Si il y a bien une place peu enviable en NBA, c’est celle du ventre mou. Et Detroit y est bien enfoncé. Alors certes, les Pistons ont, l’année dernière, atteint les Playoffs pour la deuxième fois seulement de la décennie. De quoi donner un peu d’émotions à des fans qui en manquent cruellement. Mais que ce fut dur. Une saison plus que poussive, malgré la première année complète de Blake Griffin sous les couleurs de la franchise, pour accrocher finalement un bilan équilibré et une huitième place, synonyme de sweep face aux Bucks.
Pourtant, Griffin a joué une saison presque complète (75 matchs), pourtant Drummond a sans doute produit la meilleure saison de sa carrière, pourtant ils sont allés chercher le coach de l’année en titre l’été précédent en la personne de Dwane Casey, et pourtant Reggie Jackson a, pour la première fois de sa carrière, joué l’intégralité de la saison. Pas d’excuses, donc, pour cet effectif dont le plafond semble bien être une défaite au premier tour des Playoffs.
Le problème, c’est que les Pistons semblaient un peu « coincés » avec cet effectif. Des retouches furent bien sur possibles, notamment sur les ailes, où l’équipe manquait cruellement de shooting (et même de talent tout court, à vrai dire), en étant la 23ème équipe de la ligue derrière la ligne. Mais au sortir de la saison 2018/2019, la question semble bien être de savoir si les Pistons sont capables de construire une équipe capable de faire un run en Playoffs, alors que leur deux meilleurs joueurs sont des intérieurs ? Dans la NBA moderne, on est en droit de se le demander.
Résumé de l’été
Dans l’optique de régler leurs soucis sur les ailes, les Pistons ont d’abord profité de l’opportunité qu’offraient les Bucks, qui voulaient absolument se débarrasser du contrat de Tony Snell, et proposaient leur choix de draft (30) comme appât. Detroit mort à l’hameçon et enverra Jon Leuer aux Bucks, qui sera coupé dans la foulée. Ils récupèrent un joueur de périmètre qui peut défendre, et shooter de loin (38,2% en carrière), un profil qui manquait cruellement la saison dernière.
Dans la foulée, la franchise du Michigan draft le français Sekou Doumbouya. Attendu un peu plus haut, les Pistons n’auront pas laissé passer ce potentiel. Un français dans le top 15 de la Draft cela reste un événement, et l’on suivra donc bien sûr de près son évolution. Du coté de la franchise, c’est avant tout un pari sur l’avenir, tant il est difficile d’imaginer le frenchy (qui aura 19 ans en décembre) briller dès cette année. Gros physique, c’est la première qualité qu’il devrait apporter en NBA, sur les postes 3 et 4. Beaucoup d’aspects, notamment le mental, sont à travailler mais le potentiel est bien là. On a hâte de voir Sekou sur le terrain, même si la patience semble être le maître mot. Après de multiples trades, Detroit a également choisi deux fois au second tour : Le lituanien Deividas Sirvydisit, un poste 3/4 qui restera en Europe pour l’instant, et Jordan Bone, un meneur junior issu de l’université de Tennessee, qui a été signé en two way contract. Rien de transcendant, à priori.
En ce qui concerne la Free Agency, elle a commencé par une petite surprise, avec la signature très rapide de Derrick Rose, pour deux ans et 15 millions de dollars. Avec le départ d’Ish Smith, l’équipe avait besoin d’un back up meneur, et, s’ils récupèrent le Derrick Rose de l’année dernière, cela semble un bon deal. Motor City avait cruellement besoin de création à l’arrière et sur le banc et si l’ancien MVP garde la santé, il pourrait régler bien des problèmes, ses 18 points par match l’année dernière en témoignent. Pour compléter le poste, Tim Frazier pose également ses valises à Detroit. Plus important, ils sont allés chercher Markieff Morris pour à peine plus que le minimum. Avec Derrick Rose, il sera chargé d’animer le banc, dans un rôle de back-up de Blake Griffin. Si sa fin de saison du coté du Thunder laissait à désirer, Markieff a déjà prouvé qu’il pouvait être un très bon role player, apportant lui aussi du shooting. Enfin, l’équipe a ajouté Joe Johnson il y a deux jours, qui vient amener profondeur et shooting sur les ailes, poursuivant toujours le même objectif.
Alors qu’on aurait pu s’attendre à quelques trades (notamment autour de Reggie Jackson), les Pistons sont, pour le moment en tout cas, restés calmes. Pas de folies, mais un recrutement malin qui vient renforcer les points faibles de l’équipe.
Roster
Meneurs : Reggie Jackson, Derrick Rose, Tim Frazier, Jordan Bone (two-way)
Arrières : Bruce Brown, Luke Kennard, Langston Galloway, Khyri Thomas
Ailiers : Tony Snell, Joe Johnson, Svi Mykhailiuk, Sekou Doumbouya, Louis King (two-way)
Ailiers Forts : Blake Griffin, Markieff Morris
Pivots : Andre Drummond, Thon Maker
Si l’ossature (Griffin, Drummond, Jackson) reste la même, le management a apporté pas mal de sang neuf, notamment sur le banc. L’effectif a gagné en profondeur cet été, avec au moins neuf joueurs qui ont prouvé au niveau NBA. Reste à voir si cela suffira à combler les limites affichées l’année dernière.
Jeu et Coaching
Pour cela, les Pistons compteront toujours sur Dwane Casey, l’ancien coach de l’année. L’année dernière celui-ci a consolidé (sans vraiment révolutionner) la défense des écrous, mais les systèmes offensifs enquelque peu à désirer. D’ailleurs, les exploits de Nick Nurse, qui lui a succédé de l’autre coté de la frontière, peuvent laisser perplexe sur les réelles qualités du tacticien. Il n’avait sans doute pas les joueurs qu’il aurait aimé avoir pour faire tourner à plein régime l’effectif, mais cette année 2 à la tête des Pistons ressemble tout de même à un bon test pour lui.
Cette année, nous l’avons dit, plus de shooteurs pour entourer les deux intérieurs stars, et notamment Blake Griffin que l’on devrait encore retrouver en plaque tournante de l’attaque de Detroit. Un peu de spacing pour créer des espaces, et ainsi plus de lignes de pénétration pour l’ancien des Clippers ne devrait pas faire de mal.
On devrait vraisemblablement retrouver Griffin avec beaucoup de ballons au poste haut, en créateur, et du mouvement autour de lui. Quand Drummond sera sur le banc, il est assez probable de retrouver l’ailier fort dans un rôle de pivot (surtout à la vue du manque de profondeur sur le poste), pour des séquences de small ball qui pourraient être intéressantes.
Drummond peut-il devenir un joueur efficace au poste bas ? Le pivot assure avoir bosser cet aspect du jeu tout l’été, espérons que ce soit le cas, tant son physique permettrait d’obtenir nombre de points facile s’il avait les moves nécessaires pour scorer efficacement depuis cette position.
Enfin, avec les arrivées de Derrick Rose et Joe Johnson, c’est deux extérieurs spécialistes de l’isolation qui intègrent la rotation, de quoi peut-être apporter un peu de variété.
Quel 5 majeur ?
Trois spots sont à peu près assurés : le poste 1 pour Reggie Jackson (malgré la hype autour de Rose, il est assez improbable de le voir démarrer les matchs), et les postes intérieurs pour Griffin et Drummond. Les postes 2 et 3 sont un peu plus ouverts à la concurrence. C’est le rookie Bruce Brown qui avait été choisi pour terminer la saison dernière avec le poste d’arrière titulaire. Préféré à Kennard ou Galloway avant tout pour sa défense et sa capacité à couvrir les errements de Jackson dans ce domaine, il est assez probable que le schéma ne change pas cette année, en début de saison tout au moins. Au poste 3, l’arrivée de Joe Johnson vient apporter un peu de concurrence mais l’on devrait tout de même retrouver Tony Snell en titulaire.
Reggie Jackson – Bruce Brown – Tony Snell – Blake Griffin – Andre Drummond
Derrière, un trio Rose-Kennard-Morris devrait mener le banc. Joe Johnson semble le mieux à même d’aider ce trio, même si son âge devrait permettre à Galloway de gratter des minutes. Et Thon Maker complétera, un peu par défaut, ce deuxième cinq.
Forces de l’effectif
La principale force est évidente, je ne vous apprends évidemment rien en parlant du secteur intérieur, où l’on fait difficilement mieux dans la ligue. Talent et complémentarité, sur le papier tout est là pour dominer la ligue. Andre Drummond est l’un des tout meilleurs rebondeur au monde, et Blake Griffin, à son top niveau, est tout simplement un des meilleurs joueurs de sa conférence. Même si le potentiel,réel de cette paire peut prêter à débat, nous y reviendrons, les Pistons continuerons de s’appuyer sur le scoring et la défense intérieure qu’ils amènent.
Paradoxalement, l’arrivée de coach Casey l’été dernier, connu pour ses principes défensifs, n’a pas coïncidé avec une upgrade du coté défensif du terrain. 10ème défense de la ligue en 2018, Detroit a terminé l’exercice précédent à la 12ème place. Une prestation malgré tout solide qui devrait être confirmée cette saison, l’arrivée de Snell devrait d’ailleurs faire du bien pour tenir les meilleurs ailiers scoreurs de la ligue, et le totem Drummond devrait faire son travail à l’intérieur. Les problèmes au niveau du poste 1 sont toujours présents, mais Brown a montré beaucoup de potentiel pour combler les lacunes (il ne serait d’ailleurs pas surprenant de la voir reprendre la place de meneur titulaire en cas de départ de Jackson). Detroit a bien les armes pour étouffer ces adversaires, et devra s’appuyer dessus.
Enfin, la bonne nouvelle pour les Pistons, c’est qu’ils ont su améliorer leurs points faibles. De là à parler de points forts, la marche est peut-être haute, mais les problèmes qu’ils ont connus l’année dernière sont en partie comblés par le recrutement estival. Le shooting, les problèmes de taille sur les ailes, ou à la création sur les lignes arrières, devraient s’améliorer avec les arrivées de Snell, Morris et Rose.
Faiblesses de l’effectif
Tout d’abord, si nous avons parlé de secteur intérieur comme de la force principale de cette équipe, il y a quelques bémols à apporter à ce constat. Déjà, l’année dernière, Detroit n’était que la 18ème équipe de la ligue au rebond. Quand on a une machine à rebonds comme Drummond, ce n’est pas normal et c’est un point à surveiller. Les arrivées de Tony Snell, qui n’est pas un manche dans le domaine, et de Markieff Morris devraient aider, mais les Pistons doivent absolument faire beaucoup mieux pour espérer s’imposer comme une place forte de l’Est. Morris, justement, est la seule rotation intérieure de bon niveau. Thon Maker est encore jeune et peut progresser, mais sur ce qu’il a montré jusqu’à présent, difficile d’en attendre beaucoup de lui. La profondeur dans ce secteur (surtout quand on connait l’historique au niveau de la santé de Blake Griffin) est assez inquiétante.
En ce qui concerne les lignes arrières, Reggie Jackson… est un problème à lui tout seul. Si il a, l’an passé, signé la meilleure année depuis la signature de son contrat, cela reste un joueur à l’efficacité très limité, et proche du néant du coté défensif du terrain. Et son salaire pèse lourd dans les finances de la franchise. La bonne nouvelle, c’est qu’il entre dans sa dernière année de contrat, et nul doute que le GM Ed Stefanski fera tout pour s’en débarrasser avant la trade deadline. Le poste 2 fut également un problème l’année dernière, et celui-ci n’a pas été réglé. La bonne nouvelle, c’est que Kennard, Brown et Thomas sont encore très jeunes et peuvent donc progresser. La mauvaise, c’est que cela risque d’être encore un peu court pour cette année, à moins qu’un des trois joueurs cités explose réellement, et pourquoi pas, d’ailleurs, Luke Kennard.
Le joueur clé : Luke Kennard
Beaucoup de choix possibles pour ce spot de joueur clé, mais Kennard semble être le candidat idéal à une breakout season. Le produit de Duke, qui entre dans sa troisième année, a vécu un début de carrière en dents de scie, pas toujours en adéquation avec sa place à la draft (12). Gêné par les blessures en début de saison dernière, et souvent hésitant à prendre ses responsabilités, il a joué 63 matchs, la quasi totalité en sortie de banc, pour un peu moins de 10 points par match. Mais plus important, il a terminé la saison sur les chapeaux de roue. En effet, entre le 8 février et la fin de saison, l’arrière a atteint 11,8 points de moyenne, à des pourcentages très corrects : 45% au total, et 43,3% de loin. Il a semblé prendre une autre dimension, notamment à la création, devenant solide dans le domaine dans une second unit qui en avait cruellement besoin. Ses efforts furent récompensés en Playoffs, où il a bouclé sa série contre Milwaukee à 15 points de moyenne, terminant même meilleur marqueur de son équipe lors des deux premiers matchs.
Des signes encourageants donc, à l’aube d’aborder une année décisive pour la suite de sa carrière. Si Luke pouvait confirmer ces bonnes performances, ne plus hésiter à shooter et devenir la menace qu’il doit être, cela enlèverait une belle épine du pied des Pistons, qui trouverait alors enfin un scoreur consistant au poste 2, même si cela doit être en sortie de banc.
La problématique de l’équipe : La paire Griffin/Drummond peut-elle dominer ?
Sur le papier, c’est une des, si ce n’est la meilleure paire d’intérieurs de la ligue. Pourtant, au vu de la saison dernière, on est en droit de se demander si ils peuvent réellement le prouver sur le terrain. Sans remettre en cause le talent des deux, c’est la complémentarité, et la capacité à gagner beaucoup de matchs avec cette configuration d’effectif, qui est mise en cause.
Encore une fois, le supporting cast n’était pas forcément des plus efficaces l’année dernière, laissant la place au bénéfice du doute. Avec les recrues, et la progression des jeunes arrières, les excuses vont s’amincir pour la paire d’intérieur qui se doit de faire mieux que l’an passé.
En cas de nouvelle contre-performance, attention au chamboulement d’effectif. Les Pistons ont le calendrier le plus facile de la ligue jusqu’au All-Star Game (et logiquement le plus dur passé cette date), si l’équipe végète aux alentours de la huitième place à ce moment là, ne soyez pas surpris si vous voyez Stefanski s’activer sur le marché des transferts, et dans cette perspective, comment ne pas s’inquiéter pour Andre Drummond…
Pronostic
8ème à l’Est (entre 37 et 42 victoires)
Si l’on regarde le talent présent dans l’effectif, les Pistons peuvent sans doute espérer mieux qu’une huitième place. Sauf qu’il y a la réalité du terrain. Et l’expérience de l’année dernière nous invite à beaucoup de prudence. Ses concurrents de l’an passé (Heat et Nets notamment) se sont renforcés, et l’on devrait retrouver Detroit de nouveau cravacher pour arracher un spot en Playoffs. Si les blessures laissent l’équipe tranquille, cela devrait pouvoir se faire sans trop de problèmes. Dans le cas contraire en revanche, attention à la désillusion…
L’Avis des Compte FR – @PistonsFR (site : pistonsfr.com) et @DetPistonsFR
Quel bilan tires-tu de la saison passée ?
@PistonsFR : La saison dernière a été assez difficile à analyser. Le bon début des Pistons n’était pas leur vrai niveau, tout comme leur horrible mois de décembre qu’ils ont achevé à la 11ème-12ème place à l’Est. On parle là d’une équipe qui était borderline Playoffs mais pas plus. D’ailleurs, c’est bien au 82ème et dernier match que Detroit s’est finalement qualifié. Malheureusement le 1er tour contre les Bucks s’est déroulé sans Blake Griffin, revenu trop tôt de sa blessure pour sauver l’équipe. C’est réellement dommage parce Reggie Jackson arrivait enfin en pleine forme physique et que Luke Kennard explosait au meilleur moment. On regrette assez amèrement que le Playoffs push des Pistons ne se soit pas un peu mieux passé, avec une 7ème ou une 6ème place par exemple.
@DetPistonsFR : Le bilan est mitigé sur différents plans. Un paradoxe collectif est assez clair : d’un côté on a retrouvé les Playoffs donc l’objectif fut rempli mais c’était bien plus compliqué que prévu. Comme d’habitude, il y a eu des hauts et des bas. Une saison où nous sommes passés par toutes les émotions possibles. Individuellement, on retient surtout la saison de Blake Griffin monstrueuse, la meilleure saison en carrière de Andre Drummond également et le bon retour de Reggie Jackson qui a joué tous les matchs de la saison.
Es-tu satisfait de l’été de la franchise ?
@PistonsFR : Aimerais-tu voir d’autres changements d’ici la trade deadline ? Il faut comprendre une chose : Detroit n’a pas d’argent. La franchise n’a donc pas d’autres choix que de tenter des paris, ce qu’elle a fait cet été. Derrick Rose, Markieff Morris, Tim Frazier et donc Joe Johnson récemment vont devoir faire mieux que Pachulia, Calderon ou GRIII. Pas une mission trop compliquée. Si D-Rose confirme son revival initié à Minnesota, si Keef se met à imiter la production de son frère ou si Iso Joe poursuit comme en Big 3, les Pistons auront quelques cartouches de plus. Donc dans la conjoncture actuelle, il aurait été plus difficile de faire mieux. Je n’ai pas parler de Sekou Doumbouya puisque, même si je suis vraiment très content de sa draft, il a encore tout à apprendre et sera probablement une bonne partie de la saison en couveuse en G-League.
@DetPistonsFR : Étant donné notre situation financière, l’inter-saison est sur le papier plutôt bonne. Quelques moves discrets dans l’ombre qui ne font pas beaucoup de bruit mais si on compare les deux rosters celui de cette année est bien meilleur. Ish Smith (que nous adorions certes) est remplacé par Derrick Rose, un bien meilleur talent et un vrai sixième homme (sans blessure on l’espère). Jon Leuer (qui jouait aucun match mais touchait 11 millions) a été échangé par Tony Snell, même contrat certes mais sur un poste désert à Detroit et probablement titulaire, on a bien rentabilisé cette échange. Markieff Morris aussi apportera des solutions pour faire souffler Blake Griffin qui était trop seul sur le poste 4. Draft rêvé presque utopique avec un diamant à pôlir comme Sekou. Et un peu plus d’expériences avec Joe Johnson. Vraiment belle intersaison. Pour la Deadline, on verra surtout nos résultats car beaucoup de joueurs sont en contract year à Detroit dont Jackson et Drummond.
Quelles sont tes attentes pour la saison prochaine ? Quel est l’objectif ?
@PistonsFR : Pour la 2ème saison complète de Blake Griffin à Detroit, les Pistons doivent au minimum se qualifier pour les playoffs. Cette 6ème place est loin d’être inaccessible : les équipes ont beaucoup changé et vont avoir besoin d’une période d’adaptation, là où les Pistons poursuivent sur le même noyau de joueur. Derrière Milwaukee, c’est plutôt ouvert : Celtics, Sixers, Celtics, Pacers, Raptors et Heat semblent plus forts mais ils ont beaucoup de choses à prouver également. Après il suffit d’une blessure de Blake Griffin pour oublier toute ambition. L’objectif est indéniablement de se qualifier pour les playoffs, un peu avant le dernier match si possible et enfin gagner un match. Ca fait quand même 12 ans que Detroit n’arrive plus à gagner au moins une fois en post-season…
@DetPistonsFR : Les attentes sont simples : redécrocher un ticket pour les Playoffs et cette fois-ci avec la manière. Pas une huitième place décrochée à l’arrache lors du Game 82 contre NY. Une 5/6eme place en espérant passer un tour, au moins gagner une rencontre.