« Objectif Champion NBA, et rien d’autre. ». Voilà les mots qui concluaient la preview des Phoenix Suns l’an passé. Championne, cette équipe avait tout pour l’être mais c’était sans compter sur un certain slovène rempli de magie…
Pourtant avec 64 victoires et 18 défaites, Phoenix avait le meilleur bilan de la ligue, et même le meilleur bilan de son histoire. Avec un groupe renforcé et lancé dans la continuité d’une finale NBA, rien ne semblait pouvoir arrêter Devin Booker et les siens. Surtout que Phoenix sort de la régulière avec le 4ème meilleur offensive rating et le 3ème meilleur defensive rating. En d’autres termes : les hommes de Monty Williams ont fait le taff.
Cependant, arrivés en playoffs, les Suns ont montré un tout autre visage. Moins dominants, moins conquérants, moins précis, bref, rien n’allait. Pourtant, lorsqu’on sort d’une telle saison, et que l’on tombe au premier tour face au 9ème bilan de l’Ouest, la qualification devrait être une formalité. Mais ces Suns se sont cassé les dents contre une équipe solide, qui se déchirait comme si chaque match était le dernier. Tout l’inverse de Phoenix qui semblait trop sûr de ses forces, comme si la victoire était acquise.
Battu dans sa propre raquette par Jonas Valanciunas, Deandre Ayton qui devait être un facteur X dans cette série a déçu. A l’image de sa carrière faite de hauts et de bas, tantôt au niveau de Kareem Abdul-Jabbar, tantôt à celui de Jahlil Okafor, son implication irrégulière a coûté de précieux points aux siens. Il était capable de tourner en 10pts/9rebonds un soir et en 28pts/17rebonds le lendemain. Une inconstance que l’on peut également attribuer à Chris Paul. Le pauvre a dû porter sur ses épaules la pression d’un tour de playoffs mais également le poids de José Alvarado, qui ne l’a pas lâché d’une semelle et qui a pu s’offrir l’un des moments marquants de cette série :
Là aussi, Chris Paul pouvait se montrer digne du niveau du véritable « Point God ». On fait là référence à son match à 33 points à 100% de réussite au tir, dans lequel il s’offre un record ALL TIME qu’il sera difficile d’aller chercher. Mais on l’a aussi vu capable de jouer comme Michael Carter-Williams trois jours plus tôt en mettant 4 points à 25% de réussite.
Avec grande difficulté, il aura donc fallu six matchs à Phoenix pour se décharger de la pression imposée par les Pels et se hisser au second tour des playoffs.
Après une série peu rassurante les Suns devaient redresser la barre face aux Mavs de Doncic et ce fut chose faite. Après deux matchs très solides à domicile les Suns caracolent en tête et s’offrent même un petit blowout de 20 points avant de se rendre au Texas. On croyait alors voir le vrai visage de cette équipe qui avait atteint les finales NBA un an plus tôt.
En réponse, Luka Doncic sort l’artillerie lourde pour recoller dans la série, 26/13/9 puis 26/7/11 pour remettre les siens dans le droit chemin.
Cette confrontation ressemblait plus à un match de ping-pong qu’à une série de playoffs, les deux équipes se renvoyaient la balle : victoire de 30 points des Suns au match 5 ? Victoire de 27 points de Dallas au match 6. Finalement cette série devra se jouer en 7 matchs, et si l’on en suit la logique alors les Suns devraient s’imposer largement…
Il n’en fut rien, cette ultime confrontation entre les deux équipes appartient désormais à l’histoire, un match OVNI qui restera gravé longtemps dans les mémoires et qui risque de ressortir à la première occasion en cas de nouvel affrontement entre les deux franchises.
Les Suns ont réalisé l’une des pires prestations qu’il nous ait été donné de voir ces dernières années en playoffs. Marquese Chriss sort de ce match avec une meilleure feuille de stats que Deandre Ayton et Phoenix sort de cette campagne de PO par la plus petite des portes. En s’inclinant finalement de 33 points, les hommes de Monty Williams sont éliminés avec un différentiel de -60 points sur les deux derniers matchs, de quoi laisser un goût amer aux fans de la franchise.
In & out : le point sur le roster :
Le roster à ce jour :
Meneurs : Chris Paul / Cameron Payne / Duane Washington Jr. / Frank Jackson
Arrières : Devin Booker / Landry Shamet / Damion Lee
Ailiers : Mikal Bridges / Torrey Craig / Josh Okogie
Ailiers forts : Cameron Johnson / Dario Saric / Ish Wainright / *Jae Crowder*
Pivots : Deandre Ayton / Bismack Biyombo / Jock Landale
Phase de l’équipe : prétendante au titre
En dehors de tous les aspects extra-sportifs qui ont ponctué l’été des Suns cette équipe reste extrêmement compétitive. Sur le papier ce n’est même pas un scandale de dire qu’elle fait partie des favoris à nouveau cette année.
Seulement la réalité du parquet risque potentiellement de ne pas suffire pour masquer les fissures causées par l’exercice précédent. Les Suns trainent de nombreuses casseroles qui risquent de gâcher le momentum lancé en 2020. Quoiqu’il en soit, sur le papier, cette équipe est armée pour soulever le trophée Larry O’brien.
Les tendances de l’été
Le soleil brille.
L’équipe a appris de ses erreurs, tous les joueurs et le staff se sont retrouvés pour discuter de longues heures, sur ce qui a manqué aux Suns pour battre les Mavs. L’ambiance est au beau fixe, et surtout, le propriétaire est apprécié de tous et est à 100% impliqué dans le projet sportif de sa franchise.
Non, c’est évidemment faux. Cet été a semblé interminable du côté de l’Arizona. Longtemps annoncé sur le départ, Deandre Ayton a finalement rempilé du côté de Phoenix. Alors qu’il avait signé son contrat avec Indiana, les Suns ont finalement matché l’offre et Deandre a accepté de renouveler.
De son côté, le Donald Sterling 2.0 des Suns, j’ai nommé Robert Sarver, a été condamné par la NBA à recopier 20 lignes dans son carnet, ainsi qu’à effectuer deux heures de travaux d’intérêts généraux pour avoir été ouvertement raciste et misogyne au sein de l’institution Suns. Il a finalement pris la décision de mettre en vente ses deux franchises NBA et WNBA, clôturant une ère à Phoenix.
Chris Paul quant à lui a expliqué ne rien avoir appris de la terrible désillusion subie contre Dallas. Ayton, de son côté, a avoué ne pas avoir parlé à son coach depuis le match 7, où une violente dispute avait éclaté. Cependant, Deandre et Phoenix vont devoir faire preuve de professionnalisme. Avec sa signature d’extension, Ayton ne peut pas être tradé avant la mi-janvier, et surtout il a son droit de véto sur les éventuels mouvements de la franchise à son égard. Dans ce cas de figure tout le monde a intérêt à passer à la vitesse supérieure et mettre derrière lui les méfaits du passé.
Et enfin le principal et seul véritable important mouvement de Phoenix cet été est le départ annoncé de Jae Crowder qui attend donc de quitter sa septième franchise en dix saisons. Ce soldat 3&D va créer un manque certain dans les rangs de Phoenix, mais il va libérer le spot pour Cam Johnson qui va pouvoir passer dans une nouvelle dimension avec ces responsabilités.
Focus sur la saison 2021-22 des Phoenix Suns
Cam Johnson nouveau facteur X ?
Avec le départ de Crowder c’est en toute logique Cameron Johnson qui va intégrer le 5 de Phoenix. Si son ajout constitue sous certains égards une amélioration du 5 de départ, il crée cependant une baisse conséquente du niveau de la 2nd unit. Tout d’abord, avec l’ajout de Cam l’identité de jeu des Suns risque d’être modifiée un peu. Phoenix sera davantage portée sur l’attaque et Johnson permettra de créer inévitablement un spacing plus important, étant donné l’étendue de ses qualités à trois points. Il s’agit d’un des meilleurs snipers de la grande ligue. Il est le 6ème meilleur ailier de la ligue en termes de points par tirs tentées, avec un total de 126 points pour 100 tirs, ce qui est d’autant plus admirable lorsque l’on sait que 65% des tirs qu’ils tentent sont des tirs à trois points.
Les fans des Knicks se rappellent sûrement sa prestation exceptionnelle face à eux, lorsqu’il avait inscrit 38 points à 9/12 depuis le parking. Seuls sept joueurs ont inscrit plus de tirs à trois points dans un seul match l’an passé. Pour ceux qui douteraient encore de ses qualités hors normes, on parle là du joueur avec le plus haut pourcentage de true shooting de la ligue avec 69,3%, personne ne fait mieux en NBA.
En bref, Johsnon est bien plus fiable que son ancien homologue Jae lorsqu’il faut sanctionner l’adversaire, et il apportera une nouvelle couleur à la palette offensive déjà bien fournie de Phoenix. Cependant, Monty Williams a prévenu lors du media day qu’il avait mis son joueur en garde quant à son implication défensive. Si, comme tous les observateurs, Monty sait que Cam est un excellent facilitateur en attaque, l’inconnue réside dans sa faculté à tenir des joueurs plus athlétiques et plus rapides que lui.
Quid du banc ?
Avec les départs de McGee et Crowder c’est surtout le banc de Phoenix qui perd en profondeur. Autrefois très compétitif, le « deuxième » 5 de Monty Williams aura moins de « noms » mais une palette plus fournie. Ce qui nous permet d’observer cette situation sous un prisme plus optimiste.
Phoenix avait besoin d’un niveau plancher pour son banc et c’est le cas, c’est littéralement le minimum syndical. Il n’y pas à proprement parlé de 6ème homme « majeur » comme ça peut être le cas dans certaines franchises, mais Williams dispose de plusieurs alternatives intéressantes. Dans un monde où les Suns se qualifient en playoffs, ce ne sera pas des joueurs du banc que l’on attendra une révolution. Tous les joueurs du 5 (sauf blessures) joueront au minimum 36 minutes. Cette baisse de qualité coûtera peut être quelques victoires en saison régulière, mais on l’a vu, rien ne sert d’avoir le meilleur bilan de la ligue si l’on s’effondre au pire moment de la postseason. Alors Phoenix change de stratégie, et ça pourrait payer.
En considérant que tous les joueurs en dehors du 5 connaissent parfaitement le rôle qui leur est attribué, il n’existe plus cette situation où l’émergence de Cam Johnson aurait pu poser des soucis au sein du groupe, et de sa potentielle intégration dans le 5. Chaque joueur jouera un rôle bien défini sans ambiguïté.
Cameron Payne sait qu’il aura les clés en main pour le playmaking de la 2nd unit, un rôle qu’il aura la chance de partager avec Dario Saric qui va enfin effectuer son retour. Impossible de savoir comment va se passer sa réintégration mais une chose est sûre, s’il revient à sa forme initiale, alors le croate sera une véritable plus-value dans l’effectif. Avec son profil très atypique, comme il y en a peu en NBA, les Suns pourront compter sur un joueur capable de créer du mouvement, de sanctionner à 3 et de livrer quelques passes, un apport très précieux pour un joueur en sortie de banc.
Derrière, mis à part Bismack Biyombo qui est certain d’assurer la rotation dans la peinture, il est difficile de savoir quel joueur tirera son épingle du jeu. Chacun ayant des caractéristiques de jeu bien définies, leur temps de jeu risque de dépendre en partie de l’adversaire et du manque observé parmi les titulaires.
Shamet et TLC pourraient être mobilisés si l’équipe venait à manquer de réussite derrière la ligne à trois points, surtout le français d’ailleurs, qui offre plus de garanties défensives que Shamet qui est 3&D mais avec un « d » minuscule. Pour les autres, seul l’avenir nous dira quelle importance le staff des Suns osera leur confier.
Qu’est-ce qu’on veut voir cette saison ?
Une équipe qui fait démentir toutes les conclusions « hâtives » qui ont été dressées au cours de l’été. Nous n’attendrons rien de ces Suns pendant la saison régulière si ce n’est un bon niveau de jeu et des joueurs motivés. Certes, l’état de la cohésion de groupe semble au plus bas et tout le monde dépeint l’ambiance au sein de la franchise comme des plus délétères, mais il se pourrait que ça joue pour Phoenix en réalité. Il ne faut pas oublier que cette équipe reste sur le papier une des meilleures de la ligue, et si toute la sphère NBA enterre cette équipe à cause des récents évènements, cela pourrait en réalité décupler sa volonté de finir championne en fin d’année.
Donc, dans le meilleur des mondes, cette équipe continue de progresser, réintègre comme il se doit Dario Saric, et met ses nouveaux arrivants dans les meilleures conditions pour aller réaliser un run victorieux en playoffs. Mais il faudra garder en tête qu’il existe un monde où l’esprit du groupe est brisé, sans réparation possible. Auquel cas, cette saison pourrait être bien longue et un véritable gâchis, pour cette équipe avec des talents indéniables.
Tout ce que l’on veut voir, ce sont des joueurs sérieux et professionnels, qui se donnent les moyens de s’offrir le titre que chacun d’entre eux rêve d’ajouter à son palmarès. Donc cette année, plus que jamais, « Objectif Champion NBA, et rien d’autre ».
Notre Preview vidéo
L’avis éclairé de @Valley_oop
Avec les départs de Crowder*** et de McGee, on a l’impression sur le papier que cet effectif a une moins bonne profondeur de banc, et est donc moins bien taillé pour la régulière. Mais il est peut-être plus logique pour un bon run de playoffs. Es-tu d’accord avec cette idée et par conséquent que penses-tu de cette intersaison ?
Rod : Alors c’est une très bonne question, mais je dois dire que c’est assez difficile de répondre, car l’impression que me donne cet effectif, renforcée par le trade en attente de Jae et par la vente en cours de la franchise, c’est qu’il n’est pas du tout définitif. Sur le fond, c’est clair qu’avec les nouveaux contrats de Mikal et DA, les Suns avaient moins de marge pour obtenir un effectif aussi profond que l’année dernière, donc indéniablement, on perd en qualités sur les spots 10-11 et au-delà du roster, mais le plan est de consolider la construction de l’équipe autour d’un noyau de 8-9 joueurs majeurs qui seront utilisés à fond en playoffs (en gros, les 5 titulaires, plus Saric, Payne, Craig et Shamet). Donc je suis plutôt d’accord avec ton hypothèse d’un effectif davantage taillé pour les playoffs, surtout qu’hormis Shamet (qui n’était pas encore là), ce noyau de joueurs a montré sa valeur lors des playoffs 2021. Ce n’est donc pas illogique de miser dessus, mais il y a des interrogations autour du niveau actuel de certains joueurs (Payne évidemment, Craig, Shamet et quid du déclin de CP3 ?). Dans cette perspective, j’imagine que JJ, Monty et le coaching staff comptent sur un step up des ‘jeunes” cadres (Book, DA, Mikal, Cam J) pour faire monter le niveau global de l’équipe par rapport aux playoffs 2022. Globalement, il y a quand même pas mal d’incertitudes, la première étant que pour arriver en PO dans de bonnes conditions, donc avec un bon seed, il va falloir cravacher, ce qui pourrait impliquer de « sur-utiliser » nos titulaires en SR et donc de rogner d’autant sur leur fraîcheur potentielle en PO. Du coup, le côté minimaliste de ce roster pourrait aussi se retourner contre nous. Pour répondre à la deuxième partie de la question, je suis plutôt satisfait de l’intersaison, mais davantage dans la perspective de moyen terme, l’essentiel à mon sens était de sécuriser Book, de garder Ayton et de prolonger Cam Johnson. Deux des trois objectifs sont atteints, j’espère que le troisième le sera aussi prochainement. Pour ce qui est de renforcer l’équipe, il me paraissait de toute façon très difficile d’y arriver sur le marché de la free agency, donc je n’attendais pas grand-chose de ce côté. A mon sens, c’est plutôt en cours de saison, notamment sur le marché des buy–outs, que Phoenix aura des coups à jouer.
Hicham : Côté rotation, d’une manière plus large je pense que le 5 majeur des Suns a une vraie chance de finir dans le top-3 des offensive ratings de la ligue, voire numéro 1. S’il n’y a pas de blessures majeures évidemment.
Côté banc, c’est plus faible que ces 3 dernières années selon moi car Payne et Saric n’ont pas (encore?) retrouvé leur niveau ++ de 2020 et 2021. Le banc est forcément affaibli par 2 départs avec Crowder et Javale en moins. Maintenant, reste à voir qui on va pouvoir récupérer contre Jae (possible qu’il y ait d’autres backups dans la charrette aka Shamet, Saric, Payne, Craig…)
Mais globalement, le plafond du banc est moyen, et le plancher est franchement mauvais et inconsistant.
Ce que je pense de l’intersaison c’est que les Suns ont été pris en otage par le trade éventuel de KD et que par conséquent ne se sont pas renforcés par voie de trade ou de signatures quand ils le pouvaient encore. Payne n’est pas un playmaker créateur mais plutôt un scorer unidimensionnel/stéréotypé/inconstant, Shamet est globalement nul donc notre ligne arrière undersized fait très peur. Sur les ailes je n’attends rien de Craig qui ne cesse de décevoir depuis son arrivée. Maintenant que Cam Johnson est starter (très bonne nouvelle selon moi pour l’efficacité globale de ce 5 majeur) il n’y a plus grand monde derrière…
Le match à Dallas a laissé des traces indélébiles dans les têtes et a pour effet direct de créer un discours dans les médias qui tapent plus facilement sur le groupe des Suns. Est-ce que tu penses que ça va avoir l’effet de booster tout le vestiaire et faire taire les critiques ou au contraire tu crains que ça mine le moral de certains joueurs et que ça nuise aux résultats collectifs ?
Rod : Là, on est plus dans de la “boule de cristal”, on ne peut que supputer. Pour ma part, je suis un optimiste, donc je suis convaincu que cette humiliation va faire grandir l’équipe. Les seaux de merde qu’ils ont pris depuis le mois de mai vont à mon avis les piquer et les souder autour de l’objectif de faire taire les critiques. Pour moi, la déroute contre les Mavs sonne la fin de l’insouciance pour cette jeune équipe, ils étaient tout sourire et déconne l’année dernière, on peut s’attendre à ce qu’ils soient plus sobres et sérieux cette année. Et ce n’est pas une mauvaise chose, puisque ça peut permettre au groupe de moins se laisser griser par les événements, de rester focus et mort de faim tout au long de la saison. Maintenant, il est clair qu’au-delà de la SR, c’est surtout en PO qu’on verra de quel bois est réellement fait cette équipe et si le cauchemar de ce match 7 les a fait grandir. C’est seulement à ce moment-là qu’elle pourra regagner le respect auquel elle aspire, rien de ce que montrera Phoenix avant ne pourra être tenu pour acquis, ni par les fans, ni par la sphère NBA dans son ensemble.
Et enfin on a pu voir quelques petites signatures pour des joueurs de banc aux profils très différents, quelle recrue attends-tu le plus de voir jouer ?
Rod : Toutes les signatures réalisées cet été concernent en effet des joueurs mineurs, qui ne seront que troisième ou au mieux deuxième option. On est donc plus sur de la curiosité que sur de réelles attentes, mais celui qui m’intrigue le plus est Duane Washington Jr. Je l’ai trouvé assez intéressant l’an dernier quand je l’ai vu jouer avec Indiana, le gars n’a pas froid aux yeux. Il a un potentiel de self–creation qui ne me laisse pas indifférent, et qui pourrait être utile à l’équipe. C’est un jeune joueur en two–way contract, donc il ne coûte pas grand-chose à l’équipe et il a sans doute une marge de progression, ce qui est également intéressant. A voir si Monty lui donne sa chance, mais c’est clairement la recrue que j’ai le plus envie de voir essayée sur le terrain. Sinon, Landale a un profil intéressant, mais je ne l’ai quasiment jamais vu jouer donc je ne sais pas trop quoi en penser.
Hicham : On va voir pour Okogie, il paraît que sa défense était MEGA impressionnante les premiers jours de training camp mais il s’est blessé et on sait que ce n’est pas du tout un scorer/shooter/créateur… Jock Landale semble être la belle surprise de ce camp. C’est la recrue dont j’attends le plus. Selon moi il va vite devenir le backup-5 attitré. Et c’est dire…