Auteurs d’une première moitié de saison en-deçà des attentes, les Mavericks semblent avoir redressé la barque depuis le début du mois de février et une victoire acquise sur le terrain d’Atlanta. Tentons d’expliquer comment ce candidat à l’avantage du terrain en début de saison a pu se retrouver à l’avant-dernière place de la conférence Ouest avant de retrouver ses couleurs, puis essayons de déterminer quels peuvent être les objectifs des hommes de Carlisle sur cette fin de saison régulière.
Les galères du début de saison
Des cadres ponctuellement écartés
* pour l’ensemble de l’article, les chiffres ont été arrêtés après la victoire face aux Celtics.
Luka Doncic – Tim Hardawawy Jr – Josh Richardson – Dwight Powell – Kristaps Porzingis. Tel était selon @DallasMavsFr, le cinq majeur type des Mavs pour cette saison 2020-2021. En cumulé, il s’avère que ces 5 joueurs ont d’ores et déjà raté 45 rencontres. En guise de comparaison, les titulaires du Jazz n’ont raté que 10 matchs (dont 8 pour le seul Conley), tandis que le total s’élève à 25 pour les Nuggets ou à 30 pour les Clippers. Somme toute, parmi les têtes d’affiche de la conférence Ouest, seuls les Lakers déplorent plus d’absents que Dallas, avec 51 rencontres loupées pour les titulaires, total en grand partie lié à l’absence prolongée d’Anthony Davis.
Certes, Porzingis a raté à lui seul une grosse quinzaine de matchs, sans que cela ne soit une surprise. En effet, après sa blessure contractée dans la bulle d’Orlando, il n’a commencé sa saison qu’à la mi-janvier avec la réception de Charlotte. Depuis lors, à juste titre au vu de son physique, la licorne est laissée au repos à chaque back-to-back, dans une sorte de load management forcé, mais tout sauf surprenant. Il n’en demeure pas moins que le bilan de Dallas en l’absence de son pivot phare est négatif, avec 7 victoires pour 9 défaites.
Comme si les pépins physiques du Letton ne suffisaient pas, c’est récemment Luka Doncic qui a raté quelques rencontres en raison d’un dos récalcitrant. Le Slovène, habitué aux complications physiques depuis son arrivée dans la Grande Ligue (37 rencontres de saison régulière manquées depuis 2018), a ainsi raté 5 matchs dans cette saison commencée à l’aube de Noël. Orphelins de leur franchise player et dépositaire quasi-unique de leur jeu, les Mavs se sont inclinés à 4 reprises, sans pourtant avoir rencontré des cadors : Chicago, Oklahoma, Indiana, New-Orleans. La Doncic dépendance, déjà flagrante en début de saison dernière, semble s’être démultipliée cette année, et tout particulièrement au mois de mars 2021 (4 des 5 rencontres ratées, 3 défaites), au cours duquel le meneur est entré – encore – dans une toute nouvelle dimension.
Le premier constat est donc implacable ; Dallas, à l’instar de tant d’équipes, dépend très largement de l’état de forme de son franchise player. Néanmoins, à l’inverse d’autres contenders – si tant est que ce terme convienne à l’équipe de Cuban – l’absence de Doncic est quasi-synonyme de défaite. Cela constitue un problème insoluble lorsqu’on sait qu’il rate en moyenne 19% des rencontres des siens (ce qui mènerait à 14 matchs loupés sur les 72 prévus cette saison).
Fort heureusement, hormis ses soucis au dos, il semble être plus en forme qu’à l’accoutumé aujourd’hui, même s’il est également parfois mis au repos lors de certains back-to-back. Ces précautions, peut-être indispensables en vue des playoffs, positionnent cependant aujourd’hui Dallas en 7ème place de la conférence Ouest, synonyme de play-in tournament, à 3,5 victoires des Blazers et Nuggets, qui se partagent les 5ème et 6ème places.
Nous verrons ci-dessous que ce retard n’est peut-être pas définitif et que l’espoir est de mise dans le Texas.
Une équipe frappée par le covid … mais pas suffisamment ?
Au-delà même de leurs deux cadres, les Mavericks ont été de surcroît fortement impactés par l’épidémie de Covid-19 qui n’en fini pas de sévir. Ainsi, hormis les Celtics, équipe la plus concernée par l’ensemble des mesures sanitaires mises en place par la Ligue, les joueurs Dallasiens sont ceux qui ont manqué le plus de matchs en raison du “protocole covid”.
Ainsi, d’autres joueurs primordiaux du roster ont été mis sur la touche à un moment où un autre de l’exercice. C’est le cas de Jalen Brunson – excellent cette année en sortie de banc -, de Josh Richardson, Maxi Kleber ou de Dorian Finney-Smith. À un degré d’importance moindre, Willie Cauley-Stein et Boban Marjanovic, uniques joueurs de la rotation au poste de pivot derrière Porzingis, ont également fait un tour à l’infirmerie Autrement dit, seul Tim Hardaway Jr, 6è homme du collectif ces derniers temps, a véritablement été épargné par les blessures et l’épidémie.
Cependant – et c’est là le cercle impur de la malchance -, par certains aspects, Dallas n’a pas été … suffisamment touché par la pandémie. À l’inverse de San Antonio, Washington ou Memphis, les rencontres des Mavericks n’ont pas été reportées en raison de la pandémie. Pour rappel, si une équipe est en mesure d’aligner 8 joueurs sur la feuille de match, peu importe leur standing, la rencontre peut se dérouler. Cela a toujours été le cas pour les Mavs, dont un match à été reporté en raison des conditions climatiques dans le Texas à la mi-février. Le covid-19, lui, n’a pas impacté suffisamment la franchise pour que les matchs soient remis à plus tard.
Un mal pour un bien, pourraient dire les supporters des Grizzlies, dont l’équipe doit désormais enchaîner les rencontres à un rythme qui n’est pas sans rappeler les rencontres des fifties. Pour autant, le constat est implacable ; à cheval sur les mois de janvier et février, le coach a dû composer avec les absences cumulées de plusieurs cadres. La rencontre disputée le 23 janvier face aux Rockets est significative, avec un 5 de départ composé de Jalen Brunson, Luka Doncic, Tim Hardaway Jr, Josh Green et Willie Cauley-Stein, et un banc absolument dépeuplé, en raison des absences conjuguées de Porzingis, Kléber, Powell, Finney-Smith et Richardson (défaite 133-108, en l’absence de James Harden).
La conjugaison des mesures sanitaires imposées par la Ligue (parfois obscures, n’est-ce pas Kevin Durant) et du calendrier effréné fait qu’un joueur considéré comme étant cas-contact – sans pour autant être positif au covid-19 – est amené à rater parfois jusqu’à dix rencontres. Ce fût le cas pour les Mavericks au mois de janvier, alors que le bilan de l’équipe pointait encore à l’équilibre.
Ces différentes absences constituent la raison majeure, selon nous, qui explique le très mauvais début de saison des Mavericks. Ce n’est cependant pas l’unique explication.
Un calendrier compliqué, un jeu parfois inquiétant
Après 23 rencontres, Dallas affichait un bilan de 9 victoires pour 14 défaites, et occupait l’avant-dernière place de sa conférence. Seuls les Timberwolves eurent la sympathie d’être plus mauvais que Doncic & cie. L’examen des défaites concédées nous permet de mettre en exergue quelques explications à ce calage de début d’exercice.
On s’aperçoit d’abord que les Mavericks n’ont pas été gâtés avec leur début de calendrier. L’avalanche des absences coïncide ainsi avec les rencontres disputées face à des équipes qui nourrissent des objectifs élevés. Par exemple, au cours de la période où Richardson, Finney-Smith, Powell et Kleber furent écartés des terrains, Dallas affronta Denver et Utah. Au retour de certains d’entre eux, c’est Phoenix qu’il a fallu rencontrer à deux reprises. Voici donc l’identité des 14 premiers bourreaux des Mavs :
En couleur chaude, vous retrouvez les équipes qui peuvent être considérées comme supérieures, sur le papier, ou celles qui affichaient une excellente forme au moment d’affronter Dallas. À l’inverse, les couleurs froides désignent les équipes contre lesquelles les Mavericks auraient théoriquement dû l’emporter. Ainsi, 9 des 14 défaites ont été concédées face à des franchises du haut du classement (encore aujourd’hui en rouge, au moment de la rencontre pour les Warriors). Ce ne sont pas tant les défaites en elles-mêmes qui alertent ici, c’est l’incapacité des Mavericks à vaincre une top team. Certes, on l’a dit, certaines d’entre elles furent concédées en l’absence de plusieurs cadres. Pour autant, rien n’indique que le roster de l’adversaire était complet.
En effet, sur cette même période, seuls les Clippers (+51) et les Nuggets (en prolongation) ont perdu leur face-à-face avec Dallas. Ce bilan de 2 / 9 face aux franchises ambitieuses de l’Ouest est indigne d’une équipe qui à pour objectif de passer le premier tour de playoffs.
Reste à évoquer un dernier point, susceptible d’être considéré comme le plus préoccupant : le niveau de jeu affiché par les Mavs. Certes, les grosses trouades ne sont pas légion, ce qui permet de relativiser le souci. Toutefois, certaines rencontres laissent à penser que l’équipe a encore plusieurs caps à franchir avant de pouvoir espérer quelque chose de concret en post-season. Mentionnons en guise d’exemple l’immense rouste infligée par les Warriors le 4 février dernier (bilan de 9-14 après cette rencontre) alors même que l’effectif de Carlisle était au complet.
Cette défaite (147-116), concédée alors que l’adresse au tir était moyenne (41,3 % de réussite), contribue à illustrer le fait que les victoires de Dallas ne se bâtissent que sur l’attaque. L’effectif ne semble en effet pas (encore ?) capable d’effectuer les stops défensifs nécessaires pour remporter les matchs au cours desquels les tirs ne rentrent pas. Il est vrai que c’était déjà le cas la saison dernière. Toutefois, aujourd’hui, Dallas présente le 23è defensive rating de la Ligue, contre le 18è l’an passé. Surtout, la machine offensive n’est plus la même ; l’an passé, les Mavs ont tout simplement affiché le meilleur offensive rating de tous les temps (116,7). L’attaque parvenait alors assez aisément à compenser les faiblesses défensives (net rating de 4,9).
Or cette année, l’attaque n’est plus aussi impressionnante. Si elle demeure plus que correcte, elle est loin d’atteindre les mêmes sommets : 11è offensive rating (114,6), et un net rating de 1,3. La marge n’est donc plus celle qu’elle était et l’attaque peine bien plus à combler les lacunes de la défense.
Pour autant, tout n’est plus forcément aussi noir à Dallas. Depuis la défaite face aux Warriors, le bilan des bleus est de 16 victoires pour 7 défaites. Les Mavs sont donc lancés dans un contre-la-montre pour lequel le calendrier tient le chronomètre. Parviendront-ils à rattraper le temps perdu au cours des deux premiers mois de compétition ?
Les motifs d’espoir
Un collectif enfin complet … et au niveau
C’est peut-être stupide à écrire, mais cela va tout de suite mieux lorsque l’ensemble des role player est présent ! Ainsi, rares furent les absences à déplorer depuis le début du mois de février, en partant évidemment du principe que sauf exception, il manque toujours un joueur par-ci, par-là. Rick Carlisle peut donc compter sur l’ensemble de ses joueurs, qui semblent d’ailleurs être particulièrement en rythme.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Si l’on excepte Luka Doncic, dont nous reparlerons ci-dessous, les 7 membres les plus importants du roster (ou ce qui s’en rapproche peut-être le plus) affichent en ce début de printemps la meilleure forme de leur saison. Ce qui frappe en comparant les deux périodes, c’est l’efficacité au tir de l’ensemble de l’équipe :
On s’aperçoit donc de plusieurs choses. Tout d’abord, hormis Jalen Brunson et Maxi Kléber, véritables snipers sur leur début de saison, l’adresse globale des joueurs a augmenté. Surtout, certains membres du 5 de départ, dont le tir était fluctuant, ont commencé à faire ficelle. Ainsi, Porzingis est redevenu la licorne qu’on voyait en lui, en frôlant désormais les 50% de réussite au tir et les 40% derrière l’arc. Il en va de même pour Josh Richardson, catastrophique à trois-points en janvier et qui ne peut désormais plus être laissé seul.
Au final, hormis Dwight Powell, qui n’a jamais été un shooteur, tous les joueurs mentionnés sont aujourd’hui une menace à longue distance. Le spacing est donc absolument idéal, et libère des espaces dans la raquette pour Powell – justement – mais également pour les pénétrations de Luka Doncic. Un spacing qui ne devrait pas pâtir – loin de là – de l’unique mouvement réalisé par Mark Cuban lors de la trade deadline ; en lâchant James Johnson et son gros contrat finissant, mais également Wes Iwundu, les Mavericks ont attiré J.J Redick et Nicolo Melli.
En matière de spacing, c’est surtout le premier qui nous intéresse. En effet, après un début de saison particulièrement compliqué pour le sniper qu’il est (29,8 % sur 5,3 tentatives sur ses 16 premières rencontres), Redick a relancé la machine … depuis le début du mois de février, avant de se blesser au talon (46,4 % pour 4 tentatives par match sur ses 15 dernières rencontres).
Un effectif complet et qui tire bien mieux qu’avant ; ajoutez à cela un franchise player entré dans une nouvelle dimension et vous comprendre pourquoi les Mavericks présentent aujourd’hui une belle dynamique collective.
Une superstar en état de grâce
Tentons de ne pas nous pencher trop longuement sur le cas Doncic, quand bien même la forme actuelle du phénomène pourrait nous y contraindre. Après avoir débuté sa saison dans une forme physique incertaine et avec la mire manifestement déréglée – ce qui ne l’empêchait pas de scorer – le Slovène est devenu redoutable de précision ces derniers temps.
En effet, sur ses 4 premières rencontres de la saison, le meneur n’avait fait ficelle qu’à 2 reprises sur ses 21 tentatives de loin. Il convient d’avoir à l’esprit que depuis son arrivée en NBA, jamais Doncic n’a pu être considéré comme un véritable shooteur, puisque ses moyennes à trois-points sur ses 2 premiers exercices étaient de 32,7 % et 31,6 %. Des moyennes qui ne reflètent certainement pas ses qualités dans le domaine, puisqu’il est depuis longtemps ciblé par les défenses et s’occupe de prendre la quasi-intégralité des tirs compliqués en fin de possession. Disons-le également, son style de jeu, fait de step-back en tout genre, n’est pas forcément le plus efficient sur le papier.
Pourtant, depuis le 6 février 2021, date de la revanche prise face aux Warriors (134-132), Doncic présente des statistiques au tir dignes de l’élite parmi les élites … ou presque. En effet, avec 9,5 tentatives lointaines par rencontre, il culmine (sur 19 rencontres, donc) à 44,4 % de réussite à trois-points. Le volume et la réussite sont celles d’un Stephen Curry en grande forme.
Le true shooting % sur les deux derniers mois de compétition le classerait dans le top 15 de la saison (64,4%). Un top 15 qui ne comprend qu’un seul membre d’un backcourt, en la personne de Normal Powell, qui s’il joue au poste d’ailier depuis qu’il est arrivé à Portland, évoluait en temps qu’arrière à Toronto (13è, 64,7 de TS%). Sans bien évidemment remettre en cause l’extraordinaire saison au tir que réalise le néo-Orégonais, ses responsabilités chez les Raptors étaient évidemment moindres que celles de Doncic chez les Mavericks. En cela, la saison du meneur Slovène est unique depuis peu.
D’ailleurs, le bonhomme n’oublie pas d’être clutch de temps à autres, comme le démontre les différents tirs plantés sur la tête des Celtics, que ce soit le 23 février dernier (110-107) ou le 31 mars 2021 (113-108).
Une précision diabolique, certes, mais qui laisse pantois lorsqu’on se penche sur les performances du meneur aux lancers-francs. Le graphique ci-dessus est légèrement trompeur, puisque depuis le 6 février 2021, Doncic n’inscrit que 68,7 % de ses lancers. Un mystère, surtout lorsqu’on voit qu’il peut alterner le chaud (11/12 le 14 février) et le glacial (2/9 le 22 février). À l’instar d’un LeBron James, difficile de comprendre comment un joueur doté d’un tel bagage technique soit à peine moyen dans ce qui pourrait être considéré comme l’exercice le plus simple pour un basketteur professionnel.
Le coup de pouce bienvenu du calendrier
Ce n’est que pur logique. Après avoir eu un calendrier particulièrement compliqué lors de la première phase, les Mavericks ont, selon certains analystes américains, le calendrier le plus simple de la fin de la saison régulière. Hormis le Jazz, les Bucks, les 76ers et les Nets, tous affrontés à une reprise, aucun adversaire semble hors de portée des hommes de Carlisle, surtout si la double confrontation contre les Lakers, les 23 et 25 avril prochain (heure française), se joue sans LeBron James et Anthony Davis, comme cela peut être pour l’heure pressenti.
Il ne serait donc pas farfelu d’imaginer les Mavericks remporter 18 de leurs 26 dernières rencontres. Cela mènerait Dallas à un bilan de 43 victoires, ce qui pourrait s’avérer suffisant pour décrocher un strapontin direct pour les playoffs. Après deux mois de galères, et sachant que les bleus présentent depuis 2 mois le 4è bilan de la Ligue, l’heure est désormais à l’espoir.
Alors, qu’espérer de cette fin de saison ? Nous le disions dans notre preview, l’objectif de Dallas n’est pas de remporter le titre NBA 2021. Nowitzki, Terry et compagnies ne devraient pas avoir de successeurs dans l’immédiat, et le titre de 2011 ne devrait rester pour l’heure qu’une madeleine de Proust. En effet, l’ambition n°1 de la franchise en décembre dernier était de parvenir à être la plus belle des vitrines possibles, afin de pouvoir attirer un gros poisson cet été sur le marché de la free agency. Et si, lors de la rédaction de nos prévisions d’avant saison, le spectre de Giannis Antetokounmpo flottait encore dans notre esprit, l’engagement longue durée du Grec dans le Wisconsin n’empêche pas la free agency 2021 d’être attractive, avec notamment Kawhi Leonard, Mike Conley ou Kyle Lowry en tête de gondole.
L’hypothèse de passer un tour de playoffs n’est pas à écarter, notamment si la franchise surfe sur une belle dynamique d’ici la fin de la saison régulière. En effet, rares seront les franchises qui se réjouiront à l’idée d’affronter Dallas et Doncic au premier tour, et tout aussi rares sont celles qui seraient absolument favorites en cas de confrontation. Une demi-finale et une belle arrivée cet été (et plus, bien évidemment, si affinités), et la saison des Mavericks pourra être considérée comme une réussite.
Tout ceci ne reste que supposition(s). Tout dépendra effectivement de l’état de santé de Doncic, des absences des joueurs majeurs, du covid-19 … Il s’agira également de voir si les joueurs, si performants au tir en ce moment, sont ou non en surrégime. Quoi qu’il en soit, les Mavericks seront à n’en point douter l’une des équipes à suivre en cette fin de saison. Si tout se passe bien, peut-être le temps perdu sera-t-il retrouvé.