Les Milwaukee Bucks continuent de construire. Si l’équipe n’a pas franchi un cap, le bilan est plutôt positif chez les Bucks lors de la saison 2017-2018 bien que quelques regrets puissent exister au sortir des playoffs.
La saison passée, Giannis Antetokounmpo a confirmé son statut de top player en puissance avec une belle 6è place au classement du MVP 2018 devant un certain Kevin Durant, Steph Curry ou encore Jimmy Butler. Il a mené les Bucks à la 7è place de la conférence Est, en s’imposant comme un leader, un monstre qui ne désire qu’une chose : porter son équipe le plus loin possible et devenir le meilleur joueur de la ligue. Il a été épaulé de bien belle manière par Khris Middleton, qui a réalisé une saison discrète mais très sérieuse. La “recrue” de l’année, Eric Bledsoe, a connu un début de saison mitigé avant de monter en puissance et s’affirmer comme troisième option en attaque, en apportant du spacing, de la rigueur dans l’organisation de jeu. A l’intérieur, Thon Maker a montré de très belles choses, répondant aux critiques adressées à son intention depuis son arrivée en NBA. Bon défenseur, de plus en plus adroit, il a surpris la sphère NBA.
Toutefois, les chevreuils nord-américains eurent quelques difficultés en 2017-2018. Tout d’abord, leur coach Jason Kidd a été viré en janvier dernier après des divergences avec le nouveau management. Joe Prunty a dû gérer l’intérim jusqu’à la fin de saison, chose qu’il a accompli honorablement, mais sans faire évoluer les principes anachroniques du néo-Hall of Famer. De plus, certains joueurs sont passés à côté de leur saison : Matthew Dellavedova qui a été longtemps blessé, Jabari Parker, qui, après sa longue blessure, a eu du mal à retrouver du rythme ou encore Tony Snell, qui, malgré son gros apport défensif, a manqué de rythme en attaque.
Avec 44 victoires, les Bucks terminent 7è et tombent sur les Celtics, un gros morceau pour un 1er tour de playoffs. Malgré un déséquilibre sur le papier, les Bucks ont été vaillants, combatifs, forts mais échouent au Game 7 face à des Celtics plus talentueux et plus efficaces à domicile. Encore une fois, les Bucks s’arrêtent au premier tour. La marche a été encore une fois trop grande.
Toutefois, pour la saison 2018-2019, le premier tour ne semble plus un obstacle majeur. Les Bucks font partie des gros outsiders de cette conférence Est new-look sans LeBron. Reste à vaincre cette malédiction. La dernière fois que Milwaukee a passé le premier tour, c’était lors de la saison 2000-2001 avec le trio magique Ray Allen – Glenn Robinson – Sam Cassell, qui avait accédé aux Finales de conférence avant de s’incliner face aux 76ers d’Iverson. Dès lors, les Bucks vont-ils enfin passer le premier tour des playoffs ?
Résumé de l’été
A l’image de bon nombre de franchises, le recrutement d’un nouveau coach a été la priorité estivale numéro 1 pour les Bucks. Pendant plusieurs jours, les rumeurs ont fusé. On parlait notamment d’un certain Mike Budenholzer pour remplacer Joe Prunty. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant d’officialiser cette nomination. L’ancien coach des Hawks quitte la Géorgie pour le Wisconsin. Une joie pour les fans des Bucks qui voient arriver un coach d’expérience qui sait gérer un collectif à haut potentiel et qui fait partie du gratin des coachs en NBA. De plus, s’il a choisi Milwaukee, c’est en grande partie grâce à la présence de Giannis Antetokounmpo. Cela aurait (logiquement) énormément pesé dans la balance du choix de Budenholzer, et on le comprend. Savoir que le Greek Freak va jouer sous ses ordres, on a vu pire !
Puis, lors de la Draft 2018, Milwaukee, positionné à la 17è place, a décidé de recruter Donte DiVicenzo, le MOP 2018 du Final Four NCAA. Un choix très intéressant pour le roster des Bucks. Combo guard de 21 ans, DiVincenzo est un gros scoreur qui va pouvoir apporter très rapidement dans les nombreux creux au scoring en sortie de banc pour Milwaukee. S’il manque encore de physique et de défense, il peut très vite s’intégrer, lui joueur d’équipe, dans le nouveau collectif que Budenholzer va mettre en place.
Concernant les départs officiels de l’été, peu de noms sont à citer : Brandon Jennings (coupé) et Jabari Parker, qui a signé aux Bulls. Le départ de ce dernier est loin d’être une surprise. Avec ses grosses blessures et donc son irrégularité, les Bucks n’avaient pas envie de lui offrir un gros contrat. D’autant que son rapport avec le précédent management fut houleux. Les Bulls ont donc sauté sur l’occasion pour tenter le pari Parker. Si les départs ont été si peu nombreux, c’est que les Bucks avaient déjà fait le ménage tout au long de la saison passée avec les départs de Greg Monroe, Gary Payton II, DeAndre Liggins, Sean Kilpatrick, Rashad Vaughn ou encore Mirza Teletovic. Il y avait alors de la place pour cette intersaison et les arrivées sont nombreuses.
La signature qui semble faire le plus de bien sur le papier est celle du pivot Brook Lopez. Si ce dernier a connu des mois de galère à Los Angeles, il compte bien rebondir à Milwaukee. A 30 ans, Lopez a encore de belles années devant lui. Alors certes les problèmes de rebonds ne seront pas résolus par son arrivée, toutefois dans une équipe qui manque cruellement de shoot et de scoring, ses qualités offensives (notamment son shoot à mi-distance) vont faire un bien fou aux Bucks. Avec Thon Maker et John Henson, le poste 5 des Bucks n’est plus aussi faible que l’an passé.
Vient ensuite Ersan Ilyasova, un bon vétéran qui connaît parfaitement la maison et qui fera du bien, comme partout où il est passé, mais aussi Pat Connaughton sur les postes 2/3 qui entrera dans la rotation. Enfin, plusieurs joueurs sont encore en ballottage via les camps d’entraînement ou possédant des contrats non-garantis : Shabazz Muhammad, Tyler Zeller, Christian Wood, Brandon McCoy et Jordan Barnett. N’oublions pas les deux joueurs qui ont signé des two-way contracts : le meneur Trevon Duval, qui était annoncé avant la draft au premier tour et qui finalement n’a pas été sélectionné, et Jaylen Morris.
Effectif de la saison (au 24 Septembre 2018)
Meneurs de jeu : Eric Bledsoe – Donte DiVicenzo – Matthew Dellavedova – Trevon Duval (2W)
Arrières : Malcolm Brogdon – Pat Connaughton – Jaylen Morris (2W) –
Ailiers : Khris Middelton – Tony Snell – Sterling Brown – Shabazz Muhammad
Ailiers Fort : Giannis Antetokounmpo – Ersan Ilyasova – D.J Wilson
Pivots : Brook Lopez – Thon Maker – John Henson – Tyler Zeller
Jeu & Coaching
Quel 5 majeur ?
A la mène, il semblerait plus que logique qu’Eric Bledsoe soir l’option numéro 1. Au poste 5, la recrue Brook Lopez devrait démarrer les matchs pour le début de saison. Concernant le poste d’arrière, pour qu’il grandisse et mûrisse, il serait intéressant de titulariser Malcolm Brogdon. Si ses problèmes physiques sont derrière lui, il devrait être un apport plus qu’intéressant pour les Bucks. N’oublions pas qu’il est le ROY 2017, et qu’à 25 ans, il peut tout à fait prouver qu’il est un titulaire en puissance. Mais il ne serait pas étonnant de le voir débuter sur le banc et laisser sa place à Tony Snell, qui apporte beaucoup défensivement. De plus, nous aborderons plus tard le problème du banc des Bucks, ce qui expliquerait pourquoi il ne serait pas étonnant de voir Brogdon être 6ème homme. Sur les postes 3 et 4, on retrouvera évidemment Giannis Antetokounmpo. Le leader des Bucks sera le maître à jouer de cette équipe. Avec lui, évoluera Khris Middelton. Ce dernier est un joueur de grand talent et souvent sous-coté. Avec plus de 20 points de moyenne l’an passé, il est le numéro 2 incontesté de cette équipe. Le duo de choc devrait faire des ravages à l’Est cette saison.
Eric Bledsoe – Malcolm Brogdon – Khris Middleton – Giannis Antetokounmpo – Brook Lopez
Forces du roster
La force numéro un de ce roster est connue de tous, elle s’appelle Giannis Antetokounmpo. Comment ne pas évoquer la bête grecque quand on parle des forces des Bucks ? Il sera sans nul doute dans la course au MVP cette saison. King James parti du coté de Venice Beach, le trône de l’Est est laissé vacant. Le grec voudra clairement le prendre même si face à lui, la concurrence sera rude, plus rude que certains ne le pensent. Kahwi Leonard, Kyrie Irving, Joel Embiid, Ben Simmons, Jayson Tatum, … la route ne sera pas aisée pour devenir le meilleur joueur de l’Est. Mais au-delà de la force individuelle de Giannis, son objectif principal doit être de mener son équipe le plus loin possible en playoffs. Avoir Giannis dans son équipe, c’est avoir une assurance tous risques des deux côtés du terrain. Fort en attaque, de plus en plus présent et physique en défense, c’est un bonheur de compter sur lui. Offensivement, grâce à son activité, les Bucks ont terminé 7è Offensive Rating, devant des équipes comme le Thunder ou Portland. De plus, défensivement, grâce à ses 1,4 contres par match, les Bucks sont la 5è meilleure équipe au contre, une belle prouesse pour une équipe considérée comme fébrile en défense.
Globalement, cette équipe des Bucks est attrayante sur le papier, plutôt équilibrée. L’arrivée de Brook Lopez est plus qu’une bonne nouvelle pour une équipe qui manquait d’un point de repère au poste 5, d’un joueur capable de protéger l’arceau efficacement. Son apport pourrait changer beaucoup de choses. Le trio Bledsoe – Middleton – Giannis a fière allure et doit apporter le plus possible au scoring. 27 points par match pour Giannis l’an passé, 20 pour Middelton et presque 18 pour Bledsoe, on a un trio influent, fort offensivement mais aussi défensivement avec des joueurs athlétiques, qui quand ils le veulent peuvent défendre sur presque tous les joueurs de cette ligue. Sur le terrain, les Bucks ont cette capacité d’être toujours actifs, toujours sur le qui-vive. L’an passé, Milwaukee était la deuxième meilleure équipe en interceptions avec 8.8 unités par match. Une concentration qui montre que ces jeunes sont pleins d’envie. Il faut néanmoins noter que cette efficacité à l’interception était aussi due à l’extrême agressivité de la défense construite par Jason Kidd. La défense sera sûrement renforcée par Mike Buldenhozer qui devrait proposer un schéma plus adapté. Les interceptions pourraient diminuer, mais le roster sera sûrement plus efficace.
Enfin, les Milwaukee Bucks possèdent un banc convenable, loin d’être mauvais, avec un rookie Donte DiVincenzo qu’on a hâte de voir jouer, un Tony Snell qui va apporter sa grosse défense, un Ilyasova qui retrouve sa maison et qui va apporter son expérience et son shoot longue distance, un Thon Maker qui, après une belle saison passée, doit confirmer. Le banc est loin d’être honteux pour les Bucks même si on verra qu’il possède quelques limites.
Faiblesses du roster
Le gros point noir des Bucks, c’est le rebond. Avec 39,8 rebonds par match durant la saison 2017-18, c’est tout simplement la pire équipe dans cet exercice. Les deux pivots de cette équipe Henson et Maker n’ont pris qu’à eux deux que 12 rebonds par match en moyenne. Seul Giannis prend 10 rebonds ou plus par match. Des chiffres inquiétants pour une équipe qui souhaite viser les sommets de la conférence Est. A titre de comparaison, leurs adversaires directs sont largement au-dessus : Philadelphie est la meilleure équipe au rebond de la NBA avec 47,4 prises par match, Boston est 8ème (44,5 rebonds) et Toronto 14ème (44). On sait ô combien la bataille du rebond est un élément majeur en NBA. Cette bataille est souvent l’une des clés de la victoire d’un match. Qui plus est, quand on s’intéresse aux recrues estivales, on s’aperçoit qu’elles n’aideront pas la franchise à régler ce point noir. Brook Lopez, que l’on scrutera en profondeur tout à l’heure, n’est pas connu pour être un gros rebondeur, et Ilyasova joue au large. Bref, on voit mal comment Budenholzer va faire pour résorber ce souci qui est loin d’être sans conséquence.
Autre faiblesse pour les Bucks, l’adresse à trois points. En 2018, shooter à 35,5% à trois points, c’est trop peu. Tout comme pour les rebonds, les adversaires directs sont largement au-dessus : Boston est 2ème de la NBA avec 37,7% et Phily 10ème avec 36,6%. De plus, si les Bucks shootaient beaucoup à trois et avaient un pourcentage de 35%, ça pourrait passer, mais Milwaukee est l’équipe qui shoote le moins à longue distance (24,7 tirs tentés et seulement 8,8 inscrits). Il faut donc que les shooteurs de cette équipe soient bien plus adroits cette saison, surtout Middleton qui, malgré sa belle saison, n’a pas été parfait avec un trop insuffisant 36% derrière la ligne à trois points.
Dernier gros point noir majeur : l’apport du banc. Ce dernier était le 27ème de la ligue avec seulement 27,7 points par match l’an dernier. Jabari Parker parti, on se demande bien qui va pouvoir scorer et prendre le lead en sortie de banc. Encore à titre de comparaison avec les autres grosses écuries de l’Est, le banc des Celtics, qu’on sait loin de tout reproche, est déjà 18ème (34,5 points), et celui des Raptors est le 5ème de la ligue avec plus de 41 points. Quand on souhaite être un grand, il faut avoir une seconde escouade solide quand les leaders se reposent. Si dans le cinq majeur nous insérions Malcolm Brogdon, pour le bien de l’équipe et du banc, il ne serait pas surprenant de voir Brogdon être 6ème homme pour devenir le leader de la second unit et apporter des points en sortie de banc.
Le joueur clé : Brook Lopez
L’hésitation a été longue avec Malcolm Bogdon mais le fait que Brook Lopez soit un nouvel arrivant permet d’imaginer pas mal de choses et en faire un joueur clé. Honnêtement, son arrivée semble être un bon coup. C’est un joueur d’expérience, qui tournait encore à 20 points de moyenne avec les Nets il y a à peine 2 ans. Fort attaquant, belle palette au poste, bon shoot à mi-distance comme derrière l’arc, il va apporter une alternance offensive très intéressante. L’an passé, les Bucks se focalisaient trop sur le scoring du backcourt Bledsoe-Middleton et bien sûr de Giannis. Mais quand il fallait passer à l’intérieur, personne ne pouvait vraiment marquer régulièrement. Avec Lopez, les Bucks vont avoir un grand qui peut scorer à tout moment. C’est un atout inestimable. En outre, c’est un protecteur d’arceau intelligent à défaut d’être une force athlétique dissuasive.
Mais ne fallait-il pas recruter un pivot sachant prendre des rebonds ? Ce n’est pas que Lopez n’est pas capable par moment d’aller chercher 10/12 rebonds par match, mais ce n’est pas un dur au mal, il n’est pas physique. Il n’aidera pas son équipe sur ce point faible là et c’est bien dommage. A Milwaukee, il ne sera que la 4ème option offensive, et pourra peut être, se consacrer un peu plus aux besognes de l’ombre. S’il apporte ses qualités offensives et fait les minima dans la peinture, les Bucks pourraient enfin être pris au sérieux pour aller loin en playoffs.
La problématique de l’équipe : Quel sera le nouveau jeu des Bucks ?
Ancien de la maison Spurs et disciple de Gregg Popovich, Buldenhozer a montré un goût pour un jeu offensif basé sur le partage de la balle et une défense très sérieuse.
Offensivement, on imagine mal la franchise jouer le même jeu qu’Atlanta avec une force de tout premier ordre en isolation comme Giannis. En revanche, on pourrait voir le jeu sans ballon s’animer à Milwaukee, une arme qui faisait terriblement défaut à l’équipe, souvent trop attentiste. L’équipe possédait déjà un jeu de passe généreux la saison passée et on imagine que l’accent sera mis sur l’exploitation d’une qualité déjà bien implantée. L’utilisation du Grec pourrait être faite avec plus de parcimonie lui qui avait tendance à s’user tout au long de la saison dernière.
Mais la vraie évolution viendra en défense. Voir les Bucks concentrer leurs efforts sur une défense à mi-distance dans une ligue qui a tendance à l’éradiquer avait de quoi exaspérer. Tout comme les paris incessants en défense qui obligeaient les joueurs à concéder trop d’énergie mais aussi trop de paniers faciles. On devrait voir les rotations de ce côté-là s’améliorer, a fortiori que Brook Lopez apportera un point de repère appréciable pour les jeunes Bucks dans la raquette.
Si l’équipe qui n’était déjà pas ridicule arrive à rejoindre les 10/12 meilleures défenses du pays, ce qui doit sûrement faire parti des espoirs autour de l’arrivée du nouveau coach, alors Milwaukee encore trop friable pourrait bien franchir un véritable cap. Surtout que des progrès dans l’efficacité offensive pourraient apparaître, pour une équipe qui figurait déjà dans le top 7 en offensive rating.
Pronostic
4ème à l’Est, entre 48 victoires et 53 victoires.
Les Bucks font partie depuis 2,3 saisons, depuis l’éclosion de Giannis Antetokounmpo, des outsiders à l’Est pour aller titiller les Celtics, Cavs (à l’époque) et Raptors. Pourtant, ils n’ont jamais dépassé le 1er tour. Quand on lit cette preview, qu’on s’intéresse aux points faibles de cette équipe et aux adversaires des Bucks, on se rend compte qu’il est finalement logique que les Bucks n’aient pu passer le 1er tour. Défaite face aux Celtics il y a quelques mois, une série serrée mais logiquement perdue ; une défaite face à Toronto en 2016-17 face à des Raptors nettement au-dessus. Maintenant que les Cavs sont hors course, n’est-il pas le moment pour les Bucks de passer un cap et d’enfin atteindre ne serait-ce que le second tour ?
Les Bucks ont l’effectif pour finir dans le top. Finir 7ème comme l’an passé ne sera plus acceptable cette saison. Ils doivent obligatoirement terminer dans le quatuor de tête pour s’éviter les grosses cylindrées et subir le désavantage du terrain. La marche semble encore un poil juste pour aller jusqu’en Finale de conférence, mais tout est possible quand on possède un joueur tel que Giannis. Dans tous les cas, la saison de Milwaukee sous Budenholzer promet de très belles choses. L’arrivée de l’ancien coach des Hawks peut clairement faire passer un cap à cette jeune équipe qui doit maintenant confirmer. En mal de véritables schémas tactiques, ils ont désormais quelqu’un capable de les remettre sur le droit chemin. Les Cavs ont laissé une place vacante, il est temps pour les Bucks d’aller prendre cette place et de rivaliser avec les meilleurs de la conférence Est.
Avis du Compte FR : @BucksFR
Quel bilan tires-tu de la saison passée ?
Forcément un peu déçu parce que même si la saison régulière était la meilleure depuis bien longtemps, on n’a pas atteint l’objectif initial qui était de passer un tour. Le licenciement de Jason Kidd en milieu de saison n’a pas aidé et Joe Prunty s’est fait totalement détruire par le coaching de Brad Stevens en PO. Sinon, je reste assez content du développement de certains joueurs dont notre duo star Giannis-Middleton.
Que penses-tu de l’été de la franchise ?
L’été a été très bon, on a peu parlé de la signature de Budenholzer, mais c’est l’un des 3 meilleurs moves de l’été. L’équipe tient enfin ce qui lui manquait avec son arrivée combinée à celles de Lopez sur un tarif incroyable et Ilyasova dont le contrat est peut-être un peu long. Les lignes extérieurs se sont densifiées avec les nouveaux 3&D que sont DiVicenzo et Connaughton.
Quelles sont les attentes pour la saison prochaine ? Quel scénario te convient pour l’équipe actuelle ?
Les attentes ne seront pas très différentes de la saison dernière, une saison à 50 victoires et passer un tour, ce qui n’est pas arrivé depuis 2001. Giannis, à défaut du MVP, serait enfin dans la 1st team et Middleton all-star. Thon Maker gagnerait en régularité pour devenir tous les soirs le joueur qu’il était en playoffs. Le scénario idéal serait même de faire 3e et de sortir les 76ers en Finales de Conf’, je pense que les Celtics sont trop au-dessus mais sait-on jamais avec les blessures