Cela restera comme un micro-événement de ce début de saison NBA : ce sont les Los Angeles Lakers qui, après 5 journées, auront été la dernière écurie à afficher un bilan vierge de toute victoire. Entre calendrier corsé et effectif léger, cette franchise des Lakers se fait (grande surprise !!) malmener pour démarrer l’exercice. Entre grosse pression médiatique et difficultés dans le jeu, on pourrait déjà s’inquiéter pour l’équipe. Au fond, il y a de quoi, leur marge de manœuvre ne paraît pas si énorme. Pourtant, sur le terrain, cette équipe, bien qu’évidemment très limité, ne me semble pas aussi déplorable qu’on voudrait nous le faire entendre.
De là à penser qu’elle pourrait devenir compétitive ? Discutons des premiers éléments visibles après seulement 6 rencontres, avant de répondre à cette question.
Trop tôt pour parler ?
Le début de saison est toujours un moment complexe pour jauger une équipe. Des équipes vouées à tanker jettent tous leurs feux dans le début de saison, de bonnes équipes peinent à se mettre en ordre de marche, un calendrier facile ou compliqué peut impacter la perception que l’on a d’une équipe. Quelques exemples dans la multitude qui existe.
Pourtant, les difficultés auxquelles se heurtent les Lakers semblaient si intimement liées aux maux de la franchise, et les qualités tellement en phase avec ce qu’on pouvait attendre de l’effectif, que ces 6 premiers matchs semblent délivrer un certain nombre de réponses sur ce que l’équipe peut être et sur les besoins qu’elle aura.
Les sources de satisfactions
Avec une série de 5 défaites pour débuter 2022-2023, commencer par les satisfactions peut paraître un peu osé. Toutefois, comme le dirait LeBron James, il reste 77 matchs, ce qui est en soi une excellente nouvelle : il reste du temps avant de paniquer et largement assez de rencontres pour inverser la tendance.
A ce titre, si une nouvelle me semble digne d’être célébrée, c’est la défense sur les premiers matchs. Alors oui, je sais, l’échantillon est faible et les places interchangeables à ce stade de l’année. Mais cette défense est en apparence très solidaire et bien en place. Et c’est notable puisqu’à ce stade, de 22e defensive rating la saison passée, les Lakers sont 2eme sur ce début de saison, juste derrière des Bucks, invaincus. L’an dernier, ce groupe avait perdu son identité défensive entre absences multiples et un groupe fait de trentenaires à la ramasse. En faisant le choix de la jeunesse et des qualités athlétiques, les Lakers retrouvent ce qui faisait sa solidité en 2020 & 2021 : une équipe physique et apte au combat.
Si parmi les limites à ce résultat, on pourrait arguer que les adversaires des Lakers sont très maladroits sur les tirs grands ouverts (30% au tir, dernier pourcentage de la ligue), il est nécessaire de préciser que :
- Les Lakers en autorisent peu (26e au nombre autorisé), ce qui démontre que ces tirs sont acquis en combattant
- Leurs adversaires sont très adroits sur les tirs “ouverts” (37,9%)
Patrick Beverley, Juan Toscano Anderson, Austin Reaves, Lonnie Walker IV, Damian Jones, Troy Brown Jr : autant de joueurs certes modestes offensivement, mais qui apportent de véritables garanties en défense. Ajoutez la présence d’un Anthony Davis, véritable socle défensif : vous obtenez une équipe capable de défendre à haut niveau. En la présence de l’intérieur, les Lakers sont assez compétents pour obtenir des stops en grand nombre et accrocher les adversaires (en tout cas théoriquement, nous y reviendrons).
Dans le même temps, LeBron James fait un début de saison solide offensivement et est toujours capable de porter une attaque. Parfois un peu maladroit, tant dans ses entames de matchs que par ses pertes de balles, il semble toutefois avoir une marge de manœuvre pour monter en régime. Une nouvelle pas si surprenante, mais qui pourrait inquiéter pour un joueur de 38 ans. Tout LeBron James qu’il soit.
Des difficultés évidentes
Sauf que voilà, hormis ces quelques qualités, les Lakers sont à la ramasse.
En dépit du 2e defensive rating, ils ont le pire offensive rating de la ligue et un différentiel attaque-défense désastreux. Avec un -7,5 de net rating, les Lakers réussissent à perdre assez largement leurs rencontres. D’une certaine manière, leur médiocrité offensive rend leur performance défensive d’autant plus impressionnante. Quand :
- Vous mettez 96 points pour 100 possessions (30è et de loin !)
- Vous perdez + de 15% des ballons maniés
- Vous captez 47% des rebonds d’une rencontre
Vous donnez énormément d’occasions à vos adversaires de vous le faire payer de l’autre côté du terrain. Alors certes, les Lakers sont combattifs et bien organisés en défense, mais vous l’aurez assez facilement compris, à ce stade : ils sont calamiteux offensivement.
Les circonstances n’aident pas : Russell Westbrook bien que volontaire en défense, n’arrive toujours pas à trouver une place à la hauteur de celle qu’il prend dans le salary cap. Au côté des titulaires il réduit le potentiel offensif du groupe. En sortie de banc, sa production est intéressante mais toujours insuffisante pour porter une seconde unit exsangue en potentiel offensif.
Kendrick Nunn de retour de blessure, qui représentait un espoir en termes de création de tir et d’adresse longue distance ne met pour le moment pas un pied devant l’autre (23,8% à 3pts). L’absence de Dennis Schroëder est également notable, même si sa cohabitation avec Westbrook a, là encore, de quoi laisser perplexe.
Outre les problèmes de compatibilité, viennent les interrogations quant à la manne de talent à disposition de David Ham.
Le nouveau coach des Lakers fait un travail honorable, mais il convient de comprendre le fond du problème pour son équipe : les rotations proposées sont trop faibles. Troy Brown Jr, Juan Toscano Anderson, Damian Jones, Lonnie Walker, Kendrick Nunn, sont tous des joueurs de rotation laissés libres par leur équipe, voire des joueurs qui étaient sortis de la rotation de leur équipe précédente. C’est un détail assez important pour comprendre les difficultés qui attendent ce groupe.
Or ici, ils ont été érigés en rotations majeures. En manque de joueurs capables de créer leur shoot voire de concrétiser les actions crées par autrui, cette équipe des Lakers subit naturellement des runs qu’elle ne peut encaisser. Particulièrement quand les deux principaux joueurs, LeBron James et Anthony Davis, doivent respirer en passant par le banc.
Ce qui nous mène d’ailleurs à un autre problème.
Anthony Davis peut-il encore être au cœur d’un projet ?
Loin de moi l’idée de remettre en cause le talent de l’intérieur. Toutefois, un constat s’impose : le joueur a connu un net recul dans ses aptitudes physiques. On savait depuis ses premiers pas dans la ligue qu’AD était un joueur fragile. On savait que toutes ces blessures, qui se sont amoncelées durant sa carrière, finiraient par coûter : l’heure de faire les comptes a peut-être sonné. Après 2 saisons très délicates avec une présence très sporadique sur les terrain, Unibrow est venu au media day en clamant son envie de prendre part aux 82 matchs de cette saison régulière. Une condition sine qua none au succès de son équipe, mais qui ressemblait dès sa formulation à un vœu pieu pour l’intérieur.
Anthony Davis reste productif. Plus aussi facile offensivement, certes, mais encore capable de largement peser sur le cours d’une rencontre. Ce qui inquiète toutefois, au-delà du fait qu’il a raté le 5e match de la saison face à Minnesota, c’est l’impression qu’il laisse sur le terrain. Il parait perclus de douleurs. Dos, épaules, chevilles, genoux etc.
A chaque match, on le voit manquer certaines possessions, se tenir le bas du dos sur des contacts légers, un genou après une réception, une épaule après un box-out, souvent sans même qu’un choc d’envergure ne le justifie. Ce genre d’images sont devenues monnaie courante dans la vie du joueur et inquiètent pour sa carrière, mais pose aussi question quant à la faculté des pourpres & or à mener une saison sereine avec AD au centre de leur projet :
https://www.youtube.com/watch?v=i5E_eWh8lz8
Comment évaluer cette équipe à ce stade de la saison ?
Le constat est assez simple à ce stade. Si AD est là, l’équipe a potentiellement une chance de performer. Par là, j’entends qu’elle a la défense pour être compétitive et même, être élite dans le domaine. Malheureusement, des constats s’imposent assez naturellement :
- Ils ont la pire équipe au shoot de la ligue
- Les équipes adverses respectent si peu le tir des Lakers qu’ils peuvent blinder la raquette
- L’exécution offensive est désastreuse : ils ne connaissent pas encore les systèmes et manquent de créateurs balle en main
- L’intelligence de placement et de déplacement laissent suggérer qu’il sera difficile de créer un spacing suffisant pour optimiser LeBron James
Pour résumer le casse-tête de construire quelque chose offensivement, retour sur cette action de dimanche dernier face à Portland. Anthony Davis vient poser un écran pour LeBron. Sur le papier, si vous êtes en 2020 ou 2021, c’est une vue plutôt effrayante. Avec des joueurs adaptés pour optimiser ce duo, par exemple : Alex Caruso, Danny Green et Kyle Kuzma, vous vous retrouveriez avec un choix complexe. Soit vous laissez les 2 défenseurs face à la paire James-Davis et proposerait une aide tardive en espérant que ça ne se finisse pas par un and-one. Soit, vous envoyez une aide pour créer le surnombre, mais prenez le pari que LeBron James ne servira pas le shooteur dans le timing idéal pour un 3pts grand ouvert. Pas terrible donc.
En 2022, l’effectif n’est malheureusement pas complétement optimisé. L’équipe adverse peut donc assigner le pivot à la défense de la raquette, tout en demandant au défenseur de Westbrook (Josh Hart ici) de venir aider sur Anthony Davis. Puisque Nurkic ne monte pas sur le shooteur (qui n’en est pas un), vous avez un 3 contre 2 qui a peu de chance d’être sanctionné. Et d’un coup, le duo James-Davis (qui fait déjà potentiellement moins peur qu’il y a 2 ans), est beaucoup plus facile à neutraliser :
Pourtant, comme nous le disions, tout n’est pas à jeter.
David Ham a réussi à trouver des rotations, les joueurs, s’ils ne sont pas des role players de haut calibre, sont tout de même mobiles, athlétiques, impliqués en défense et donnent pour le moment l’impression qu’une alchimie peut se construire. Beverley, Lonnie Walker, Troy Brown Jr, Austin Reaves, Wenyen Gabriel ou Matt Ryan apportent tous satisfaction à leur manière.
LeBron et Davis ont montré qu’ils pouvaient encore porter une équipe, tandis que Westbrook cherche à se développer en tant que 6eme homme, parfois avec succès, comme dans la victoire du 30/10 face à Denver. Accepter de mener le banc et de passer moins de temps avec le starters permet d’équilibrer l’équipe, et on peut également ajouter que Westbrook, comme beaucoup d’autres Lakers, fait un excellent travail défensif.
S’il est encore loin d’être à la hauteur des attentes initiales, toujours est-il qu’il est plus capable de s’exprimer dans ce contexte, à l’image de cette action :
Mais alors, par quel moyen obtenir du renfort ?
Les Lakers ont décroché leur première victoire depuis que j’ai commencé cet article. L’énergie collective peut sembler moins mauvaise que ce qu’on nous vend. Reste néanmoins un problème : l’équipe demeure un peu faiblarde. L’exercice de mettre en place un Big Three est périlleux. D’ailleurs, les tentatives récentes se sont soldées par des échecs. Peut-être parce que la NBA est de plus en plus dense en talent, mais aussi parce que une parfaite compatibilité est nécessaire pour rendre cette tendance de construction d’équipe viable.
Si les Nets avaient un trio parfaitement complémentaire, le groupe a semble-t-il explosé en raison de problèmes internes. Dans le cas des Lakers, il va sans dire que les skillsets des trois stars sont loin de parfaitement se fondre. Dès lors, posséder 129M de salaire sur 3 joueurs qui ne pourront exploiter 100% de leur potentiel au contact des uns des autres, rend forcément la mise en place d’une équipe cohérente compliquée. En ajoutant à cela des blessures, cela paraît même presque impossible.
En échangeant des joueurs clés pour récupérer Russell Westbrook, en donnant des contrats aux mauvais joueurs et en laissant partir d’autres, Rob Pelinka a lourdement précarisé la situation de sa franchise. La perte d’Alex Caruso est lourde, celles de Kentavious Cadwell Pope et Kyle Kuzma également, tandis que dans le même des temps, des joueurs précieux dans le titre 2020 ont soit été laissés libres (JaVale McGee, Danny Green par exemple), ou ont été rattrapés par l’âge (Dwight Howard, Rajon Rondo voire Markieff Morris) ont pénalisé le fonctionnement de l’effectif.
La piste de l’échange est donc toujours ouverte ?
Trader Russell Westbrook ?
La meilleure piste d’amélioration pour les Lakers semblent toujours celle qu’ils ont ardemment recherchée cet été : mettre fin à l’expérience Westbrook. Si le meneur consent à des sacrifices, on sent bien au fond que c’est contraint et forcé par cette option à 47M la saison qu’il n’a su décliner. Probablement que le joueur préférerait être lui-même dans une autre équipe, même moins compétitive.
Si ce divorce qui semblait voulu des deux partis ne s’est pas fait, il semblerait que la raison soit simple, les Lakers rechignent à lâcher les 2 derniers tours de draft (2027 & 2029) dont ils sont maîtres. Avec un LeBron James de 38 ans, un Anthony Davis franchement diminué, il y a de quoi hésiter à jeter les derniers jetons d’une reconstruction à venir. Pour autant, s’ils souhaitent jouer quelque chose avec ces deux superstars, qui ont déjà rapporté un titre en 2020, cela semble désormais une condition indispensable.
Si cela se faisait, deux franchises semblent posséder un intérêt pour cet échange, et des joueurs susceptibles d’intéresser les Lakers. D’autres pourraient émerger, mais nous allons nous concentrer sur ces deux partenaires naturels.
Indiana Pacers
Longtemps cet échange a paru possible. Les Pacers lancent un nouveau cycle. Il semble donc dans l’ordre des choses de faire partir les vétérans contre l’espoir de drafter de futurs joueurs.
Buddy Hield et Myles Turner sont des cibles de choix pour LA. D’un côté, l’arrière de 29 ans est un machine à shooter. Le shooteur le plus prolifique de la ligue à 3pts sur les 4 dernières saisons. Une qualité qui fait défaut aux Lakers.
De l’autre, Myles Turner est un des meilleurs pivots défensifs de la ligue. Excellent pour protéger le cercle, une force qui pourrait à la fois soulager Anthony Davis mais également permettre de rester élite en rim protection (protection d’arceau) lorsqu’il est absent ou rejoint le banc. Pour ne rien gâcher, il est compatible offensivement grâce à son tir à 3pts : 34,9% pour 4,3 tentatives par match sur les 3 dernières saisons. Pas de quoi faire exploser le plafond offensif, mais assez pour faire le chemin vers le cercle pour ses coéquipiers et sanctionner d’éventuelles aides ou options tactiques.
Dans une éventualité ou Westbrook s’en va contre ces deux joueurs et un joueur de rotation, les Lakers deviennent bien plus menaçants. Ils perdent certes une source de création, mais son départ pourrait être allégé par le retour futur de Dennis Schröeder. Démarrer avec un 5 : Beverley – Hield – James – Davis – Turner et posséder Schröeder, Reaves, Brown Jr et Toscano Anderson sur le banc rendrait cette équipe plus sérieuse.
En prime, si les dirigeants saisissent une ou deux bonnes occasions durant la saison sur le marché des agents libres, il y a de quoi, sans être une équipe incontournable, se donner plus de chances.
Ce scénario est crédible, d’autant que Myles Turner lui-même semble l’appeler de ses vœux. Aujourd’hui, le pivot aurait mis la pression à son équipe en rappelant qu’ils pourraient le perdre sans contrepartie cet été. Histoire d’en rajouter une couche, il a laissé un message aux Lakers :
Je sais ce que je peux apporter à une équipe : mon leadership, mes contres, ma capacité à shooter à 3-points, et simplement ma capacité à aller au bout des actions. À leur place, j’y jetterais vraiment un œil attentif… Est-ce que j’appuierais sur la détente ? Je suis payé pour shooter, et ce n’est pas moi qui prend les décisions. Je ne peux pas répondre à ça.
Utah Jazz
Nous en parlions durant la Preview du Utah Jazz, cette équipe possède un grand nombre de vétérans susceptibles d’être mis en avant en début de saison, pour mieux être échangés ensuite. Un trade cet été semble avoir capoté, là-aussi, parce que Rob Pelinka refusait d’inclure ses deux tours de draft.
Rien ne dit toutefois que les tractations ne reprendront pas de plus belle en cours de saison. S’il est difficile à ce stade de savoir quels joueurs le Jazz est prêt à inclure, nombreux sont ceux qui pourraient être disponibles.
Si les garanties d’obtenir des joueurs du calibre de ceux proposés par Indiana sont moindres, toujours est-il que cela pourrait permettre aux Lakers de gagner singulièrement en menace offensive.
Malik Beasley pourrait, par exemple, intéresser la franchise pour son tir longue distance. Mike Conley serait à même d’apporter un peu de création tout en offrant du jeu off-ball et du shoot. Jordan Clarkson, pour ses talents de scoreur en sortie de banc pourrait également recevoir de l’intérêt. On imagine aisément que Lauri Markkanen, incandescent en ce début de saison, puisse être demandé, tout comme Jarred Vanderbilt, déjà un défenseur incontournable.
Si les deux derniers se révélait hors d’atteinte (ce qui semble probable), il ne serait pas fou d’imaginer que le package Russell Westbrook et 2 tours de draft puisse néanmoins ouvrir l’accès à 2 voire 3 joueurs de rotation aux Lakers.
De quoi étoffer considérablement leur profondeur et soulager LeBron ? Peut être.
Saisir les opportunités du marché
Au sortir de l’été, malgré quelques noms réputés laissés hors course, force est de constater que le marché est exsangue. Pour autant, le début de saison et la trade deadline offrent souvent des opportunités de récupérer quelques bons joueurs gratuitement. Des équipes trop denses doivent faire des choix, tandis que des équipes en opérations tanking seront prêtes à faciliter des échanges, et donc devront parfois laisser de côté certains joueurs.
Compte tenu de leur situation, les Lakers devront être sur les rangs quand ces opportunités se présenteront.
Si le concept est un peu flou, voici un exemple récent. Le 14 octobre, les Sixers ont laissé libres Isaiah Joe et Charles Bassey. Un arrière qui pourrait s’avérer un shooteur intéressant et un pivot athlétique qui pourrait apporter de la densité physique. Si ces joueurs n’ont jamais eu l’occasion de s’exprimer à Philly, il faudra pour Los Angeles étudier chacun de ces cas avec précision. En espérant viser juste lorsqu’ils décideront de se lancer.
Conclusion
Bien que les Lakers ne soit qu’à 1-5 en ce début de saison, ils ne me semblent pas aussi médiocres qu’on pourrait le penser. Entre une défense intraitable pour débuter l’année, une cohésion qui semble positive entre les cadres et les role players et des joueurs prêts à se mettre de côté pour le bien commun, les pourpres & or pourraient retrouver un peu d’aisance une fois le morceau de calendrier très corsé du début de saison passé. Si ce n’était pas le cas, la franchise aurait toutefois toujours l’option de retenter de monter un échange autour de Russell Westbrook aux abords de la trade deadline.
En attendant, il faudra croiser les doigts pour qu’Anthony Davis réussisse à se rétablir. Ce qui n’est pas gagné tant les Lakers ont besoin de sa présence sur le terrain pour espérer accrocher le wagon des Playoffs.
*ndlr : les statistiques dans cet article ont été enregistrées avant la rencontre face aux Nuggets du 30/10