Après une pression sans interruption de la part de la rédaction QiBasket pour que j’écrive sur Jaylen Brown, nous y voilà. J’ai eu à de nombreuses reprises l’occasion de parler du joueur. Sur Twitter, à travers différentes conversations par messagerie privée, et même dans un podcast d’une heure chez Dunkhebdo. Uniquement sur le Discord du Basket-Lab, 54 de mes messages contiennent “JB”, 49 comprennent “Brown” et 41 incluent “Jaylen”. Néanmoins, je n’avais pas encore pris le temps de me poser devant une page blanche pour traiter le sujet. Et ce pour plusieurs raisons.
La première, vient de difficultés que j’ai à proprement m’exprimer à l’écrit. L’écriture est à Azad ce que le drive main gauche est à Jaylen. La deuxième raison vient de la volonté de repousser le moment où j’allais cristalliser, en noir sur blanc, mon avis sur Jaylen. La dernière vient tout simplement de la peur de bâcler un sujet aussi important, dans ma vie de fan et d’analyse. À force de parler de Jaylen, il a fini par faire partie de moi, supporter des Celtics. Même la signature de son contrat m’avait été ramenée au visage, comme si ma nemesis avait gagné, et que, donc, j’étais vaincu.
Pourtant, je ne me considère pas comme un détracteur de Jaylen Brown. Je me vois plutôt comme un observateur stoïque, capable de ne pas se laisser berner par les paillettes et les highlights. Si Jaylen n’était pas un Celtic, ma relation avec lui serait bien moins toxique. Mais la vie est faite ainsi, et la relation imaginaire que j’entretiens avec Jaylen comporte un passif difficile à effacer.
Destructeur d’arceaux
Pendant les deux premières saisons de Jaylen Brown, j’en ai plutôt été un sympathisant. Je voyais en lui le parfait complément d’une attaque, grâce à son potentiel à la finition. Son premier dunk en carrière ressemble drôlement à ce qu’on voudrait voir match après match en 2024.
Le premier dunk en carrière de Jaylen Brown… l’impression d’avoir vu ce style d’action des centaines de fois.
Feinte de handoff/pin-down pour couper au cercle dans le dos du défenseur. pic.twitter.com/7Rc6GBwUkU
— azmatlanba (@azmatlanba) December 23, 2023
Lors de ses premières saisons, il était très peu utilisé à la création. C’est un des plus gros changements dans son utilisation, et une des raisons de “ma colère”. Rookie, 70% de paniers assistés, contre 49% actuellement. Bien sûr, je suis conscient qu’un joueur de son talent ne peut pas être seulement cantonné à un rôle en bout de chaîne… mais pourtant, c’est bien à la finition qu’il est le plus destructeur.
Destructeur est le premier mot qui me vient en tête quand je revois des matchs de sa saison rookie. Les cercles ont clairement fait la connaissance de Jaylen dès ses débuts en NBA. Que ce soit à deux mains ou à une main, Jaylen a montré une vraie aptitude à punir les défenses au cercle. Grâce à des capacités physiques uniques et à un jeu collectif léché, Jaylen s’offrait déjà de nombreuses situations au cercle grâce à des mouvements loin du ballon.
Comme quoi, des moyens d’optimiser Jaylen off-ball, il y en a un paquet.
Hand-off avec Crowder, qui coupe vers le corner opposé > Ballon a l’elbow pour Horford > Back screen de Thomas pour Jaylen … Dunk grand ouvert. pic.twitter.com/e1mYwPzRDG
— azmatlanba (@azmatlanba) December 23, 2023
Lors de sa première saison, il était majoritairement envoyé au cercle (92e centile chez les ailiers en 2017). La réussite n’était pas encore celle d’un finisseur élite, mais c’est la tendance qui me plaît ici : la volonté tactique d’exploiter les capacités physiques de Jaylen de la meilleure des façons en lui offrant des opportunités de points faciles au cercle. Mais pourtant, ce n’est pas la trajectoire qu’a pris son utilisation offensive.
Loin du cercle, loin du coeur
Normalement, c’est à ce moment de l’article que vous allez commencer à me trouver obsessionnel avec l’utilisation de Jaylen Brown et sa fréquence au cercle. Mais c’est aussi le moment où vous allez vous rendre compte que j’ai probablement raison.
Premièrement, comme évoqué plus haut, sa fréquence au cercle a diminué.
La conséquence directe de ça est l’augmentation de la fréquence de tirs moins efficaces comme les longs mi-distances. En effet, il fait maintenant partie des joueurs qui prennent le plus (en volume) de longs mi-distances (84e centile chez les ailiers cette année). Bien entendu, c’est tout à fait normal de diversifier son jeu offensif et de vouloir ajouter du pull et des mi-distances… mais ici ça coûte trop cher en efficacité. Pour arriver à ajouter le pull-up et le mi-distance à son arsenal offensif, sans perdre en efficacité, il faut arriver à des niveaux de réussite qui frôlent l’exception. Malheureusement, Jaylen Brown ne fait pas partie de ce groupe de joueurs.
La raison cachée qui coûte le plus cher en efficacité est en réalité une de mes plus grandes sources de frustration quand il s’agit de son jeu offensif. La perte d’efficacité au tir n’est que la partie visible du problème. Le vrai problème caché derrière le manque de fréquence au cercle est la diminution de sa présence sur la ligne des lancers-francs, alors que son statut et son volume devraient provoquer l’inverse !
Lors de son année rookie, Jaylen Brown a provoqué des fautes sur plus de 14% de ses tirs. C’était le 90e centile, soit un signe très encourageant pour un jeune joueur. Ça traduit une capacité de générer des points “faciles” grâce aux lancers-francs. Normalement, jusqu’à un déclin physique, le % de tirs qui provoquent une faute devrait augmenter, car le joueur gagne en expérience, en aptitude physique et en respect des arbitres. Et bien non, pas avec Jaylen.
Cette saison par exemple, moins de 10% de ses tentatives provoquent des fautes. C’est moins que le rookie de Miami, Jaime Jaquez Jr. C’est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. La capacité à aller sur la ligne des lancers-francs est la fondation d’un attaquant efficace. L’utilisation de Brown n’a pas été optimale de la part des Celtics. Et comme sa capacité de finisseur n’a pas été optimisée, c’est son efficacité au scoring qui en paie les conséquences. Doublement même. Moins de fréquence au cercle a causé l’augmentation de tirs moins efficaces, et la diminution de points faciles grâce aux lancers-francs. La faute à qui ?
Ainge, Stevens, Jaylen, tous responsables
Après s’être attardé sur sa saison rookie et ce qui a changé depuis dans son utilisation au cercle, on arrive à un moment de bascule dans ma relation avec Jaylen Brown. La saison 2018-2019. La saison où les Celtics semblaient inarrêtables.
Who’s stopping them?
(via @NBA) pic.twitter.com/fxQ5sQn7VO
— Bleacher Report (@BleacherReport) September 24, 2018
On ne va pas se refaire l’histoire de la saison, qu’on connait tous plus ou moins. Cette saison a été un virage dans la stratégie des Celtics. La fin de la saison sonnera le départ de Kyrie Irving et Al Horford (et Terry Rozier dieu merci), ainsi que la responsabilisation du duo Jayson Tatum & Jaylen Brown. Cette saison fut particulièrement dure à vivre en tant que fan, mais avec du recul, elle a sûrement dû l’être encore plus pour Jaylen Brown. Le jeune joueur de 22 ans à l’époque se voit retirer son poste de titulaire, et joue 5 minutes de moins par match. Il prend même moins de tirs que lors de son année sophomore.
Derrière Marcus Morris et Jayson Tatum dans la hiérarchie sur l’aile, et à la bataille avec Hayward pour les minutes en sortie de banc… une situation pas facile à gérer après avoir été titulaire la saison précédente. Il est passé de titulaire d’une équipe qui passe à un match des Finals NBA, à 7e rotation d’une équipe qui performe moins bien que prévu. Jaylen a des volontés de création, un certain désir de montrer que lui aussi peut initier l’attaque plutôt que d’être seulement à la finition. Problème, il y a déjà Kyrie et Jayson comme créateurs, et les skills de Jaylen ne sont clairement pas à la hauteur à ce moment de sa carrière.
Le handle de JB, on revient de loin kameme. pic.twitter.com/ciwvHJhEWl
— azmatlanba (@azmatlanba) December 23, 2023
Statistiquement et visuellement, Boston était une bien meilleure équipe sans lui. Sur cette saison, le on/off de Jayson Tatum était de +7.6, celui de Jaylen Brown de -6.8. Cette tendance, qui démontre que les Celtics sont une des meilleures équipes quand Jaylen Brown est sur le banc, se vérifie encore, année après année.
Après des saisons à regarder les Celtics, cette responsabilité ne peut être seulement imputée à Jaylen Brown. Son utilisation par Stevens a été parfois douteuse, en le laissant, année après année, délaisser la finition au profit de la création. Ainge quant à lui, a totalement assumé l’échec structurel de cette équipe avec Kyrie et consorts.
“I do think it was my fault.”
1-on-1 with Danny Ainge on what went wrong last year with Kyrie, how the front office pivoted to find an even better fit in Kemba Walker, and how his time with Larry Bird & Kevin McHale affected his reaction to Gordon Hayward’s latest injury. pic.twitter.com/uw3gz5viVx— Rachel Nichols (@Rachel__Nichols) November 26, 2019
Cette saison 2018-2019 a ainsi été à l’origine de ma volonté de voir Boston construire autour de Jayson Tatum, mais sans Jaylen. Je rêve encore la nuit d’une intersaison 2019 qui voit Kyrie rester, et Jaylen Brown faire ses valises du Massachusetts. Depuis, tous les étés, je croise les doigts pour qu’un trade autour de Jaylen Brown soit mis en place, mais ce jour n’arrive pas. Au contraire, l’intersaison 2023 a vu les Celtics s’engager sur un long contrat avec Jaylen Brown. Pourtant, ses dernières performances lors des Playoffs 2023 ont fait couler beaucoup d’encre…
La goutte d’eau qui fait déborder le vase
La fin des Playoffs 2023 a vu s’abattre un énorme flow de reproches à Jaylen Brown, qui a été, comme souvent, mis à mal par la défense du Heat… Comme si le monde avait enfin ouvert les yeux sur les limites du fameux “meilleurs Celtics des Finals 2022”. Difficile de lui reprocher son niveau contre le Heat, tant il est proche de celui déjà affiché l’année précédente. La seule différence entre les deux séries, c’est qu’en 2022 les Celtics avaient gagné.
On est sur que Jaylen s’est remis de sa blessure à la tête ?
Je suis inquiet en voyant ces images. pic.twitter.com/OpZ6OMpau4— azmatlanba (@azmatlanba) May 24, 2023
Les deux fois, les séries se sont jouées dans des Game 7. Lors des deux séries, Jaylen Brown a été moins efficace qu’en saison régulière. En 2022 comme en 2023, Jaylen Brown a perdu plus de ballon qu’il n’a délivré de passes décisives. Et pourtant, il a fallu attendre la défaite au Game 7 pour que les observateurs NBA perçoivent les limites de Jaylen Brown. Ça remet quand même beaucoup de choses en question quant à la perception des joueurs à travers les résultats collectifs. Le fameux “Winning bias”. Cette mise en abîme violente des défauts de Jaylen Brown, je l’ai d’abord vue comme une “victoire” personnelle.
Mai 2023, la planète NBA commence à ouvrir les yeux sur Jaylen Brown et ses limites… pic.twitter.com/GOak4FX5eN
— azmatlanba (@azmatlanba) May 20, 2023
Puis, l’effet satisfaisant d’avoir eu raison s’est effacé, et il a laissé place à la volonté que Jaylen Brown me fasse mentir. Qu’il montre un autre visage, pas seulement pour me faire taire, mais aussi pour faire taire tous ceux qui ont miraculeusement découvert ses limites en mai 2023. Alors, plutôt que de continuer à me plaindre, plutôt que de m’éterniser à geindre et pointer du doigt tout ce que Jaylen Brown fait de mal, j’ai décidé d’aborder la saison 2023-2024 avec un état d’esprit plus sain. En pleine conscience de ses limites, je regarde la nouvelle saison de Jaylen Brown avec un œil bienveillant, à la recherche de signes encourageants.
Une 8eme saison sous des airs de rédemption
Après le départ de Marcus Smart, Jaylen Brown est maintenant le Celtic “originel”. C’est en effet sa 8eme saison sous les couleurs vertes. Et comme en 2018-2019, lors de sa fameuse troisième saison, l’équipe des Celtics a un cinq majeur impressionnant. Avec cinq joueurs qui pourraient faire partie des conversations pour une sélection au All-Star Game. Sauf que, cette saison, Jaylen est assuré d’avoir un rôle prépondérant dans l’attaque des Celtics. La question est maintenant de savoir comment il va être utilisé. Comme évoqué précédemment, il a des limites à la création, et un gros potentiel à la finition.
Alors pendant les matchs de Boston cette année, je me concentre tout particulièrement sur le decision making, son comportement loin du ballon, mais surtout son utilisation. Avec deux porteurs de balle en la présence de Jrue Holiday et Derrick White, je m’attendais à voir un peu moins le ballon dans les mains de Jaylen Brown. En plus de regarder les matchs, j’ai donc aussi posé mon attention sur les statistiques d’utilisation et de fréquence, afin de voir si une nouvelle tendance se dégage.
Une impression visuelle différente grâce à un partenaire inattendu
Je tiens à préciser que, par biais d’ancrage, ou par volonté de voir les choses d’un œil positif, il se peut que je romantisme mon décorticage de la saison de Jaylen Brown. C’est d’ailleurs pour ça que n’oublierai pas de passer au révélateur statistique mes impressions visuelles. Parlons donc d’abord du terrain.
Selon moi, le levier de la plus grosse différence entre l’ancien et le nouveau Jaylen Brown nous est venu de Liepāja, en Lettonie. Et ça, je ne l’avais pas vu venir. Au contraire même. Ma crainte offensivement côté Celtics était d’avoir des moments trou noir quand Jaylen Brown et Kristaps Porziņģis seraient sur le terrain. Mais la réalité est bien différente, et j’avais cette fois bien mal anticipé la synergie potentielle entre ces deux-là. Pourtant, le duo entre Beal et Porziņģis fonctionnait bien, ce qui aurait dû me faire comprendre que le letton pourrait aider à optimiser les qualités de slasher de Jaylen Brown.
Ce duo possède une synergie qui fonctionne dans les deux sens. Et les deux sens mettent en lumière les qualités de Jaylen Brown. J’ai souvent parlé de ma frustration quant à l’optimisation de Jaylen Brown, mais je n’avais pas vu venir le fait que Porziņģis serait celui qui la mettrait en exergue. Cette séquence contre les Bucks cristallise ce que j’entends quand je parle de la synergie entre Brown et Porziņģis.
Quand on parle de mieux utiliser Jaylen Brown off ball, et mieux utiliser Porzingis dans l’attaque, on parle de çaaaaaa ! C’est noice ça putain. pic.twitter.com/VHjGxyK2Q0
— azmatlanba (@azmatlanba) November 23, 2023
La taille de Porziņģis, le spacing qu’il apporte, ses mouvements loin du ballon et sa capacité à attirer plusieurs défenseurs permettent d’embellir le joueur offensif qu’est Jaylen Brown. Comme mentionné au début de l’article, c’est sur des cuts, via des mouvements loin du ballon, que Jaylen Brown est le plus dangereux. La présence de Porziņģis le permet. Depuis le poste haut, et même derrière la ligne à trois points, le letton peut offrir des ballons à Jaylen Brown sur ses coupes au cercle. Avec des handoffs, ou bien des feintes de handoffs et de pin-down actions, Jaylen arrive à prendre la défense de vitesse et Porziņģis peut trouver l’ailier pour des paniers faciles.
Porzingis qui permet de créer du spacing et qui trouve Jaylen sur le cut.
Jaylen qui continue d’exploiter ses qualités off-ball pour attaquer l’espace vide.
Le windmill…
JAYLEN SI TU CONTINUES COMME ÇA TOUT EST PARDONNÉ. pic.twitter.com/JA1SGqIoqy
— azmatlanba (@azmatlanba) November 23, 2023
La synergie lettone validée par les chiffres
La sensation visuelle est que Jaylen Brown et Kristaps Porzingis jouent bien ensemble, et les statistiques le confirment. Fait assez rare pour être souligné, Brown est le Celtics qui fait le plus d’assists pour Porzingis. Il a fait plus de passes décisives pour Porzingis que Holiday, White ou Tatum, alors que ces trois joueurs ont un plus gros volume de passes décisives. On peut aussi voir que Coach Mazzulla a remarqué cette bonne synergie. Il essaye de les garder ensemble sur le terrain, plus qu’avec Jayson Tatum par exemple. Il y a deux fois plus de minutes avec Porzingis et Brown sans Tatum, que de minutes avec Porzingis et Tatum sans Brown.
Quand on connait l’historique des minutes de Jaylen Brown sans Jayson Tatum sur le terrain, on peut voir en Porzingis un moyen de contre balancer. Depuis que l’équipe a été construite autour de Jayson et Jaylen, les Celtics ont toujours été bien plus performants sur le terrain avec Tatum mais sans Brown qu’avec Brown mais sans Tatum.
Mais, cette saison, l’efficacité offensive des moments où Jaylen Brown est sur le terrain sans Jayson Tatum semble bien meilleure. Et c’est peut être dû à l’arrivée de Porzingis. Néanmoins, il est encore bien trop tôt pour tirer une conclusion. Mais qu’en est-il des autres aspects de son jeu ? Est-ce-que les changements vont plus loin que les seules conséquences du trade de Porzingis ?
Une évolution difficile à illustrer
Malgré la sensation visuelle de voir un Jaylen Brown plus posé dans son jeu, mieux intégré dans le flow collectif de l’attaque, les statistiques ne semblent pas pour autant confirmer cette impression. Son ratio de playmaking n’a pas évolué, ni son ratio de passes par touche de balle. Aucune métrique statistique de passe semble montrer un changement notable, même en regardant les Potential Assist ou les Hockey Assists. Sur les statistiques de touches des balles (durée de possessions et dribble par possession), on ne décerne aucune différence avec les années précédentes.
Son profil de tir n’a pas évolué non plus. Il a le même régime de tir, avec toujours autant de création, voire même plus qu’avant. Son nombre de Drives par match ainsi que son nombre de Catch & Shoot ont diminué, alors que son nombre de Pull-up a augmenté. Pourtant, j’ai visuellement l’impression de voir un joueur différent, avec moins de déchet et plus de création collective. Mais pour l’instant, aucune preuve statistique pour le prouver.
Manipulation de défense, lecture du jeu et des espaces… qu’est-ce-qui nous arrive Jaylen ? pic.twitter.com/tTyeE1RNyn
— azmatlanba (@azmatlanba) December 16, 2023
Alors me voilà de nouveau face à mes propres dilemmes. Est-ce-que je cherche tellement à voir du positif chez Jaylen que mon regard se concentre sur ce qu’il fait de bien ? Comme si j’avais un biais de compensation à combler après tant d’années à analyser ses moindres défauts ? Peut-être que je me rattrape aux branches afin de justifier mentalement son nouveau contrat record. Ou alors peut-être qu’on fait encore face à la partie cachée de la lune, celle qui ne reflète pas la réalité du terrain à travers les chiffres. Simplement, est-il encore trop tôt pour trouver une quelconque évolution ?
Peu importe les réponses à ces questions, je ne m’arrêterai pas d’espérer un changement chez Jaylen Brown. Le temps fera son travail, et j’espère qu’il me permettra de passer de son premier détracteur à son plus grand défenseur.
Étant un petit fan des Celtics, et amoureux avant tout du Basket, je te rejoins dans ton analyse et ton approche sur Brown. Il est important de se concentrer sur le bon, souligner les mauvais trucs pour avoir une meilleure vision sur l’évolution positive ou négative du joueurs. Perso Brown est un joueur frustrant, car il donne vraiment l’impression qu’il peut être capable de faire partie des grands comme devenir un random lorsqu’il commence à prendre ses décisions étranges. Cependant la complémentarité avec Porzingis est belle à voir et prometteur
Hello Nenaka,
Merci pour ton commentaire !
Je suis totalement aligné avec toi.