien loin des standards historiques de la franchise (16ème Defensive Rating avec 106.2), deux leaders aux abois, aucun joueur prêt à élever son niveau pour remonter la pente, et une identité de jeu quelque peu en perdition. On prédisait une fin de cycle à Memphis, elle arrive encore plus tôt que prévu. Mike Conley est raillé pour son contrat faramineux, bien trop élevé au regard de ses performances cette saison. Marc Gasol traîne son spleen match après match, enchaînant les déclarations inquiétantes quant à son avenir – de plus en plus hypothétique – au sein de la franchise. Plainte autour de son utilisation en fin de match en début de saison, envie de gagner clamée comme une demande de transfert, le deuxième frère Gasol ne semble plus prêt à servir sa franchise de toujours. L’avenir s’assombrit du côté de Memphis…
Charlotte Hornets
S’ils semblent en meilleure forme ces derniers jours, les Hornets n’en restent pas moins une grande déception de cette moitié de saison. Souvent catastrophiques dans le jeu, handicapés par l’absence d’un Nico Batum qui a beaucoup de mal à retrouver son niveau depuis sa blessure au coude, ils sont englués à une 11ème place de l’Est et un triste bilan de 17 victoires pour 25 défaites. Kemba Walker est globalement en dessous de ses performances habituelles, Dwight Howard alterne le très bon et le très moyen, et la seule véritable satisfaction vient finalement de Jeremy Lamb, dont l’apport a plusieurs fois été souligné par les fans. A l’heure où la plupart des franchises proposent un jeu agréable à regarder – on a bien dit la plupart -, Charlotte a souvent offert un spectacle indigne des talents en leur possession. L’impact de Batum est incomparable à celui des années passées, et Walker s’est montré incapable de sortir les siens de cette mauvaise passe. Pour ne rien arranger, les Hornets ont du composer avec l’absence de leur coach Steve Clifford pour raisons de santé. Le tacticien s’apprête à retrouver le banc, et l’on espère que Charlotte retrouvera la place qui devrait être la sienne.
Dallas Mavericks
Triste saison pour un Dirk Nowitzki une nouvelle fois exemplaire, mais bien impuissant face aux mauvais de résultats de sa franchise. Rick Carlisle ne trouve pas les solutions pour améliorer le jeu d’une équipe qui, certes manquant de talents, ne parvient pas à gratter mieux qu’une 13ème place à l’Ouest. Harrison Barnes n’est pas assez régulier et n’impacte pas autant que les fans l’espéraient, et la pauvreté du secteur intérieur nuit cruellement aux prestations des Mavericks. Pourtant, Dallas nous a offert quelques rencontres de bonne facture depuis le début de saison, faisant tomber des adversaires supérieurs dans des matchs agréables à regarder. Mais globalement, la seule satisfaction vient du rookie Dennis Smith Jr, auteur de plusieurs performances remarquées et dont le potentiel a de quoi rassurer le management.
Mentions : à l’Est, le Magic nous avait enchanté avec un début de saison fantastique. S’en est suivie une chute sans fin, accélérée par les blessures de joueurs majeurs (Fournier, Gordon, Vucevic désormais). Aujourd’hui, le Magic pointe à la dernière place de l’Est, après avoir occupé le podium après plusieurs semaines de compétition. A l’Ouest, Sacramento est vraiment dramatique. Même si l’on attendait peu de la part des Kings, on ne pensait pas les voir squatter la dernière place, derrière les Lakers ou les Suns. Inefficaces en attaque, transparents en défense, rien ne fonctionne pour les coéquipiers de Vince Carter, et l’utilisation encore limitée de D’Aaron Fox interroge face aux prestations de George Hill.
En tout cas, on souhaite à nos Tops de poursuivre sur leur lancée, et à nos flops de se remettre dans le droit chemin, afin de nous offrir des joutes épiques pour accrocher les Playoffs en fin de saison. Du boulot pour tout le monde et des bonnes résolutions à tenir, voilà le programme des prochaines semaines.