Les Rockets rêvaient encore en grand lorsqu’ils ont échangé un Russell Westbrook, désireux de fuir le Texas, contre John Wall, star des Wizards de retour après une blessure longue durée. Et si Wall a rapidement convaincu les plus sceptiques en démontrant qu’une rupture du tendon d’Achille n’aurait pas (complètement) raison de ses qualités athlétiques, il n’a pas su obtenir les faveurs du principal intéressé : James Harden, toujours certains que la fenêtre de tir pour le titre de ses Rockets était bel et bien passée.
Il faut dire, qu’après deux saisons d’une gestion plus économe, sous la houle de son nouveau propriétaire, l’heure des Rockets version The Beard semblait effectivement appartenir au passé. L’effectif vieillissait, le talent brut semblait amoindrie, la cohérence du roster affaiblie depuis le départ de Chris Paul et pour ne rien arranger, un Harden en surpoids et à la motivation dans les chaussettes finissait de ternir le tableau.
La sentence était irrévocable et ce dernier souhaitait continuer à jouer le titre, lui qui était passé si proche de faire tomber l’armada des Warriors en 2018, fait désormais partie de ces superstars trentenaires toujours en quête d’une bague.
Finalement, James est échangé aux Nets. Houston entre dans une nouvelle phase de reconstruction, celle dont le même joueur les avait sortie en 2013, lors d’un échange surprise. En quelques années, tout a changé à Houston. Un nouveau propriétaire qui choisit un nouveau GM, qui choisit un nouveau coach. Ce tout nouvel organigramme va devoir reconstruire la franchise. Toujours est-il que cette saison ressemble déjà la seconde année d’une phase de transition obligatoire pour les Rockets.
En effet, le départ rapide d’Harden a entraîné toute l’équipe dans un tanking en règle, favorisé par une franchise transformée en hall de gare qui a vu passer une trentaine de joueurs différents sous ses couleurs au cours de la saison. Si l’année fut bien morne pour Houston après 7 années de haut vol, l’arrivée surprise (et presque gratuite) de Kevin Porter Jr aura au moins eu pour mérite de servir de lot de consolation pour des fans orphelins de leur star.
Toutefois, le tanking a battu son plein et a permis aux Rockets de figurer haut dans une draft annoncée comme dense en talents de premier ordre. De quoi lancer une nouvelle ère la saison prochaine ? Ou le début d’une chasse à la draft sur plusieurs saisons ?
In & out : le point sur le roster
Ils ont quitté l’équipe : Victor Oladipo (Miami Heat), Kelly Olynyk (Detroit Pistons), Justin Patton, Cameron Reynolds, Ray Spalding, D.J Wilson, Armoni Brooks, Sterling Brown, Bruno Caboclo, Rodion Kurucs, Anthony Lamb.
Ils ont rejoint l’équipe : Jalen Green, Alperen Sengun, Usman Guruba, Daniel Theis (Chicago Bulls), Khyri Thomas, Josh Christopher, Tyley Bey.
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Le roster à ce jour :
Meneurs : D.J Augustin, John Wall, Daishen Nix
Arrières : Jalen Green, Eric Gordon, Averey Bradley, Kevin Porter Jr., Khyri Thomas, Josh Christopher
Ailiers : Danuel House, Jae’Sean State, David Nwaba
Ailiers-forts : Alperen Sengun, Usman Garuba, Tyler Bey, Kenyon Marin Jr., Matthew Hurt (Two way)
Pivots : Daniel Theis, Christian Wood
Les tendances de l’été
Après une année à faire circuler les joueurs, on pensait que de nombreux vétérans seraient amenés à faire leurs valises pour une nouvelle aventure. John Wall, Eric Gordon, Averey Bradley ou encore Danuel House semblaient éligibles à un départ. Il n’en fut rien et les Rockets devraient vraisemblablement repartir avec un alliage de vétérans dans un chapitre avancé de leur carrière et de très jeunes joueurs désireux de se faire un nom dans la grande ligue. Si on estime que ce genre d’environnement est propice à encadrer la jeunesse et leur offrir un moule plus compétitif, ces Rockets ne ressemblent toutefois pas à une mouture définitive et devraient, comme la saison passée, connaître du mouvement au cours de la saison.
Si Houston a surpris en faisant l’acquisition d’un autre joueur vétéran en la personne de Daniel Theis, qui apportera une présence de qualité à l’intérieur, c’est évidemment surtout des jeunes draftés qui sont venus garnir les rangs des Rockets durant cette intersaison.
Comme toute équipe en phase de reconstruction, Houston a tenté d’accumuler un maximum de choix de draft en vue de la grande soirée. L’idée est de maximiser le nombre de picks afin de trouver les pièces de son futur. Performance, la franchise s’est pointée avec 4 choix dans le premier tour de la draft. La belle opération est ce 2eme pick, dans une cuvée annoncée comme bardée de talents. En plus d’un top pick, Rafael Stone, néo-GM de l’équipe texane possédait les choix 16, 23 et 24. L’occasion de trouver des joueurs solides et avec un peu de réussite, obtenir un fort potentiel qui aurait été sous-évalué.
Ainsi, Stone et son équipe a jeté son dévolu sur Jalen Green dans un premier temps. Derrière Cade Cunningham récupéré par Detroit, les scouts se déchiraient entre l’arrière scoreur (Green) et le polyvalent Evan Mobley (pivot). Finalement, comme l’affirmation d’une identité, les Rockets ont choisi un potentiel héritier de James Harden en Jalen. L’arrière est un scoreur dans l’âme. Doté d’une faculté à marquer à plusieurs niveaux, il n’éprouve aucune difficulté à se créer ses propres espaces. Autrement dit, il a le potentiel pour devenir un fer de lance offensif, qui s’accordera éventuellement avec Kevin Porter Jr, débarqué de Cleveland à la mi-saison. Encore perfectible dans la création pour autrui, il semble toutefois réalisable d’imaginer que le joueur devienne tout à fait viable comme moteur offensif complet. Encore un peu frêle, il devra s’étoffer pour finir plus aisément dans la raquette, mais aussi ne pas se faire étriller par les arrières NBA plus costaud en défense.
Plus tard dans la draft, la franchise s’est accordée les services d’Alperen Sengun. Le jeune turc, évoluant au Besiktas a encore un physique frêle, mais risque de rapidement prendre de la masse au fil des saisons. Intérieur moderne par son jeu de passe, il n’a pas encore développé son tir à longue distance pour parfaire le tableau. En revanche, son jeu poste bas indique une formation à l’européenne et une capacité à marquer ses propres paniers une fois placés sur ses positions préférentielles. A voir si le coaching staff le laissera vraiment usité de cette dimension de son jeu, dans une NBA toujours plus tournée vers le mouvement.
Avec le choix 23, c’est un autre prospect outre-atlantique qui a convaincu les texans : Usman Garuba. Espagnol d’origine nigériane, Garuba est un joueur qui séduit pour trois éléments forts : un physique imposant combiné à des qualités athlétiques saisissantes. Mais pour parfaire le tableau de ce cocktail explosif, le joueur possède également la mentalité au service d’un corps aguerri : la compétitivité et l’énergie. Hargneux, Garuba n’a rien d’une star en puissance. Ancien pivot qui a du se reconvertir pour plusieurs centimètres manquants, il ne possède pas un shoot pour faciliter la transition. Toutefois, comme d’autres avant lui, il peut se faire sa place grâce à sa défense, son envergure, un jeu de passe intéressant et sa mentalité. Autrement dit, il faut voir si Garuba s’adapte, mais s’il le fait, il peut être un joueur que vous aimez jeter dans l’arène pour toutes les petites choses qu’il peut apporter. Et si ça marche, cumulées, elles peuvent faire une véritable différence sur le cours d’un match.
Enfin, dernier appelé par les Rockets : Josh Christopher. Autre profil offensif qui viendra garnir le banc de Houston, le joueur est un scoreur capable qui devra néanmoins travailler son efficacité et se perfectionner pour avoir sa chance en NBA. Et sûrement attendre que le ménage soit fait sur le poste 2 pour obtenir du temps de jeu.
Autre arrivée notable : Daniel Theis. Le pivot de “petite” taille viendra apporter un surplus d’expérience dans la raquette aux côtés de Christian Wood. Défenseur polyvalent et joueur capable de punir les largesses défensives, il complète un secteur intérieur très vert et pourrait faire la paire avec Wood.
Focus sur la saison 2021-22 des Rockets
Comme le Thunder ou le Magic, les Rockets vont devoir composer avec une franchise plus franchement tournée vers la prochaine draft que la réussite sportive. Toutefois, Houston semble différent d’un très jeune groupe d’OKC dans sa composition. Alors quels focus pour cette saison ?
KPJ – Jalen Green duo d’avenir ?
Kevin Porter Jr a largement occupé le poste d’ailier durant sa première saison à Cleveland. Perçu comme un élément prometteur de la franchise, son comportement problématique et son caractère compliqué l’on tenu éloigné des parquets durant sa saison sophomore. Complexe à gérer pour le front office de Cleveland, la franchise s’est résolue à l’évacuer contre une bouchée de pain après une énième rixe entre le joueur et les dirigeants. Débarqué à Houston et rapidement intégré à l’effectif, le il a marqué les esprits dans une équipe en quête de bonnes nouvelles.
Avec quelques gros cartons, son style et sa main gauche, il a rappelé un certain James Harden à des fans en manque. Avec plusieurs belles fiches de stats dans ses premières rencontres et un record en carrière à 50 points, l’ailier reconverti en arrière a marqué des points. Il convient néanmoins de contextualiser. Avec le feu vert pour prendre autant de tir que souhaité, dans une équipe en déroute et sans attente particulière, le joueur avait de quoi s’exprimer.
Toutefois, après 26 matchs joués, si de belles performances ont bien été visibles : on est loin d’une production régulière, ni d’une fiche de statistiques baignée d’efficacité. Porter Jr a donc été :
- Un des joueurs avec un des plus gros ratios de tirs pris par nombre de ballons maniés à son poste : 91eme percentile (dans les 9% les plus agressifs)
- Un des joueurs à l’efficacité offensive la plus faible à son poste : 26eme percentile (dans les 26% les moins rentables par tir pris)
Autrement dit, s’il y a des promesses, il faudra confirmer deux choses. D’une part, être capable de produire avec efficacité. Soit être capable de peser avec moins de tirs et en se fondant dans l’effectif. Soit en augmentant considérablement sa précision au scoring. Idéalement : les deux. Reste que, pour un joueur avec des problèmes personnels, obtenu contre trois fois rien et ayant démarré sa saison en plein milieu de l’exercice, les Rockets peuvent se féliciter de l’opération.
Avec l’arrivée de Jalen Green introduit dans la partie précédente, il conviendra de voir comment les responsabilités de KPJ vont évoluer. A priori, le joueur portera moins souvent la balle avec l’arrivée de Green et un John Wall dans les parages. Probablement re-décalé partiellement sur l’aile, la saison permettra de voir plus clair sur la question suivante : est-ce que les deux joueurs peuvent exploiter leur plein potentiel ensemble sur le terrain ? Joueur préférant les tirs auto-créés (pull-up notamment, dans lequel il est médiocre ~27% en carrière), plutôt que le catch & shoot (dans lequel il est pourtant plutôt bon 40% à 3pts l’an passé, 34% cette saison) – le joueur va devoir épurer son jeu et axer sur ses forces ou opérer de vrais progrès sur ce qu’il fait actuellement pour gagner en efficacité.
Si Jalen Green doit encore montrer quel type de joueur il sera maintenant qu’il est dans la grande ligue, on sait que c’est également un joueur qui aime créer ses propres tirs. De fait, si les deux joueurs veulent exister ensemble et être le plus dangereux possible, il faudra que chacun apprenne à jouer sans ballon.
Des joueurs à développer.
Évidemment, l’objectif sera de développer au maximum la jeunesse et d’identifier les gros potentiels de l’équipe. S’il est crucial de trouver de futures stars, développer des role players est également un enjeu majeur dans une reconstruction. Que ce soit pour encadrer les futurs leaders de l’équipe, ou les échanger pour des tours de draft d’équipes mieux positionnées.
Dans cette optique là, l’essentiel des joueurs à suivre seront les rookies cette saison. Là où certaines franchises peuvent entamer leur reconstruction avant de casser leur groupe, les Rockets étaient encore des prétendants il y a deux ans et possèdent encore plusieurs joueurs qui auraient pu permettre d’acquérir des jeunes la saison dernière. Ainsi, en dehors des 4 rookies présentés plus tôt, seuls 3 joueurs semblent réellement à observer. D’abord, Kenyon Martin Jr, qui s’il est très brut, peut faire un role player intéressant, ensuite Jae’Sean Tate et Tyler Bey, qui ont déjà 25 et 23 ans, et ne sont donc pas forcément dans l’avenir de l’équipe.
Quid des vétérans ?
Comme susmentionné, la particularité de cette première année de reconstruction pour les Rockets, c’est d’avoir gardé de nombreux vétérans dans l’effectif. John Wall, Eric Gordon, Danuel House ou encore Averey Bradley sont toujours là. Autant de joueurs qui apportent un certain cadre à la jeunesse, mais peuvent prétendre également à beaucoup de temps de jeu qui pourrait être alloué à des joueurs à développer. En outre, si aucun ne semble posséder une valeur élevée sur le marché, cela pourrait permettre au front-office de récupérer quelques tours de draft de fin de premier ou de second tour.
De fait, si Averey Bradley a le profil du joueur présent pour accompagner l’équipe dans une année qui s’annonce jonchée de défaites, John Wall et Eric Gordon ressemblent à des joueurs potentiellement désireux d’un nouveau challenge, tandis que Danuel House est facilement transférable.
Parallèlement, si Christian Wood a tout l’air ce jeune joueur récupéré gratuitement et qui produit des statistiques éloquentes, il a déjà 25 ans, a vu sa côté augmenter et pourrait également faire sa valise. Car lui, peut rapporter gros.
Autant dire que l’effectif actuel de ces Houston Rockets pourrait bien bouger d’ici la trade deadline.
Quels objectifs ?
A la lecture des sections précédentes, vous l’aurez bien compris, les Rockets auront trois axes majeurs pour cette saison : faire progresser leur jeunesse, obtenir des jeunes ou des picks pour leurs vétérans et perdre un maximum en vue de la draft 2022.
La reconstruction des Rockets est contrainte par la nécessité d’aller vite. En effet, puisque leur 1er tour de draft 2024 et 2026 iront à OKC, Houston se doit de trouver rapidement des jeunes à fort potentiel afin d’avoir d’autres moyens de s’améliorer s’ils n’arrivaient pas à se repositionner sur ces futures draft.
Le principal enjeu de la saison sera donc d’observer Jalen Green, Kevin Porter Jr et autres jeunes pousses. Tout en espérant pour les fans que les dirigeants soient inspirés dans leurs prochains mouvements.
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L’avis éclairé de @RocketsnationFr & @RocketsTalkFr
Qu’avez-vous pensé de la draft et de l’intersaison ?
@Rocketsnationfr : Très bonne dans l’ensemble. Surtout la draft, tous les choix me semblent cohérents et nous aiderons dès octobre à lancer ce plan reconstruction. Jalen a tout pour devenir une superstar dans la ligue, Alperen est un pivot comme on les aime à l’européenne, Garuba pourra prétendre dans quelques années à être l’un des meilleurs défenseurs du pays, et Christopher est un hooper qui sait tout faire, très utile en sortie de banc. Pour l’intersaison, j’ai simplement le regret de ne pas avoir vu Stone s’activer pour lâcher le contrat de Wall et Gordon. Même House, pour moi, doit partir et laisser les jeunes se développer sur les ailes. Les prolongations de Tate et Nwaba m’ont bien plu par contre. Du positif pour aller de l’avant et construire autour du duo ultra sexy Porter Jr x Green !
@RocketsTalkFr : J’ai envie de dire qu’en voyant ce que Stone a fait cet été, on ne peut qu’être heureux ! J’étais plus fan du “Projet Mobley” mais la draft de Jalen Green m’allait très bien et autant dire qu’il a répondu aux attentes avec une Summer League très convaincante sur le peu d’échantillon qu’on a eu (3 matches à 20 points de moyenne avec une belle efficacité 51,4 % dans la raquette, 52,6 % à 3 et 92,6 % aux lancers – donc à voir s’il réussit à confirmer en NBA, mais ça promet !) Ensuite le phénomène turc Alperen Sengun ça m’a fait plaisir de voir qu’on est monté à la draft pour lui car j’aime bien son style de jeu à “l’ancienne” donc je suis automatiquement hypé – même si après je suis conscient que c’était normal pour lui de bien jouer en Summer League car comparé à la ligue turque, là, il jouait face à des enfants et j’ai comme tout le monde beaucoup d’interrogation sur sa défense en NBA. Est-ce qu’iil va devenir un Enes Kanter 2.0 ? Quoi qu’il en soit, j’a bien aimé le choix. Usman Garuba, rien à dire, j’aime le pick un ailier fort/pivot défensif, je pense qu’on n’a pas de soucis à se faire pour lui en NBA sauf peut-être en attaque. Enfin, Josh Christopher à un profil intéressant, je pense qu’il va faire un petit tour en G-League pour se développer un peu, mais il est vocal et il se la donne en défense faudrait qu’il travaille sa sélection de tirs, mais je ne me fais pas de soucis pour ça donc oui, je suis content de notre draft ! L’intersaison a été plus calme, on a resigné David Nwaba qui était important pour notre défense et qui apportait de l’énergie à l’équipe donc j’aime bien, on a aussi signé Daniel Theis donc un pivot vétéran avec un profil assez défensif qui sait faire des passes, pour environ 8 millions par an. J’ai envie de dire pourquoi pas, il nous fera du bien en sortie de banc avec la second unit ou même avec Wood dans le 5 donc c’est une belle signature, j’aime bien. Kelly Olynyk est parti, je n’étais pas spécialement fan du joueur même s’il a bien performé avec nous donc mon avis est biaisé, mais ça ne m’attriste pas plus que ça.
John Wall et Eric Gordon, deux vétérans sont toujours là, quel avenir pour eux à Houston ?
@Rocketsnationfr : Wall sait qu’il quittera le navire, soit cet hiver, soit l’été prochain. Pareil pour Gordon. Je pense que ce dernier est plus facile à refourger : excellent défenseur, sniper quand il veut, exemple de travail, si les blessures l’épargnent cette saison il va rapidement attirer des FOs. En attendant, ils auront tous les deux un rôle de mentors avec les jeunes, surtout Wall avec Green et KPJ. Pas plus mal de le voir rester, au moins pour le début de carrière de cette jeune génération de Rockets.
@RocketsTalkFr : Alors ça c’est une bonne question que toute la fanbase des Rockets se pose sur Twitter depuis un bon moment. Je vais commencer avec le cas John Wall on à 3 options :
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- Le garder jusqu’en 2023 et donc le laisser partir free Agent sachant que sur 2 ans, on va devoir lui donner 91 M. Je ne pense pas qu’on va faire ça.
- Le trade, mais avec son contrat et son niveau à moins d”envoyer beaucoup de picks avec, ça ne va pas le faire. Et vu qu’on est en reconstruction, je ne pense pas que cette option est légitime, surtout que l’aspirateur à pick de la NBA OKC n’a pas voulu garder Kemba. Donc je ne pense pas qu’ils voudront de John Wall.
- Et enfin la 3e option, on le buyout dans l’année qui arrive ce qui je pense est l’option la plus probable, mais tout dépendra de combien notre ami sera prêt à nous laisser si on le fait ou s’il décide de faire comme Kevin Love et donc de ne rien vouloir nous concéder. Dans ce cas-là, je pense qu’on va le garder et souffrir avec son contrat.
Eric Gordon, je ne suis pas sûr, on sent qu’il ne fait plus vraiment partie du projet Rockets donc je le vois bien se faire trade à un moment. Maintenant s’il faut le garder ça ne me dérange pas. Pour le moment son contrat n’est pas gênant (il lui reste encore 3 ans à un peu moins de 20 M), il peut toujours sortir du banc apporter son expérience à nos jeunes donc il nous sera toujours utile.
Quelles sont les attentes pour la saison ? Qui sont les jeunes à suivre ?
@Rocketsnationfr : Du kiff haha. Les fans des Rockets vont pouvoir suivre sans pression une équipe fun et jeune. Le développement va être super intéressant, y’a du potentiel à tous les étages. L’objectif sera de faire jouer les jeunes et de commencer à bâtir une alchimie entre les jeunes du groupe — surtout du backcourt KPJ/Green avec Wood. Contrairement à l’an passé, nous commençons la saison au complet, dans un climat apaisé, l’ensemble des joueurs se kiffent déjà, on sent qu’il peut se passer un beau truc cette année. Surtout si Alperen Sengun et Jalen Green prouvent qu’ils sont NBA ready. Et puis y’a des joueurs qui doivent gagner leur place, avec un contrat à la clé. Mais on a l’impression que quoiqu’il se passe, ça se fera dans la bonne humeur et sans tension. Silas doit simplement articuler tout ce beau monde, faisons gagner en parallèle de la valeur marchande à Wall et Gordon, et puis on libérera du cap pour signer des FAs. Le projet, qui prend forme actuellement, fait sens à tous les niveaux. Ça me plaît beaucoup, on va voir cette saison le début du plan Stone, enfin du concret. On sait ce qu’il veut faire à Houston. Simplement, il faut patienter maintenant. Le jeune à suivre ? Hormis Jalen qui a un talent incontestable, je pense que Alperen Sengun sera à surveiller de près. Les Rockets ont pas mal œuvré pour monter à la draft et sélectionner le pivot turque. Rien n’est fait au hasard, ce jeune a des mains de folie, pour sa taille il a une excellente mobilité, énorme contreur, QI basket rare pour son âge… En plus de tout ça, il peut s’écarter loin du cercle. Un pivot moderne, distributeur et shooteur, avec la discipline européenne qu’on connaît. C’est du pain béni pour Stephen Silas, il va se régaler et nous aussi !
@RocketsTalkFr : Mes attentes pour nos Rockets contrairement à la plupart de la fanbase ne sont pas très élevées. Je m’explique. On est à l’ouest, avec un roster très jeune, le play-in ça risque d’être compliqué mais on peut toujours en rêver car on a des joueurs de qualités et tout peut aller très vite en NBA, mais pour moi on joue encore la draft cette année, je serais surtout attentif au développement des jeunes et à voir ce que donne Silas avec un roster en bonne santé. On espère également le rookie de l’année pour Jalen Green, MIP pour KPJ et la sélection All Star pour Wood !
Les jeunes à suivre, j’aurais envie de te dire tous ! Jalen Green, Alperen Sengun, Josh Christopher et Usman Garuba vont tous être intéressants à suivre, mais je vais surtout faire attention à Jae’Sean Tate voir s’il confirme sa bonne saison de l’année dernière car s’il continue comme ça, on a là un très bon rôle Player pour le futur et Kevin Porter Jr : savoir s’il peut continuer à évoluer et pourquoi pas s’imposer comme une jeune star sérieuse la Ligue.