La reprise NBA approche, et si nous avons déjà parlé de chaque équipe, il est aussi temps de se pencher sur l’un des sujets les plus débattus chaque saison : les trophées NBA. Tous les ans, la NBA distribue un certain nombre de statuettes ardemment disputées par les têtes d’affiche de la grande ligue. Dans cet article, nous allons nous pencher sur celui qui récompense le joueur qui, pour sa première saison dans la Grande Ligue, a affiché les plus belles promesses : le Rookie Of the Year.
Que dire sur ce trophée ?
Le trophée de Rookie Of the Year est peut-être celui où il existe le moins de règles tacites dans son attribution. Il vient récompenser le meilleur jeune joueur de la saison et, à cet égard, il semblerait que seules les statistiques comptent. En effet, les résultats collectifs n’influencent que très peu, voire pas du tout, le résultat final. Luka Doncic, le tenant du titre, est ici pour nous le rappeler, lui qui a terminé la saison dernière avec 33 petites victoires sous le maillot des Mavericks. L’Histoire récente – celle du vingtième siècle – nous permet de rapidement dresser le portrait robot du rookie de l’année.
Sans surprise, depuis qu’Elton Brand et Steve Francis ont soulevé, ensemble, le fameux trophée en 2000, le rookie de l’année a toujours été titulaire indiscutable de sa franchise. Toujours ? Non ! Un jeune joueur vient ici perturber une affirmation qui semblait pourtant couler de source. Si, sur les vingt dernières années, les rookies de l’année ont en moyenne disputé 76 rencontres de saison régulière (73 rencontres en tant que titulaire et 35 minutes de jeu, toujours en moyenne), Malcolm Brogdon vient donner un coup de pied dans la fourmilière des préjugés. Le nouveau joueur des Pacers, drafté en 36ème position de la cuvée 2016 par les Bucks de Milwaukee, a ainsi soulevé le trophée de ROY en ayant seulement commencé vingt-huit rencontres sur le parquet. Les quarante-sept autres de sa saison régulière, il les a débutés sur le banc des remplaçants.
Le cas de Brogdon est néanmoins unique au vingt-et-unième siècle. C’est ainsi le seul joueur drafté au second tour (c’est-à-dire au-delà de la trentième position) a avoir décroché, en fin de saison, le trophée de meilleur rookie. Pour être tout à fait transparent, il convient de préciser que la cuvée de draft 2016 s’est révélée particulièrement faiblarde. Certes, plusieurs joueurs ont fait leurs preuves (Jamal Murray et Brandon Ingram figurent tous les deux dans les prétendants au trophée de meilleure progression), mais hormis Ben Simmons, blessé lors de la saison 2016 – 2017, aucun joueur n’a démontré pour l’heure des capacités de franchise player.
Les blessures, parlons-en rapidement ! Il arrive parfois qu’un joueur fasse une première saison blanche. Dans ce cas, s’il n’a pas posé un orteil sur le parquet, il sera éligible au titre de rookie de l’année de la saison suivante. Ainsi, par le mot “rookie”, on entend tous les joueurs qui n’ont jamais évolué en NBA, qu’ils aient été fraîchement draftés ou non. Ainsi, Ben Simmons, sélectionné en tant que first pick par Philadelphie en 2016, a été élu meilleure rookie en 2018. De la même manière, Blake Griffin a passé l’intégralité de la saison 2009 – 2010 sur le flanc, avant d’être élu meilleur débutant de la saison en 2011.
Dernières statistiques avant de présenter les favoris au trophée pour la saison 2019 – 2020 : sur les vingt dernières saisons, un first pick a soulevé le trophée de ROY à huit reprises (Elton Brand en 2000, Lebron James en 2004, Derrick Rose en 2009, Blake Griffin en 2011, Kyrie Irving en 2012, Andrew Wiggins en 2015, Karl-Anthony Towns en 2016 et Ben Simmons en 2018). Mieux encore, le trophée n’a échappé à un membre du top 3 de la draft qu’à huit occasions au cours de cette période (Mike Miller en 2001 (5ème position), Amar’e Stoudemire en 2003 (9ème position), Chris Paul en 2006 (4ème position), Brandon Roy en 2007 (6ème position), Tyreke Evans en 2010 (4ème position), Damian Lillard en 2013 (6ème position), Michael Carter-Williams en 2014 (11ème position) et Malcolm Brogdon en 2017 (36ème position)) ! C’est dire si, globalement, les recruteurs ont eu le nez fin. Ou que les jeunes joueurs ont tenu leur rang, au choix.
Fin des présentations, place désormais aux cinq favoris pour la saison 2019 – 2020.
Les favoris
A la lecture du profil type du rookie de l’année (énormément de matchs disputés et fort temps de jeu), il est toujours compliqué de déterminer quels seront les jeunes joueurs qui auront, dès le jour 1, la confiance de leur coach respectif. Pour certaines nouvelles têtes d’affiche de la NBA, qui seront naturellement présentées ci-dessous, il n’y a pas à se poser de questions, tant il parait certains qu’elles auront un rôle immédiat. Pour d’autres, il s’agit ici de faire un pari sur l’avenir.
5ème : Darius Garland (Cleveland Cavaliers, drafté en 5ème position)
Ne nous voilons pas la face : si Darius Garland fait parti de ce top, c’est principalement parce qu’il a une place de titulaire quasiment assurée au sein de l’effectif des Cavaliers. Attention, l’idée ici n’est pas de nier le potentiel du bonhomme. Garland, c’est le meilleur handle de la draft 2019. Il n’est pas loin d’en être le meilleur shooteur également, lui qui tournait à 47,5 % derrière l’arc la saison passée, au sein de la faculté de Vanderbilt (en 5 rencontres).
Sa palette offensive pourrait faire de lui la seconde option offensive des Cavaliers, derrière Kevin Love. A ce titre, il ne serait pas forcément étonnant de le voir scorer sa petite treizaine de points, tout en envoyant quelques caviars à ses copains. S’il reste en forme physiquement (confer infra), gageons que ses performances le mettront, un jour où l’autre, dans la course au titre de rookie de l’année. A moins que l’un des quatre lascars ci-dessous ne décident de tuer la concurrence ?
Ce qui pourrait l’handicaper : Combo guard, Garland devra partager le backcourt des Cavs avec le désormais sophomore Collin Sexton, qui a montré quelques belles choses dans le marasme de Cleveland la saison passée. A cet égard, s’il aura forcément la balle en main, il devra surtout la partager avec son compère meneur. Au-delà, à n’en point douter, Kevin Love devra être alimenté en ballon, lui qui dispose de l’opportunité de tourner en 22 / 10 la saison prochaine, tant l’attaque de Cleveland semble intégralement tourner autour de lui.
Pour terminer, indiquons que la santé de Garland fait figure d’un grand point d’interrogation, lui qui n’a joué que cinq rencontres universitaires la saison passée (ménisque, dos …).
4ème : Jarrett Culver (Minnesota Timberwolves, 6ème position)
Si Jarrett Culver a posé son baluchon du côté de Minneapolis, c’est que les dirigeants des Wolves le souhaitaient vraiment ! Alors que les balles de ping-pong n’ont pas été clémentes lors de la lottery (11ème place pour les loups), Minnesota est parvenu à grimper dans la hiérarchie le soir de la draft, en envoyant le pick 11 et Dario Saric du côté de Phoenix, en échange du choix numéro 6. Vous l’aurez compris, avec celui-ci, c’est l’ancien arrière de Texas Tech qui fut sélectionné.
Après deux saisons à la fac, dont une deuxième de très bonne facture (défaite en finale de la march madness), Culver est un 2 – 3 de 2m00 et quelques 90 kilos. Il est un diamant encore un peu brut, qui ne pourra pas forcément démontrer son entier potentiel dès le jour 1 en NBA. C’est aussi ce qui est encourageant dans son profil : il est déjà très fort (mental, QI basket au-dessus de la moyenne …) et pourtant encore tellement perfectible (tir, handle …).
Néanmoins, au vu de la concurrence sur le poste 2 du côté de Minnesota, Culver a une belle carte à jouer, en gagnant immédiatement sa place de titulaire. Il semblerait d’ailleurs que les premières informations du training camp soient plus que flatteuses pour le jeune joueur, dont l’intégration au roster est manifestement une franche réussite.
Ce qui pourrait l’handicaper : Le collectif des Wolves n’est pas des plus rutilants, mais il y a tout de même deux joueurs payés à prix d’or. Pour l’un d’entre eux, c’est infiniment mérité : Karl-Anthony Towns est l’un des meilleurs pivots de la Ligue. Pour l’autre, Andrew Wiggins … ne tirons pas sur l’ambulance. Ce qu’on veut dire ici, c’est qu’autour de ces joueurs, qui monopoliseront la gonfle, Culver risque d’avoir beaucoup de mal à se faire remarquer par les votants. Il pourrait avoir un rôle défensif important, ainsi qu’une position de catch & shooteur pas forcément évidente. De quoi l’éloigner irrémédiablement du titre de rookie de l’année ? Peut-être pas.
3ème : Ja Morant (Memphis Grizzlies, drafté en 2ème position)
Ja Morant est un meneur supersonique, tout droit issu de la petite faculté de Murray State, sous les couleurs de laquelle il a évolué deux saisons. La seconde d’entre-elles a d’ailleurs été une franche réussite, au point de voir les Grizzlies de Memphis se positionner sur son curriculum vitae dès le lendemain de la lottery. Âgé de 20 ans tout juste, Morant est certainement le meilleur passeur de cette cuvée de draft. Il a ainsi terminé sa deuxième année universitaire en double-double points / passes décisives : 24,5 points, 5,7 rebonds, 10 passes décisives, 1,8 interceptions et 0,8 contre en 36,6 minutes de moyenne.
Relativement grand pour son poste (1m90), bien qu’extrêmement gringalet (même pas 80 kilos sur la balance), Morant est un accélérateur à particule. Avec lui balle en main, up tempo garantit. Jaren Jackson Jr et consorts devront galoper pour suivre la flèche Morant. Vision du jeu, qualités athlétiques dingues, Morant a tout pour devenir un attaquant d’exception en NBA.
A l’instar de ce que nous ferons remarquer pour R.J. Barrett et Zion Williamson, Morant aura surtout l’avantage souvent la balle en main. Libre à lui de distribuer, de pénétrer, voire même de dégainer à longue distance, même si cela ne semble pas être, pour l’heure, son atout majeur (36,3 % de loin en 5 tentatives par rencontre).
Ce qui pourrait l’handicaper : Ja Morant, tout athlétique soit-il, semble être un véritable plot en défense. Si, nous le savons, il ne faut pas forcément être un défenseur d’élite pour prétendre au titre de rookie de l’année (en témoigne cette année le titre de Doncic et la seconde place de Trae Young), il sera forcément exposé dès que l’adversaire aura la gonfle. Et lorsqu’il devra évoluer face à des meneurs surathlétiques comme la NBA en connait (Westbrook, Conley … voire LeBron, qui semble être projeté au poste 1), nul doute que Morant perdra immanquablement de l’énergie pour éviter de passer pour le perdreaux de l’année. Une énergie qui risque de lui manquer lorsqu’il faudra, à lui tout seul, organiser l’attaque des oursons.
2ème : R.J. Barrett (New-York Knicks, drafté en 3ème position)
Barrett, le nouvel enfant prodige de New-York ? Si tout se goupille correctement, les fans des Knicks, qui souffrent le martyr depuis le trade de Patrick Ewing (certains appelleraient cela le karma), viennent peut-être de trouver leur nouvelle coqueluche. Longtemps projeté au sommet de la draft 2019, R.J. Barrett a finalement glissé au troisième rang de celle-ci, faisant les frais des prestations majuscules de Williamson et des besoins spécifiques des Grizzlies, qui cherchaient à préparer l’après Mike Conley.
Cela n’est pas pour déplaire au principal concerné. R.J. Barrett, s’il a forcément des défauts, présente la qualité majeure de posséder un mental de guerrier, qui n’est pas sans rappeler (toute proportion gardée, ne nous emballons pas !) celui d’un certain Kobe. Pouvant évoluer aux postes 2 et 3, Barrett est un ball handler de qualité, attiré par le cercle. Ses statistiques de l’an dernier, lui qui évoluait sous les couleurs de Duke, le démontrent : 22,6 points, 7,6 rebonds, 4,3 passes décisives, 0,9 interception et 0,4 contre en 35 minutes de jeu. Si l’adresse n’est pas, pour l’heure, sa principale qualité (66,5 % aux lancers-franc, 30,8 % derrière l’arc), il est par contre redoutable aussi bien en transition que lorsqu’il effectue le choix de driver.
L’avantage que possède Barrett dans cette course au rookie de l’année, c’est qu’il aura vraisemblablement souvent la balle en main. S’il développe son altruisme, sa connexion avec Julius Randle pourrait rapidement devenir intéressante. Au-delà, bien entendu, il pourra tirer à gogo, jusqu’à en avoir une tendinite à l’épaule, de quoi s’assurer, en théorie, des statistiques (brutes) convaincantes.
Ce qui pourrait l’handicaper : R.J. Barrett pourrait souffrir de certains défauts inhérents aux avantages que nous venons de présenter. Il aura droit à ses tickets shoots ? S’il tire aussi bien que lors de la dernière March Madness, nul doute que l’ensemble de l’opinion publique lui retombe sur le coin de la caboche. Les résultats des Knicks restent toujours aussi mauvais ? C’est probablement lui, la nouvelle star, qui en pâtira. Frank Ntilikina est bien placé pour le dire, jouer pour les Knicks n’est pas forcément chose aisée. Reste à voir si R.J. Barrett dispose des capacités et du mental pour mettre tout le monde d’accord.
1er : Zion Williamson (New-Orleans Pelicans, drafté en 1ère position)
Qui d’autre ? Évidemment, Zion Williamson fait figure d’épouvantail. Depuis LeBron James en 2003, jamais autant d’attentes n’ont été regroupées autour d’un joueur de 19 ans. Il faut dire que son unique saison universitaire, disputée du côté de Duke, fait baver d’impatience n’importe quel observateur de la Grande Ligue, qu’il soit avisé ou non : 22,6 points, 8,9 rebonds, 2,1 passes décisives, 2,1 interceptions et 1,8 contres en 30 minutes de jeu. Le tout avec un true shooting % à 70,2 % et une adresse à longue distance relativement honnête pour un intérieur (33,3 %).
Vous l’aurez compris, sur le parquet, Williamson est un joueur ultra-polyvalent, qui noircit la feuille de match dans toutes les catégories statistiques possibles et imaginables. Projeté au poste d’ailier-fort malgré sa taille relativement modeste (2m01, en attendant les mesures officielles de la NBA), il est peut-être déjà le joueur le plus physique de toute la Ligue. Zion trimballe en effet ses 128 kilos comme s’il en pesait 80, en affichant une détente et une puissance rarement remarquées … depuis LeBron, décidément.
Loin de moi l’idée d’effectuer une comparaison entre Williamson et le rookie qu’était, il y a quinze ans, LeBron James. Cependant, à l’aube de sa carrière NBA, le prodige de Duke affiche un profil similaire à celui de l’enfant d’Akron. Nous lui souhaitons, bien entendu, la même carrière.
Au-delà de son physique, si Zion Williamson se présente comme le favori incontestable au titre de rookie de l’année, c’est parce qu’il aura immédiatement un rôle prépondérant dans le collectif des Pelicans. A l’instar de Morant et de Barrett, il aura l’avantage d’avoir un nombre important de possessions. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant de le voir se muer en leader offensif de la franchise, même si ce titre honorifique peut également revenir à Jrue Holiday ou Brandon Ingram. Quoiqu’il en soit, si les performances de Williamson s’élèvent à ne serait-ce qu’à la moitié de sa hype, le garçon sera rookie de l’année haut la main. La balle (grosse et orange), est donc dans son camp.
Ce qui pourrait l’handicaper : Jamais le titre de cette mini-rubrique n’a été aussi pertinent ! En effet, avec son physique hors norme, Zion est sujet aux blessures. Nous l’avons vu l’an passé, ainsi qu’en Summer League, il a les genoux fragiles. Quoi de plus normal, pour un marsupilami sous stéroïdes ? Une blessure hypothéquerait grandement ses possibilités d’être élu rookie de l’année. Elles pourraient même remettre en cause sa carrière. Touchons du bois pour que le phénomène qu’il semble être puisse librement s’exprimer jusqu’en 2035 !
L’improbable
L’état physique de Darius Garland est un point d’interrogation ? Celui de Michael Porter Junior est digne des plus grandes questions de l’univers. Projeté au sommet de la draft 2018, ses soucis au dos l’ont fait descendre jusqu’à la quatorzième place, chez des Denver Nuggets qui n’en demandaient sûrement pas tant. Las, vous l’aurez compris puisqu’il figure dans cet article, le jeune bonhomme n’a pas approché le parquet d’une salle NBA lors de la saison passée, trop occupé à soigner son corps cabossé (blessure au dos, syndrome du pied tombant, genou … Tiercé gagnant !).
Ailier moderne de 2m08 pour sa centaine de kilos, Michael Porter Junior serait (employons le conditionnel) un extraterrestre offensif. A l’instar (toute proportion gardée, à nouveau) d’un Kevin Durant, MPJr est un ailier plus grand que 99% de ses vis-à-vis et, qui plus est, possède un tir redoutable. Ramenez lui un ailier plus petit, il lui dégainera sur la tête. Ramenez lui un gros malabar, il possède la vitesse nécessaire pour le déborder et finir proche du cercle. Ses highlights laissent présager beaucoup de bonne chose :
https://www.youtube.com/watch?v=8Hjnl_J1YhY&feature=youtu.be
Ce qui pourrait l’handicaper : Partons du principe que son corps lui foute enfin la paix. Sinon, vous l’aurez compris, aucune chance de le voir prétendre à une place dans la course au trophée. Néanmoins, quand bien même MPJr soit dans la forme de sa vie, deux éléments peuvent venir freiner sa première saison NBA. Dans un premier temps, conséquence logique de sa longue convalescence, son temps de jeu sera forcément limité. Peu de chance également de le voir galoper sur les terrains deux soirs de suite, oublions immédiatement les back-to-back.
Au-delà, il devra réussir à se faire sa place aux postes 3 – 4 dans cette équipe des Nuggets qui sort d’une très belle saison. Certes, le poste d’ailier semble être le moins fournit dans l’effectif profond des hommes de Mike Malone. Néanmoins, de là à gagner des galons de titulaire – voire de 6ème homme, qui sait – il y a un pas qui ne sera pas aisé de franchir.
Ils pourraient s’inviter
La liste présentée ci-dessus comporte certaines absences qu’il est désormais temps de combler. Ainsi, le nom de Coby White, la nouvelle pile électrique des Chicago Bulls, n’a pas encore été prononcé. Présentant un profil assez similaire à celui de Morant, White est un meneur extrêmement rapide, dont les qualités de gestionnaire restent encore à prouver. A cet égard, une place de titulaire ne lui semble pas assurée, celui-ci étant en balance avec Kris Dunn et Tomas Satoransky. Il pourrait cependant devenir le 6ème homme attitré de la franchise de l’Illinois. Dès lors, il pourrait venir jouer le poil à gratter dans la course au rookie de l’année.
Amis des Hawks, vous n’êtes pas oubliés ! DeAndre Hunter et Cameron Reddish, s’ils semblent un peu courts pour prétendre à la statuette de meilleur rookie, peuvent bien entendu être envisagés. Le profil ultra défensif d’Hunter, s’il est recherché par tous les coachs de la Ligue, risque de lui faire défaut dans cette “course aux stats”. Reddish, quant à lui, vient de se faire opérer et devra gagner sa place – et son rôle – au sein de l’attirant collectif d’Atlanta.
Quid de Rui Hachimura ? C’est une bonne question, à laquelle je n’ai pas de réponse. Le japonais risque de pâtir de la situation catastrophique des Wizards, notamment si Bradley Beal décidait de se faire la malle.
Citons pour terminer ceux qui, très franchement, n’ont que peu de chance (à mon sens) de remporter le trophée dont il est ici question : P.J. Washington (Charlotte Hornets) ou encore Tyler Herro (qui reste sur une superbe Summer League avec le Heat).
A titre personnel, je suis particulière hypé par Brandon Clarke (Memphis Grizzlies) et par Goga Bitadze (Indiana Pacers). Malheureusement pour moi eux, leur rôle (plus que leurs qualités) au sein de leur franchise respective semble les exclure de la course au rookie de l’année.
Allez les jeunes, c’est le moment de nous faire rêver !