Julius Randle vient d’être nommé à 26 ans pour la première fois de sa carrière All-Star par les coachs. Une récompense méritée pour l’ailier qui cumule 23 points, 11 rebonds et 5 passes, portant sur ses épaules les Knicks jusqu’à la 5ème place de la conférence Est. Si aujourd’hui tout semble sourire au natif de Dallas, son parcours depuis son arrivée aux Knicks, il y a un peu plus d’un an, n’a pas été de tout repos.
Aujourd’hui nous allons retracer le contexte dans lequel Randle a évolué depuis son arrivée dans la franchise. Quel était son état d’esprit à son arrivée? Comment a-t-il vécu sa premiere saison difficile ? Quel a été le déclic lui permettant d’élever son niveau de jeu ? Pour essayer de répondre à toutes ces questions nous allons nous baser sur divers entretiens de Julius Randle et des acteurs de cette chronologie.
Saison 2019-2020 : Une arrivée tumultueuse.
Commençons logiquement par son arrivée aux Knicks. A l’été 2019, la free-agency est source de grandes attentes pour tous les fans des Knicks. On ne va pas refaire toute l’histoire, vous l’avez entendue des dizaines de fois. Depuis des mois, beaucoup d’insiders de la ligue voient le All-Star et MVP 2013, Kevin Durant, faire ses valises vers la mythique franchise de New-York. Durant déménage bien à New-York, mais chez les Nets et les espoirs des fans de voir une Super-star relever les Knicks s’effondrent comme chaque été.
C’est très rapidement après l’annonce de l’arrivée de Durant aux Nets que la nouvelle tombe. Les Knicks signent Julius Randle pour un total de 63 millions de dollars sur 3 ans avec la dernière année en option d’équipe. Si sur le coup, l’annonce sonne comme une mauvaise blague aux vues des aspirations de All-star de la franchise, Steve Mills et Scott Perry réalisent une bonne affaire. L’ailier sortait d’une saison intéressante aux Pelicans où il tournait à 19 points, 9.7 rebonds et 3 passes décisives par match. Néanmoins, malgré son profil prometteur, Randle reste une triste compensation pour les fans qui voyaient déjà Durant porter leurs couleurs. Mais l’ailier n’hésite pas une seule seconde et signe chez les Knicks.
« Pour moi, ce fut une décision assez facile à prendre. Une fois que j’ai su que c’était une option pour moi de venir ici et de jouer pour les Knicks, cela a été facile pour moi. » Julius Randle, post-season interview AMNY
« Ils m’ont dit : “Nous vous voyons, nous croyons en vous, nous voulons que vous soyez notre homme.» » Julius Randle, The Player Tribune
L’arrivée de Randle se fait donc dans un contexte assez particulier comme le dit Fabien (@KnicksPassionFr) dans le dernier épisode de Knicker Caster, « Personne ne l’attendait, personne ne le voulait, mais il était là ! ». A seulement 25 ans alors qu’il n’a encore rien prouvé, l’étiquette « Option C de Free-Agency » est déjà collée sur son front.
Julius Randle ailier créateur ? Un projet initié par David Fizdale.
Randle a un profil assez particulier. Malgré sa petite envergure, sa densité physique lui permet d’être un bon finisseur près du cercle. Il peut si le besoin s’en fait sentir, punir à 3 points lui qui sort d’une saison chez les Pels à 35% derrière l’arc. L’une de ses grandes qualités est aussi sa qualité de passe. S’il initie très rarement l’action, Randle arrive à trouver ses coéquipiers qui décident de couper vers le cercle ou à ressortir le ballon vers un joueur ouvert à 3 points. Néanmoins Randle n’a jamais été la première option offensive de son équipe que ce soit aux Lakers ou aux Pels.
Mais David Fizdale voit plus loin que cela, il veut faire de Julius Randle, l’initiateur de son attaque.
« Je vais lui demander d’organiser les picks-and-rolls. Il va jouer au poste et prendre des isolations et je vais mettre en place des écrans-croisés et des pindowns pour lui. Avec un joueur avec ce genre de talent, je vais utiliser l’ensemble de ses compétences sur tout le terrain. Je pense que c’est un passeur sous-estimé. » David Fizdale, SNY
« Il comprend que le défi que je lui lance est le leadership, la défense et l’amélioration de ses coéquipiers. » David Fizdale, SNY
Un rêve qui tourne au cauchemar.
Néanmoins, tout ne va pas se passer comme prévu, car il faut dire qu’il n’est pas simple de devenir la première option offensive d’une équipe du jour au lendemain. Si aux Pels, Randle pouvait compter sur Anthony Davis ou Jrue Holliday pour prendre une grosse partie de la pression défensive, aux Knicks c’est une toute autre histoire. L’ailier est attendu, ciblé, mis sous pression, souvent doublé dans la raquette, parfois même triplé !
« Pour être honnête, je ne pense pas avoir réalisé tout ce qu’implique d’être une option n°1 de la NBA. Vous êtes la tête du serpent, et ce n’est pas seulement une discussion difficile. Cela signifie vraiment quelque chose. Cela signifie que la défense de l’autre équipe est composée d’un véritable plan de jeu pour vous arrêter. » Julius Randle, The Player Tribune
Et pour ne rien arranger, Randle est en difficulté avec son tir extérieur. Alors qu’il avait un pourcentage honorable de 35% à 3 points, celui-ci va très nettement diminuer et passer à 27%. Sans possibilité de punir derrière l’arc, les équipes vont concentrer leur pression défensive dans la peinture.
La saison a très mal débuté pour les Knicks et Julius Randle, les défaites s’enchainent, Fizdale est rapidement pointé du doigt et avec lui, l’ailier-fort symbole de son projet offensif (inexistant).
Mais ce début de saison catastrophique de Julius Randle peut s’expliquer par d’autres raisons.
Une équipe à construire de A à Z.
A la fin de l’été 2019, le chantier de reconstruction des Knicks est pharamineux, tout est à faire ! Une nouvelle fois les Knicks font table rase du passé au point que Frank Ntilikina du haut de ses 20 ans est le joueur le plus ancien de l’effectif.
Julius Randle se retrouve dans un effectif mal équilibré et monté de toutes pièces durant l’été. Si Elfrid Payton, avec qui il a joué aux Pels, fait partie des nouvelles recrues, il n’a néanmoins aucune expérience avec ses coéquipiers. Contrairement à NOLA où il était un rouage au sein de l’horloge, aux Knicks Randle est le cadran d’une horloge en construction avec des rouages s’emboitant difficilement. C’est là qu’arrive l’une des plus grosses problématiques : David Fizdale.
Si sur le papier l’effectif des Knicks à l’été 2019 est plutôt mal équilibré, son usage par David Fizdale ne va rien arranger. Le coach va multiplier les cinq de départ sans parvenir à trouver une alchimie. Le jeu des Knicks est fait d’individualité sans aucune cohésion de groupe. Randle se retrouve victime du manque criant de spacing de l’équipe et va s’enfermer dans un jeu stéréotypé.
La pression d’être numéro 1.
C’est sans doute l’élément le plus important et le plus sous-estimé. La pression. Et pas n’importe laquelle, celle des Knicks, celle des fans, celle de New-York. Cette pression qui en a brisés plus d’un, qui a vu des stars se casser les dents. C’est cette pression qui a le plus affecté Randle mentalement mais aussi dans son jeu.
« Vous êtes sous pression à chaque match, pour trouver votre rôle et comment être utile sur terrain. Cela signifie que si vous ne jouez pas comme vous êtes censé le faire, ce n’est pas seulement une mauvaise soirée individuelle, c’est probablement aussi une défaite. » Julius Randle, The Player Tribune.
Mais avec le recul, comment lui en vouloir ? Arriver à 25 ans après avoir signé le premier gros contrat de sa carrière dans une franchise mythique qui rêve de grandeur depuis des dizaines d’années. Être vendu comme la première option offensive à des fans qui rêvaient de l’arrivée de l’un des plus grands attaquants de l’histoire de ligue. Qui n’aurait pas craqué face à cette immense pression ?
« Ça m’a laissé quelque chose à prouver, vous savez ? J’avais ce tout nouveau rôle maintenant et ce tout nouveau contrat à respecter. » Julius Randle, The Player Tribune
« Il n’y a pas plus difficile à jouer qu’ici à New York. Juste une perspective d’être avec les médias, les fans qui connaissent vraiment le jeu et l’aiment. C’est un endroit dur. Et tous ceux qui aiment vraiment le basket-ball seront sensibles à leur métier. J’y étais sensible, je voulais vraiment m’améliorer et prouver que mon nom n’était pas à remettre en question. » Julius Randle, The Old Man and the Three Podcast
Julius Randle s’est alors enfermé dans un cercle vicieux. Plus il désirait prouver qu’il avait les capacités pour être le leadeur de l’équipe, plus il s’enfermait dans un jeu individualiste qui n’a jamais été son style de basket. Déjà lors de sa saison sophomore, Kobe Bryant identifiait Julius comme un joueur qui pouvait tout faire sur un terrain de basket.
« Clarkson, D’Angelo et Julius sont 3 bons créateurs, il m’est facile de scorer à côté d’eux, je n’ai pas grand-chose à faire. » Kobe Bryant, Post-game interview october 2015
« Julius ? Il peut tout faire. Prendre le rebond, remonter le ballon, jouer au poste, passer la balle, il peut tout faire. » Kobe Bryant, Post-game interview october 2015
C’est justement pour ce qui est de passer le ballon, que Randle a eu beaucoup de difficultés lors de sa première saison. Comme une impression que Julius cherchait principalement à scorer et que passer le ballon devenait son option B voire C.
« Ils s’attendent à ce que vous scoriez 25-30 points chaque soir. C’est votre travail. […] Je ne suis pas un joueur égoïste, je n’ai jamais été un joueur égoïste de ma vie. Je n’ai jamais été égoïste de ma vie. Mais j’avais en tête que pour cette équipe, dans cette situation, ils me payaient beaucoup d’argent parce qu’ils voulaient que je prenne beaucoup de tirs. » Julius Randle, The Player Tribune
Il faut dire que lorsque Kobe Bryant a été votre mentor pendant vos premières années dans la ligue, pouvoir prendre le jeu totalement à son compte peut sembler être une qualité essentielle à une 1er option offensive. Mais ce que Kobe a bien prouvé, c’est qu’un franchise player l’est sur et en dehors du terrain, lors des entrainements, lors des réunions. Ce n’est pas seulement le meilleur joueur de l’équipe, c’est celui qui élève son niveau et c’est ce qui a manqué à Julius.
« Et puis un autre problème, avec le recul, c’est que je pense que j’étais tellement concentré à faire mes preuves en tant qu’option n°1, que j’ai perdu de vue certaines de mes autres responsabilités envers l’équipe. Par exemple, j’étais censé être l’un de nos leaders, quelqu’un qui pourrait aider à établir notre identité en tant que groupe, et qui pourrait donner l’exemple de ce qu’il fallait pour être un bon joueur dans cette ligue. Quelqu’un qui pouvait non seulement jouer à un haut niveau, mais qui pouvait aussi élever le niveau de ceux qui l’entouraient. Même si l’équipe avait besoin de mon scoring l’année dernière, elle aurait peut-être eu encore plus besoin de mon leadership. Et je ne le leur ai pas donné. » Julius Randle, The Player Tribune
La saison 2019-2020 va s’achever sur une nouvelle déception, une lassitude des fans et les critiques de la presse pour l’équipe qui semble être un navire à la dérive. Steve Mills président des opérations a été remercié courant mars, Léon Rose, ancien agent de joueur chez CAA a repris sa place.
L’espoir commence à vaciller, mais Julius Randle a déjà toute confiance en la capacité du nouveau président à redresser l’équipe.
« C’est un homme vraiment super. Je le connais lui et son fils. J’ai une très bonne relation avec lui grâce à la CAA. Avec lui, il n’y a pas de langue de bois. Il a de bonnes relations avec les joueurs et les équipes. Il s’y prend vraiment bien avec les joueurs. Qui de mieux pour mener la danse que Leon ? » Julius Randle, Mars 2020 Training Camp Interview NY Post
Saison 2020-2021 : Un nouvel espoir.
A première vue, l’avenir de Julius Randle aux Knicks semblait être assez compliqué. Le 18 novembre 2020, le front-office draft en 8ème position Obi Toppin, ailier-fort de l’université de Dayton qui semble plus que jamais prêt à faire le grand saut dans la ligue. On imagine alors que le projet Randle va très vite tomber aux oubliettes et que le futur du poste 4 des Knicks se trouve en leur nouveau rookie. Les rumeurs de potentiels échanges durant la saison commencent à fuser dans les médias, l’ailier serait sur un siège éjectable.
Mais Julius a beaucoup bossé durant l’intersaison et arrive dans les meilleures conditions pour le training camp de Tom Thibodeau, nouveau coach des Knicks.
« Les Knicks m’ont mis au défi durant l’intersaison de revenir en étant un meilleur joueur. » Julius Randle, Post Game interview 2021 The Athletic
«J’ai perdu un peu de poids, mais le plus important était de me pousser à courir tous les jours et de me mettre au défi de cette façon.» Julius Randle, Post Game interview 2021 The Athletic
Et la magie opère ! Thibodeau se dit être impressionné par les prestations de l’ailier durant le camp. Et c’est bien Julius Randle qui sera titulaire au poste d’ailier-fort dès le début de la saison. La suite vous la connaissez, Randle va réaliser des performances exceptionnelles match après match. Il devient cet ailier créateur que la franchise avait toujours espéré qu’il devienne.
La saison avance et il faut se rendre à l’évidence, Julius réalise une saison de All-star. Et quand à quelques jours de la nomination pour le match des étoiles, les Knicks se positionnent à la 5ème place de la conférence Est, le doute n’est plus permis, l’ailier doit être sélectionné.
Il s’offre même face aux Hawks, un match à 44 points. Julius est fort, prêt physiquement mais surtout mentalement.
« J’ai juste l’impression que mon jeu est à un niveau qu’il n’a jamais atteint auparavant. Mentalement, je suis à un niveau que je n’ai jamais atteint auparavant. » Julius Randle, Newsday Sport
Randle tourne alors à 23 points, 11 rebonds et 5 passes décisives par match. Mais pour Tom Thibodeau c’est plus qu’une question de statistiques :
« Ce n’est pas seulement ce qu’il a fait statistiquement, mais l’impact dans la victoire je pense. Il rend les autres meilleurs. Il a joué un jeu complet, fort des deux côtés du terrain. Il joue un jeu désintéressé. Il le fait de différentes manières. Il joue à plusieurs positions. Il fait tout. Mais le plus important est l’impact qu’il a sur la victoire, et nous espérons qu’il sera reconnu. Mais je sais que ses coéquipiers, ses entraîneurs, l’organisation et certainement nos supporters, apprécient beaucoup ce qu’il apporte à notre équipe. » Tom Thibodeau, Post Game Interview
Le soutien des fans lui est acquis, celui de son équipe l’est tout autant et c’est justement son coéquipier Théo Pinson qui résumera parfaitement la situation de Julius :
“Si cet homme n’est pas un All-Star, c’est un problème.” Theo Pinson, Post Game Interview
Mais comment expliquer un tel déclic chez Julius ?
Une confiance en son tir extérieur.
S’il y a bien quelque chose qui saute aux yeux chez Julius Randle par rapport à la saison précédente, c’est l’efficacité de son tir à 3 points. Julius Randle est passé de 27% de réussite à 40% pour un peu plus de 4 tirs tentés par match cette saison, la progression est exceptionnelle.
« J’ai commencé à tirer à 3 points à la Nouvelle-Orléans. Je ne tirais pas autant avant, mais leur staff a regardé mes entrainements, la forme de mon tir, ma technique et ils m’ont dit « Tu dois tirer à 3 points ». Donc je me suis beaucoup entrainé durant l’été et j’ai tiré décemment durant la saison, j’étais à 34% de réussite. Puis en arrivant aux Knicks j’ai encore travaillé, mais j’ai eu plus de difficultés lors de la saison, je ne tirais juste pas bien. Durant l’inter-saison je suis rentré chez moi j’ai corrigé plusieurs choses, travaillé sur ma technique mon footwork. J’aillais au gymnase et je prenais des milliers de tirs. » Julius Randle, The Old Man and The Three Podcast
Cette réussite phénoménale derrière l’arc a fait passer le jeu offensif de Randle à un pallier supérieur. Les équipes doivent le défendre de beaucoup plus près et donc prendre le risque de laisser plus de couloir de drive à un ailier vif, rapide et costaud. Mais cette progression bien que signifiante, n’est pas la raison principale de son déclic.
Tom Thibodeau, l’homme providentiel ?
Julius Randle le reconnait lui-même, le nouveau coach des Knicks a été l’un des principaux facteurs de la réussite de son début de saison.
« Les entraîneurs peuvent vous tuer ou vous donner le plus de confiance au monde. Et c’est un peu comme ce que Thibs a fait. Il m’a donné une confiance extrême, comme chaque fois qu’il m’a vu faire de l’exercice, qu’il m’a vu tirer, il m’a dit « Ton tir est magnifique, tu as un grand arc, un grand effet ». » Julius Randle, The Old Man and The Three Podcast
Tom Thibodeau a donc une totale confiance en Julius Randle, Il croit en lui. Mais c’est principalement la rigueur de Thibodeau et tout le travail de préparation des matchs du coaching staff qui fait que Randle se sent en confiance depuis le début de la saison.
« Les détails et la préparation de notre plan de jeu, c’est fou, c’est sans pareille. […] La préparation et l’attention que Thibs porte aux détails est incroyable. » Julius Randle, The Old Man and The Three Podcast
C’est là, la principale différence majeure avec David Fizdale. Tom Thibodeau a un plan de jeu construit et adapté. Chaque joueur sait ce qu’il doit faire pour gagner, rien n’est laissé au hasard. Julius Randle avait besoin d’un coach qui lui montre la voie, pas seulement par des paroles, mais aussi par des actes.
« Dans le processus de recrutement du coaching staff, on m’a demandé ce dont j’avais besoin. J’ai dit « J’ai besoin d’un coach qui va me pousser et me tenir responsable en premier lieu ». Et quand Thibs a obtenu le poste, j’ai pensé que c’était la solution idéale. » Julius Randle, The Old Man and The Three Podcast
Randle est reconnaissant du travail qu’il a réalisé avec ses anciens coach, Luke Walton aux Lakers, Alvin Gentry aux Pels. Néanmoins, aucun mot sur son ancien coach David Fizdale, on peut sentir que Julius veut tirer un trait sur cette première année catastrophique pour lui et toute l’équipe. Aujourd’hui Julius Randle est heureux, il a la confiance de son coach, de son équipe, de ses fans et les Knicks semblent enfin renouer avec la victoire
« Plus que dans toute autre équipe, avec les Knicks de cette année, on a l’impression d’avoir un objectif collectif. Et je pense que c’est aussi l’une des choses que Thibs a su mettre sur la table. Cette idée de comment nous pouvons avoir nos objectifs en tant qu’individus, puis nos objectifs en tant qu’équipe. Et si nous avons le bon état d’esprit, il n’y a aucune raison que ces objectifs ne puissent pas se nourrir les uns les autres. On a juste l’impression que quelque chose de bien se passe. » Julius Randle, The Player Tribune
Un futur aux Knicks ?
Quand on voit ce début de saison exceptionnel pour l’ailier-fort, comment ne pas imaginer construire sur le long terme avec lui ? Le contrat de Julius Randle prend fin la saison prochaine et on se demande si le Front-Office des Knicks ne devrait pas le prolonger. Julius veut plus que jamais rester aux Knicks.
« Quand je suis arrivé ici il y a presque deux ans, c’était le plan. Je voulais être ici à long terme. Je veux être un Knick. Donc mes pensées n’ont jamais changé. J’aimerais vraiment être ici à long terme. Quand nous arriverons à cette partie, asseyez-vous et parlez, peu importe. Mais pour l’instant, je suis plus concentré sur l’équipe, sur la victoire. » Julius Randle, NY Post
Espérons que Léon Rose et le front office feront le bon choix. Mais une chose est sûre, Julius Randle n’aura pas trahi les attentes qui avaient été fondées en lui.