A l’aube de la saison 2017-2018, les ambitions de Playoffs étaient bien présentes à Charlotte, et plutôt justifiées il faut le dire. Avec le recrutement de Dwight Howard, les Hornets semblaient s’être dotés d’un chainon manquant qui leur permettrait d’être enfin réguliers. Autour de leurs hommes forts Walker-Batum-Howard, la franchise avait de quoi voir l’avenir avec sérénité. D’autant que les dirigeants avaient réussi à arracher Malik Monk à la Draft, et que le petit était annoncé comme un gros potentiel, notamment au shoot extérieur. Avec un cinq majeur équilibré, et un banc tout à fait honnête, ne restait plus qu’à Charlotte de trouver de la régularité et à éviter les blessures, elles qui avaient parasité leur saison précédente.
Malheureusement, dès la pré-saison, Nico Batum se blesse au coude face à Detroit. Si les pronostics sur sa durée d’indisponibilité sont plus que pessimistes – on parlait alors d’une saison blanche – le français ne manquera que 18 matchs. En réalité, si sa blessure était moins grave qu’annoncée, il est revenu bien trop tôt pour aider une équipe en grandes difficultés sans son playmaker. Kemba assumant toutes les responsabilités en attaque, le meneur semblait bien seul au milieu de rouages grippés. Les soucis de santé du coach Steve Clifford n’arrangeant rien, les Hornets font de nouveau preuve d’irrégularité et au début du mois de décembre, ils affichent un bilan négatif. Batum revient, mais il est clair qu’il n’est pas remis de sa blessure, et ses performances s’en ressentent. En délicatesse avec son tir, moins impactant sur le jeu de son équipe, le français subit les critiques des fans et des observateurs à propos de son contrat. Michael Kidd-Gilchrist s’attire lui aussi le mécontentement du public, qui souhaite le voir sortir du cinq de départ. Il n’en sera rien. Il faut dire que les solutions à l’aile ne sont pas légion, avec pléthore d’arrières mais aucun véritable ailier qualifié en l’absence de Batum. Pour ne rien arranger, le rookie Malik Monk ne donne pas satisfaction. La faute à un temps de jeu étonnamment limité, et des prestations décevantes. L’habituel cercle vicieux.
Du côté du secteur intérieur, les choses ne vont pas mieux. Si Dwight Howard réalise une saison plus que correcte, n’en déplaise à ses détracteurs, Cody Zeller est toujours gêné par les blessures. Considéré comme un élément essentiel par ses coéquipiers, le pivot ne jouera que 33 matchs au cours de cet exercice. Superman, lui, fait le boulot. Dominateur au rebond, il est toujours capable de scorer près du cercle, et reste une présence intimidante dans la raquette. Difficile de lui reprocher quoi que ce soit sur le parquet cette année, même si son impact est devenu limité, la faute à son profil peu adapté au jeu moderne. Dans ce marasme, deux rayons de soleil viennent éclaircir le nid des frelons. La saison de Jeremy Lamb est une surprenante réussite, l’arrière se montrant à son avantage dans son rôle de sixième homme capable de re-dynamiser l’équipe et d’apporter des points importants. D’autre part, Kemba Walker a réalisé une nouvelle saison de très bonne facture. Il est surtout entré définitivement dans la légende des Hornets en devenant le meilleur scoreur de l’histoire de la franchise lors d’une défaite face à Cleveland le 29 mars, dépassant ainsi Dell Curry.
Pourtant, cela n’empêche pas les rumeurs de trade de gonfler autour du meneur. Et cela résume bien la situation et la saison de Charlotte : du bon, entaché de négatif. Dès lors, comment aborder les matchs dans la sérénité et avancer correctement ? La question de l’objectif de fin saison se pose également, entre tanker ou lutter pour accrocher les Playoffs. Étrangement, Charlotte décide de poursuivre sa chasse à la postseason, malgré des difficultés évidentes et une ambiance pesante autour de ses leaders, Walker et Batum. L’arrivée de Willy Hernangomez lors de la trade deadline était sensée relancer le secteur intérieur, il n’en sera rien. L’espagnol, en manque de temps de jeu à New York, ne gratte guère plus de minutes. En cause ? Son manque d’implication, notamment aux entrainements. Les Hornets voient les Playoffs s’éloigner irrémédiablement, et achèvent leur saison sur un bilan identique à celui de l’année passée. 36 victoires seulement, et une incertitude grandissante autour du futur de la franchise.
Résumé de l’été
A peine la saison terminée, les grandes manœuvres étaient lancées. Le président des opérations basket, Rich Cho, limogé en février, est alors remplacé par Mitch Kupchak, ancien des Lakers. Ce dernier est appelé pour redonner un coup de neuf à une franchise qui nage en eaux troubles. Et de manière surprenante mais logique, c’est Steve Clifford qui est également prié de faire ses valises. Après 5 saisons passées chez les Hornets pour des résultats mitigés malgré les louanges qu’il a pu recevoir, il est remplacé par James Borrego, qui débarque après plusieurs saisons en tant qu’assistant de Gregg Popovich à San Antonio.
Dans ces conditions, il était compliqué d’aborder l’été avec sérénité. Que faire, alors que Kemba Walker est toujours bien présent – et c’est plutôt une bonne nouvelle ! – et que l’équipe semble incapable de franchir un cap en l’état ?
Lors de la Draft, les Hornets détiennent le 11ème choix, alors utilisé pour choisir Shai Gilgeous-Alexander. Immédiatement, le meneur est envoyé aux Clippers, qui souhaitaient vivement le récupérer, en échange de Miles Bridges, sélectionné en 12ème position par Los Angeles. Au passage, Charlotte récupère deux seconds tours (2020 en provenance de Cleveland et 2021 des Clippers). Plusieurs interprétations s’ouvrent alors autour de cette décision : les Hornets avaient la possibilité de posséder un back-up à bon potentiel au poste de meneur, ce qui leur a fait défaut avec Michael Carter-Williams au cours de la saison. En choisissant de l’échanger contre Bridges, Charlotte choisit de « sacrifier » cette opportunité pour se renforcer sur les ailes. Les deux postes étaient de toutes manières dans le besoin, et on verra que les Hornets ont plutôt réussi leur plan à ce niveau. A noter qu’en début de deuxième tour, les dirigeants décident de sacrifier leurs seconds choix 2019 et 2023 pour récupérer le 34ème pick des Hawks et sélectionner Devonte Graham, meneur en constante progression après 4 saisons passées à Kansas.
Alors que la Free Agency se profile, Charlotte n’est pas vraiment en position d’attirer de gros poissons. La seule signature marquante, et pas des moindres, sera celle de Tony Parker. En délicatesse du côté des Spurs, qui ne souhaitaient pas accéder à ses requêtes contractuelles mais surtout sportives, le meneur français a tout du bon coup pour les Hornets. Certes vieillissant, il devrait être un back-up solide pour Kemba Walker et amener toute son expérience au sein du roster.
C’est donc par les trades que les dirigeants ont décidé de bouger. Et c’est Dwight Howard, une fois encore, qui fera les frais de la politique sportive de sa franchise. Pourtant auteur d’une bonne saison, le pivot est envoyé à Brooklyn en échange de Timofey Mozgov, Hamidou Diallo (arrière rookie sélectionné au 15ème rang du second tour), un second tour 2021, du cash et une TPE (Traded Player Exception). Avec cette manœuvre, les Hornets récupèrent des tours de Draft certes, ainsi qu’un jeune joueur, mais utilisent surtout Mozgov dans la foulée. En effet, dès le lendemain, un trade entre Orlando, Charlotte et Chicago voit le pivot russe débarquer chez Mickey. Les Hornets se séparent également de Julyan Stone, et récupèrent Bismack Biyombo et deux seconds tours de Draft (ça commence à en faire un paquet !). Le pivot congolais revient dans la franchise qui l’avait drafté en 2011. Finalement, Charlotte a donc échangé Howard contre Biyombo et des seconds tours de Draft.
Pour ce qui est des départs, les Hornets ont laissé filer leurs free agents Michael Carter-Williams, Marcus Paige et Treveon Graham.
Meneurs : Kemba Walker, Tony Parker, Devonte’ Graham
Arrières : Jeremy Lamb, Malik Monk, Dwayne Bacon
Ailiers : Nicolas Batum, Michael Kidd-Gilchrist, Miles Bridges
Ailiers Forts : Marvin Williams, Frank Kaminsky
Pivots : Cody Zeller, Bismack Biyombo, Willy Hernangomez
A première vue, l’effectif est plutôt fourni sur tous les postes. Il reste une place à pourvoir, pour un jeune élément en quête de quelques minutes à l’occasion. Le secteur intérieur est tout de même léger, surtout lorsqu’on rentre dans le détail de chaque cas, comme nous le verrons par la suite. Un effectif plein, mais qui manque de garanties et d’équilibre.
Jeu & Coaching
Avec l’inexpérimenté James Borrego aux commandes, difficile de dire quel sera le jeu des Hornets cette saison. Baigné dans le mouvement de balle des Spurs pendant plusieurs années, Borrego va-t-il tenter de reproduire ce schéma avec sa première équipe en tant que Head Coach ? Au vu des hommes dont il dispose, et si l’on considère que les Hornets seront enfin épargnés par les blessures, l’attaque continuera de s’articuler autour de Kemba Walker et Nicolas Batum. Avec le remplacement de Dwight Howard par Biyombo, Zeller devrait retrouver une place de titulaire si la santé suit. Avec Nico et Kemba, il dispose de deux créateurs, et de plusieurs joueurs mobiles pour se déplacer autour. Lamb et Monk sur le poste 2 sont capables de rentrer leurs tirs, même si les prestations du sophomore seront sans doute scrutées de très près. On connait également la capacité de Marvin Williams à rentrer ses tirs. L’axe Walker-Zeller fonctionnait bien avant les blessures du second, notamment sur les écrans pour créer des espaces.
Les solutions en attaque semblent donc simples : la création à l’aile et à la mène, et des shooteurs autour. Le jeu rapide sera donc peut-être privilégié. On retrouvera d’ailleurs ce schéma en second unit, avec TP qui aura la charge de mener les remplaçants. Malik Monk peut également assurer la création pour aller chercher des shoots ou démarquer ses coéquipiers.
Défensivement, les Hornets se devront d’être solides. Ils ont les armes pour être plus performants que l’an passé, notamment avec la présence de Batum dont la blessure a fait très mal de ce côté du terrain… Sur le banc, TP est limité dans ce registre, et Bridges devra faire ses preuves. Le secteur intérieur du cinq de départ est appauvri dans ce secteur, on y reviendra plus tard.
Quel 5 majeur ?
Il est difficile d’imaginer quel sera le cinq de départ des Hornets. Avec l’arrivée de Borrego, dont on ne sait donc pas grand-chose sur le coaching et les orientations de jeu, c’est bien la pré-saison qui donnera les tendances, avec de multiples essais à venir. Trois joueurs semblent indéboulonnables dans le cinq de départ : Kemba, Batum et Marvin Williams démarreront à priori les matchs. Le poste de pivot devrait être confié à Cody Zeller, lui qui occupait une place de titulaire avant ses blessures à répétition et l’arrivée de Dwight Howard. S’il est épargné par les soucis de santé, Borrego devrait faire de lui son starter, d’autant que son profil est un peu plus complet que Biyombo, pur pivot défenseur et peu utile de l’autre côté du terrain. Si le coach veut s’appuyer sur un pivot avec des mains et un sens du jeu un peu plus poussé, Zeller tient la corde pour être titulaire. Sa connexion travaillée avec Kemba offre des possibilités en attaque, et permet du mouvement pour les shooteurs.
Reste l’épineuse question du poste 2. Trois joueurs peuvent prétendre à une place de titulaire, mais il est difficile de dire qui la mérite vraiment. Jérémy Lamb tiendrait la corde si l’on se fie à ses bonnes performances de la saison dernière. Cependant, il a brillé en tant que sixième homme, et Borrego pourrait être tenté de le maintenir en leader de la second unit. Une intégration dans le cinq de Lamb pourrait déséquilibrer la second unit, qui se retrouverait sans réel leader offensif. Alors, Kidd-Gilchrist va-t-il conserver sa place de titulaire ? Rien n’est moins sûr, l’arrière restant sur une saison compliquée, avec une sortie du cinq réclamée par les fans. Incapable au tir, peu utile dans la circulation de balle, il peut très clairement craindre pour sa place, d’autant que son coach a bien évoqué cette possibilité. Reste donc Malik Monk, décevant lui aussi la saison dernière comme nous l’évoquions déjà. Cependant, le jeune arrière aura certainement sa chance, et pourrait voir son temps de jeu augmenter. A lui de prouver qu’il peut vraiment prétendre à une place de titulaire.
Kemba Walker – Jeremy Lamb – Nicolas Batum – Marvin Williams – Cody Zeller
Pour le moment, on peut donc estimer que Lamb est le favori pour démarrer les matchs à côté de Kemba Walker. Monk serait donc son remplaçant, tandis que Frank Kaminsky se chargera de suppléer Batum au poste d’ailier. Kaminsky a su montrer de belles choses la saison dernière, et pourrait gratter quelques minutes supplémentaires : s’il est ailier-fort de formation, Borrego le testera surement sur les deux postes avec des combinaisons différentes. Kidd-Gilchrist, s’il poursuit ses performances insuffisantes, pourrait bien voir son temps de jeu diminuer, et passer derrière Monk et Kaminsky sur les postes 2 et 3. Surtout depuis que les Hornets ont acquis Miles Bridges lors de la Draft. Ailier de formation, il peut très bien évoluer au poste 4 du haut de ses 2m08 et avec ses qualités athlétiques. Il pourra alors faire partie de la rotation sur les deux postes, et accompagner un secteur intérieur composé de Willy Hernangómez et Bismack Biyombo. A la mène, c’est bien évidemment TP qui sera charger de suppléer Walker.
Forces du roster
Comme évoqué plus haut, les atouts de cet effectif restent bien évidemment ses créateurs. Kemba Walker sort d’une nouvelle saison de haute volée malgré les rumeurs de trade incessantes autour de lui, et Nicolas Batum, lorsqu’il est en bonne santé, a toutes les qualités pour mener le jeu des siens et distribuer la gonfle.
Autour d’eux, la panoplie de shooteurs mobiles dont dispose Borrego doit permettre un mouvement de balle rapide et intéressant, avec des fenêtres de tirs exploitables par les Monk, Lamb et compagnie. Sur le banc, TP reste un excellent meneur de jeu au sens strict du terme, et Monk est tout à fait capable de créer ses tirs. Déjà 13ème Offensive Rating la saison passée malgré les blessures, les Hornets possèdent les atouts sur la base arrière et les ailes pour faire parler la poudre. Les starters comme les remplaçants des postes 1 à 3 peuvent apporter des points ou de la création, quand ce n’est pas les deux. A l’exception de MKG, certes. Les postes 1 à 3 sont fournis en quantité comme en qualité, permettant des rotations intéressantes et maintenant un niveau de compétitivité élevé sur le parquet.
Faiblesses du roster
En revanche, c’est le secteur intérieur qui pose problème pour les Hornets.
Que ce soit dans le cinq de départ ou sur le banc, l’équilibre n’est pas vraiment de mise. La raquette Williams-Zeller offre certes des perspectives offensives intéressantes, Williams étant capable de rentrer des tirs et Zeller de créer des espaces grâce à ses mouvements sans ballon. En revanche, défensivement, on a connu franchement plus solide. Surtout, on espère pour les Hornets que Zeller sera enfin épargné par les pépins physiques, lui qui sort de deux saisons plus que délicates. S’il venait à se blesser de nouveau, c’est vraisemblablement Biyombo qui prendrait sa place. Pour le moment, le pivot congolais devrait débuter sur le banc, aux côtés de Willy Hernangómez. L’espagnol sort d’une saison difficile, et il n’est pas certain de le voir s’affirmer comme une arme offensive de choix en sortie de banc. D’autant qu’il n’est pas un ailier fort, même s’il est plus capable d’évoluer à ce poste que Biyombo. Miles Bridges aura peut-être une carte à jouer sur ce poste si Hernangómez continue de décevoir.
Le joueur clé : Nicolas Batum
Évidemment, Kemba Walker est le leader de l’équipe. Mais Batum en est le dépositaire du jeu, et sa tendance à être irrégulier fait de lui la « variable » des Hornets. Son absence pour blessure l’a montré la saison dernière : lorsqu’il n’est pas là, l’attaque des siens tourne moins bien, et Kemba doit assumer seul la création, ce qui impacte son scoring. Et s’il est en méforme, les conséquences sont pires encore, car il peut agir négativement sur le jeu des Hornets. On a pu le constater avec son tir l’an passé. En revanche, si Batum est en forme et régulier, il décharge Walker de la création, et fait tourner l’attaque de Charlotte en impliquant tous ses coéquipiers. Facilitateur de jeu, bon défenseur, il tire les siens vers le haut et accélère l’intégration des nouveaux joueurs lorsqu’il est présent et opérationnel. Un Batum en forme, c’est une ligne de stats en 12-5-5 qui peut venir fleurir votre cinq majeur aisément, et les Hornets ne refuseraient pas une telle aide.
Mention bien sûr pour Kemba Walker. Il est le Franchise Player, le meilleur scoreur de l’histoire des Hornets, la star de l’équipe. En fin de contrat l’été prochain, il aura à cœur de montrer à nouveau le joueur qu’il est, et la saison de Charlotte repose en grande partie sur son meneur. Attention à la saison du monsieur, qui pourrait noircir les feuilles.
La problématique de l’équipe : quelles ambitions à l’aube d’une saison déterminante ?
Les Hornets sont dans une situation sportive peu évidente à négocier. Le contrat de leur Franchise Player Kemba Walker s’achève l’été prochain, et nul ne sait quelle sera la décision du meneur. Sans lui, l’effectif devient celui d’une équipe en fin de classement, et n’auraient à priori aucune chance d’espérer quoique ce soit en fin de saison régulière.
Dans ce cas, quel doit être le véritable objectif des Hornets ? Anticiper un départ de leur star sans aucune compensation, et donc entamer dès aujourd’hui une reconstruction en allant chercher un haut pick de Draft ? C’est une possibilité, mais probablement pas la meilleure pour retenir Kemba. Non, Charlotte doit gagner des matchs, retrouver son jeu, et montrer à son leader qu’il peut avoir les Playoffs pour objectif des prochaines années. Avec Batum à son meilleur niveau et Cody Zeller en forme, les Hornets peuvent réaliser une bonne saison, malgré un manque d’équilibre et de complémentarité dans certains secteurs.
Pronostic
9eme à l’Est, entre 35 et 40 victoires.
Ce sera compliqué d’aller cherche une place en Playoffs pour les coéquipiers de Walker et Batum. Si les deux hommes sont en forme et entraînent l’effectif derrière eux, Charlotte peut espérer accrocher le bon wagon dans une Conférence Est qui offre plus de chances. Il faudra rivaliser avec des équipes comme le Heat ou les Pistons, tout en se construisant une nouvelle identité de jeu avec Borrego aux commandes… Et espérer que les blessures ne viendront pas perturber les joueurs importants. L’aspect défensif sera primordial, et les Hornets semblent un peu juste de ce côté du terrain, notamment à l’intérieur. Cela fait beaucoup d’obstacles pour les frelons, que nous voyons…
L’avis des comptes FR : @Hornets_France & HornetsFR
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